VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
29 juillet 2008
Un petit bonjour en passant
08 juillet 2008
La Vergine dei Dolori de Scarlatti à l'opéra de Bordeaux
De retour à Bordeaux, j'étais invité ce soir à la répétition générale de l'oratorio d'Alessandro Scarlatti que produit le théâtre San Carlo de Naples, sous la direction de Rinaldo Alessandrini dont j'ai enfin fait la connaissance. Son ensemble Il concerto italiano entourait les excellents chanteurs que sont la sublime Sara Mingardo (Marie), Romina Basso (Nicodème), Anna Simboli (Saint Jean) et le ténor Daniele Zanfardino (le prêtre Onia). Des moments d'émotion dans cette salle à l'acoustique idéale pour ce type de musique qui pourtant aurait bien mieux résonné dans une de nos magnifiques églises baroques bordelaises comme Saint-Paul ou Saint-Bruno. Sara Mingardo était comme d'habitude émouvante et grandiose dans sa douleur retenue et très digne. L'aria où elle décrit sa douleur était à pleurer. Magnifique aussi le "tu piangi, io piango". Le moins bien ? Une sorte de retable humain, où s'agitaient parfois inutilement de jeunes comédiens de la Manufacture de Lausanne, qui entourait un palcoscenico très sombre (qui ne s'éclaira qu'un court moment, lorsque le Christ meurt, avant que les ténèbres ne tombent sur le monde en deuil).
06 juillet 2008
En coup de vent et sous la pluie
En attendant, je remarque de jolies restaurations qui compensent de nouvelles dégradations. Certaines sculptures que j'aimais montrer aux enfants sont maintenant méconnaissables. Un tas de pierre blanche difforme, rongée par les acides qui se répandent dans l'air. Perte irréversible. Qui ira remodeler ces visages nés du ciseau d'un artiste de talent au XVe ou au XVIe siècle ?
Les tables aussi changent. Décidément cette amie américaine a raison qui prétendait que Venise bouge aussi vite que New-York. Je n'étais pas retourné au Banco Giro depuis longtemps. Agréables changements. Délicieux moments en compagnie de vieux amis. Emplettes amusantes pour faire des cadeaux chez Sonnenblume, la boutique de Renato Gastaldi sur le pont du Rialto. Ces pantoufles de toutes les couleurs répliques modernes des chaussons que portaient les dames frioulanes (et qu'ont ensuite adopté les gondoliers). Il faut que je vous en reparle.
2 commentaires:
- anita a dit…
- ...gouleyante cette coupe de Venise ! anita
- 07 juillet, 2008
- Maité a dit…
- Bonjour à tous, ces pantoufles frioulanes sont très agréables à porter ; difficile de choisir une couleur pour celles en velours. Il y a aussi une boutique qui ne fait que des chaussons d'intérieur dans un style très raffiné et style très vénitien, calle lunga S.M. Formosa (en partant du campo vers zanipolo, sur la droite) ; c'est à tomber par terre...Idée originale pour les cadeaux de noel. Bons achats !
- 10 juillet, 2008
01 juillet 2008
La Phrase du jour
30 juin 2008
COUPS DE CŒUR N°28
Aurélien Delage, clavecin
Livre-disque, juin 2008.
Editions Les Chants de la Dore, Label 6/8.
La photo ne rend hélas pas la beauté de cette couverture. imaginez sur une toile blanc cassé l'illustration ( la rosace du clavecin du facteur Emile Jobin ) et le titre embossés en doré. Il fallait ce raffinement pour servir d'écrin au plus somptueux disque de musique baroque de la saison. Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises du jeune Aurélien Delage. Il n'a pas trente ans et c'est déjà un grand. Sans pompes ni fioritures, ce claveciniste élevé à la musique par les plus grands (Pierre Hantaï, Olivier Baumont, Kenneth Weiss, etc...) nous transporte dans cet enregistrement (son premier en tant que soliste) à la cour du Roi Soleil. Chambonnières, Henry d'Anglebert, François Couperin, les clavecinistes du roi, revivent pour nous dans leurs compositions nées des caprices et de la volonté de Louis XIV et de sa cour. Dans un jeu tout en élégance et finesse, utilisant parfaitement toutes les possibilités du toucher suave et délicat du clavecin (réplique du Thibaut de Toulouse daté de 1691 et reproduit par Emile Jobin), Aurélien Delage parvient à traduire la magie de Versailles à son apogée, la volubilité et le goût mais aussi la force et la grandeur de cette époque. 64 minutes de très grand art. Un disque qui devrait devenir une référence.
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Label Hyperion.
La Senna Festeggiante et Gloria e Imeneo sont des œuvres peu connues du grand public pourtant elles respirent leur auteur. Écrites à la demande de l'Ambassadeur de France Jacques-Vincent Languet, comte de Cergy, en 1725 et 1726 pour célébrer la Saint Louis mais aussi le roi Louis XV à un moment où les relations diplomatiques avec la Sérénissime et la France retrouvaient une certaine couleur, elles ont été créées à Venise. Le ministre venait de retrouver son palais de Cannaregio et il voulait donner pour le 25 août une magnifique soirée. Cet enregistrement - le premier complet - fait surgir toute la grandeur et la magnificence des fêtes vénitiennes de l'époque. Une splendeur. Les voix sont magnifiques, notamment la soprano Carolyn Sampson (l'âge d'or), l'alto Hilary Summers qui est la Vertu et la basse Andrew Foster-Williams qui est La Seine. Brillante orchestration, avec un continuo plein de vie et de rythme. Robert King a choisi dans cet enregistrement d'appliquer la très colorée partie des cordes que Vivaldi ajouta par la suite. La deuxième œuvre présentée, Gloria e Imeneo (gloire et Hyménée) a été composée pour le mariage du roi avec Maria Leszczynska. Elle fut jouée à Venise en septembre 1725, dans une loggia construite pour l'occasion au fond du parc de l'ambassadeur. Pour la petite histoire, le bâtiment existe toujours. La mezzo-soprano Tuva Semmingsen et l'alto Hilary Summers font des merveilles dans cette partition.
Risotto
Laura Zavan
Editions Marabout
Un livre superbe écrit par une charmante vénitienne devenue parisienne d'adoption et qui a publié de nombreux ouvrages sur la cuisine italienne et particulièrement sur celle de sa région. Un ouvrage indispensable pour les gourmands et ceux qui aiment cuisiner. Fantastique risotto : avec un kilo de riz rond acquis pour quelques euros et des produits de tous les types on parvient rapidement et à peu de frais à un résultat souvent merveilleux : le risotto aux artichauts ou aux asperges, le risotto au champagne, le risotto aux champignons, au poulet, aux écrevisses, etc...
angle de la calle Larga.
tél. 041 524 43 79.
Fermé le lundi.
Près de chez le Tintoret et du palazzo del Camello, non loin du Paradiso Perduto, ce restaurant est apprécié par les vénitiens et les touristes qui s'aventurent dans le quartier n'y trouveront guère à redire. Le cadre est agréable, tranquille. Le service correctement attentionné, sans affectation ni rudesse. Les plats sont bons et à base de produits frais, essentiellement des poissons de la lagune. Les entrées sont soignées tout comme les desserts. L'addition reste raisonnable aux alentours de 25 à 35 euros par personne. Leur Moscato comme leur Soave valent le détour.
La recette est presque toujours différente dans chaque famille. mais la base reste la même. Ces biscuits ronds en forme d'anneaux qu'on vendait autrefois entassés sur des piques en bois sont typiques de la lagune et la recette remonte aux premières années du XVIIIe siècle. Goldoni s'en régalait autant que Casanova. Ceux de Chioggia sont moins sucrés que ceux de Burano et les meilleurs que j'ai jamais goûté - avec ceux de ma grand-mère - sont confectionnés par une religieuse d'un couvent de Venise. Je ne vous en dirai pas plus et ne comptez-pas sur moi pour vous communiquer l'adresse...
Ingrédients : 500 à 600 gr. de farine, 3 œufs, 200 gr. de sucre (cassonade ou sucre glace selon les goûts), 150 gr. de beurre ramolli, 1/2 tasse de jus d'une orange, le zeste d'un citron, 1 sachet de levure (j'utilise de la Baking powder), une pincée de sel, 1 verre d'eau tiède.
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2 commentaires:
28 juin 2008
Bonnes vacances !
© Annette vorwerk-Dörries - Tous Droits Réservés |
6 commentaires :
- anita a dit…
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...you too !!!
( avouerai-je que de ne pas vous lire me frustre ??? Venise me manque terriblement , là , en ce moment .... )
anita - 06 juillet, 2008
- IL GATTO DEL RABBINO a dit…
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Venise ne me manque plus, désormais.
- 06 juillet, 2008
- Florence a dit…
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Encore 2 semaines et je suis à la festa del Redentore!!!Je ne sais comment j'ai fait mais je suis toujours passée à côté depuis ma naissance!!
Buonne ferie a tutti.
A presto. - 06 juillet, 2008
- anita a dit…
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il gatto del rabbino a donc choisi de ronronner essentiellement à Venise ?
anita - 07 juillet, 2008
- IL GATTO DEL RABBINO a dit…
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Il Gatto pense qu'il a besoin de plus d'une semaine à Venise pour mieux ronronner. Miaou !
- 09 juillet, 2008
- J@M a dit…
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Comme Florence !!
Bonnes vacances à toi aussi Lorenzo... - 09 juillet, 2008
27 juin 2008
A Venise aussi, voici les soldes
24 juin 2008
La forme d’une ville
"Qui revoit dans sa mémoire une ville qu’il a visitée, que ce soit en touriste ou en pèlerin d’art, il s’attache d’habitude à quelques repères, aussi nettement distincts de la masse bâtie que le sont pour un marin les amers sur lesquels il se guide en approchant d’un port, et ces repères sont presque tous des monuments. Il est singulier qu’on concentre ainsi – par un mouvement moins naturel qu’il n’y paraît – le caractère et presque l’essence même d’une cité dans quelques constructions, tenues généralement pour emblématiques, sans songer que la ville ainsi représentée par délégation tend à perdre pour nous de sa densité propre, que nous soustrayons de sa présence globale et familière tout le capital de songeries, de sympathie, d’exaltation, qui vient se fixer sur ces seuls points sensibilisés. A la limite, une sensibilisation de ce genre, exacerbée et rendue systématique par la culture de Guide Bleu qui gagne aujourd’hui partout du terrain, finit par rendre une «ville d’art» classée à peu près exsangue pour le visiteur. Le touriste qui s’arrête deux jours à Venise pour «voir la ville» n’a pas le moindre soupçon de la vie populaire peu tapageuse,mais spontanée et charmante, qui s’embusque partout le long des calli, des rii, et des placettes pavées. On en vient à rêver quelquefois, à notre époque où le must architectural, en toute ville qu’il visite, est imposé d’avance au touriste par les média, d’un autre mode d’approche, plus fonctionnel, plus naturel et moins superstitieux, où on ne visiterait les cathédrales que parce qu’on va à la messe, les vieilles demeures que parce qu’on y a des amis, et - puisqu’il est question de Venise - le Pont des Soupirs sinon à titre de locataire des Plombs , tout au moins dans le seul prolongement de la lecture familière et souvent reprise des Mémoires de Casanova."