Bon nombre de voyageurs ont avec eux un carnet à dessin où ils tentent d'immortaliser toute la beauté des lieux qu'ils arpentent. Simples ébauches, dessins achevés, crayon, encre, aquarelle, ces croquis ont toujours une âme et sont la plupart du temps remplis de poésie. Ils traduisent, parfois maladroitement l'amour de leurs auteurs pour Venise.
VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
02 juillet 2012
Venise et les peintres (I)
Bon nombre de voyageurs ont avec eux un carnet à dessin où ils tentent d'immortaliser toute la beauté des lieux qu'ils arpentent. Simples ébauches, dessins achevés, crayon, encre, aquarelle, ces croquis ont toujours une âme et sont la plupart du temps remplis de poésie. Ils traduisent, parfois maladroitement l'amour de leurs auteurs pour Venise.
28 juin 2012
San Gregorio au temps des Habsbourg
27 mai 2012
San Zaccaria, un matin de mai
25 avril 2012
COUPS DE CŒUR (HORS SERIE 28) : "Autant la mer" de François Matton
"Vouloir partir vivre sur l'eau est un rêve d'enfant qui ne s'encombre pas du réel. C'était le rêve de mon frère Benoît, tel que je le raconte dans Autant la mer. Partir vivre sur l'eau, loin de l'agitation des villes, loin des habitudes bourgeoises, loin de ce qui se répète sans qu'on le remette en question, loin des moules dans lesquels, après quelques fanfaronnades, on se coule si vite (c'est tellement pratique), loin des responsabilités compliquées, loin des enjeux d'argent, loin de la nécessité de se battre pour travailler, loin de la nécessité de jouer des coudes pour être, sinon le premier, celui qui sait passer sans scrupules au-dessus des autres (tous les coups bas sont bons), loin des stratégies honteuses nécessaires pour se faire passer pour celui sur qui compter, loin de tout les arrangements véreux - sans parler de la vie de couple, de la sexualité arrangée, cadrée, fichée, tristement réglée. Partir loin de tout ça qu'il est répugnant d'endosser à son tour : le monde bavard des hommes qui produisent, réclament, vendent, mentent, se réjouissent de réussir un coup, se désolent outre mesure d'en avoir raté un autre. Cette misère que mon frère, encore très jeune, n'avait pas connue directement mais qu'il devinait facilement par l'observation des autres (The Others), il voulait la fuir au plus vite, et je le comprends."
21 avril 2012
COUPS DE CŒUR (HORS SERIE 27) : Connaissez-vous André Hambourg ?
07 avril 2012
Pietro della Vecchia, un petit maître injustement méconnu
06 avril 2012
Au hasard de nos promenades...
27 mars 2012
La Galerie de Tramezzinimag : Enzo Pedrocco et le quotidien, ce qu'on préfère à Venise...
1 - Un chat à sa fenêtre
2 - la vieille dame
3 - Juifs vénitiens pendant Hag haSoukkot, la fête des tentes
4 - Passeggiata automnale à San Barnaba
5 - San Girolamo au bout de la Fondamenta delle Capucine. les lecteurs s'en fichent certainement, mais j'ai vécu un an un peu plus loin sur la droite, mes fenêtres donnant sur le terrain de sport...
6 - Vie tranquille à San Alvise
7 - Jeu de garçons et ses inconvénients. On a tous eu ce petit problème...
8 - Méditation post-méridienne
9 - Sérénité.
10 - Chiachierata
11 - Les joueurs de carte et le caniche. Me rappelle une belle estampe de Mario Rocchi.
12 - Poésie de l'ordinaire.
13 - Cortile secret.
14 - Douce paix du jour.
15 - Petits riens du quotidien. On est loin des touristes et c'est bien.
16 - Venise aussi a sa Movida et c'est chaque soir ! Si seulement nous avions eu cette chance à l'époque de mes vingt ans. Seul le Cherubin à San Luca, et le Haig's près du Gritti restaient ouverts tard le soir. A 22 heures, niente "movida" ! Santa Margherita et la Misericordia n'étaient que désert...
02 septembre 2011
La Venise de Guardi
29 août 2011
La bête curieuse
« Preuve en est, le rôle qu'il donne aux loisirs et, plus particulièrement, à cette faculté que nous avons d'imaginer :l'imagination servirait à s'évader, à fuir la réalité, à inventer d'autres mondes. Elle serait une porte sur l'ailleurs, ailleurs dont nous aurions besoin pour ne pas étouffer dans ce monde trop réel. Pour Chesterton, les choses sont différentes : le monde est en lui-même digne de notre émerveillement. Et si nous voulons le fuir, c'est faute de lui prêter attention. Or une telle attention peut nous être donnée par l'imagination : celle-ci porte en elle un pouvoir de déréalisation. Elle oppose à ce qui est ce qui aurait pu être. Ainsi naissent les gorgones et les griffons, les délires et les utopies. Mais cette fuite peut être plus qu'un aller sans retour : vacance de l'attention au réel, cette évasion permet de mieux revenir sur ce qui est, lavés de nos lassitudes. Par elle, il s'agit non tant de voir de nouvelles choses que de voir à nouveau les choses. Comme de s'imaginer un animal aux yeux petits comme des billes mais à la carrure imposante, grise autant que magnifique, dont l'obtuse tête, terminée par une corne et de profonds nasaux, se trouve à la hauteur de pattes rondes et lourdes qui semblent clouer le sol - animal terrifiant, et cependant végétarien... Une gorgone ? Un griffon ? Non point : un rhinocéros. Un quelque chose qui, ayant le malheur de faire partie du monde réel, a été soustrait à notre faculté d'émerveillement. Un quelque chose qui, sitôt qu'on le déréalise, redevient étonnant, impossible, et par là surprenant. Le monde est gorgé d'impossibilités dont nous avons pris l'habitude. Le monde est plein de merveilles auprès desquelles nous avons omis de nous émerveiller.»Je ne sais pas vous, mais moi, ce texte m'a littéralement bousculé. Comme tout l'ouvrage d'ailleurs que je vous recommande ardemment. Ce fut une des lectures de mon été dans notre presqu'île du Cotentin, dévorées parfois bien installé sur un bon vieux et confortable transat en toile rayée, à l'ombre de notre gros mûrier, avec le parfum des roses anciennes et de l'herbe coupée, sur la plage au milieu du varech avec le cri des mouettes, mais aussi - le plus souvent cette année, hélas - devant la cheminée de la vieille maison où brûlait un grand feu bienvenu.
1 commentaire d'origine :
- Anne a dit...
- Merci pour le tableau, la référence et l'extrait bien choisis. Ils donnent envie de lire ce livre.
- 29 août, 2011
18 juillet 2011
31 mai 2011
Christian Boltanski à la Biennale
Résolument à lʼécart des mouvements et des théories, l'artiste sexagénaire traite des questions existentielles en atteignant des dimensions spectaculaires qui mêlent le réel à la fiction de son art pleinement assumé et quʼil définit comme classique, non par sa forme, mais par ces questionnements sur "le hasard, la loi de Dieu et la mort". Réflexion sur la fuite du temps, "CHANCE" est lʼun des maillons de la chaîne du souvenir de cette "petite mémoire" qui définit la singularité fragile de chacun, et dont Les Archives du cœur forment lʼimmense recueil.
En effet, depuis 2005, Christian Boltanski poursuit une collecte dʼenregistrements de battements de cœur à travers le monde, afin de tenter lʼimpossible: rassembler "tous les cœurs des humains". Véritable projet universel, Les Archives du cœur sont conservées à lʼabri du temps dans lʼîle japonaise de Teshima, dans la mer intérieure de Seto, mise à sa disposition par un mécène et consultables sur place par les visiteurs. Dans le même esprit de ses œuvres "paraboles" et utopiques, Christian Boltanski a "vendu sa vie en viager" à un collectionneur (cʼest-à-dire lʼenregistrement vidéo en continu de ses faits et gestes dans son atelier) afin de réaliser, en Tasmanie, une autre installation permanente utopique: "Sa partie jouée contre le diable".
Lʼœuvre présentée à Venise est optimiste, au centre de sa propre réflexion sur le hasard et la destinée: hasard de la naissance face au hasard de la mort. Tout est-il écrit et joué dʼavance? Quʼest-ce que qui préside au destin de chacun? Les jeux sont-ils faits? Dieu est-il présent ou absent ? A lʼentrée du Pavillon, le visiteur est invité à sʼasseoir sur une série de chaises en bois. Une voix lui murmure quelque chose, chaque chaise lui parle dans une langue différente: "Est-ce la dernière fois ? ". Message dʼespoir ? Annonce prémonitoire inquiétante ?…
Lʼintérieur du bâtiment est parcouru par un tapis roulant qui se faufile à grande vitesse et sur lequel des centaines de photos de visages dʼenfants sont imprimées. Le tapis sʼarrête de manière aléatoire, et lʼun des visages sʼillumine sur une sonnerie stridente. Le hasard a désigné un enfant. Le système se remet en mouvement, les visages défilent jusquʼà un autre arrêt, une nouvelle sonnerie, un prochain choix du hasard.
Dans chacune des deux salles latérales se trouve un compteur dont les chiffres lumineux défilent. Le panneau de gauche compte en temps réel les naissances dans le monde, alors que celui de droite, les décès. Chaque soir à minuit, ils livrent le bilan de la journée. Cʼest toujours le compteur des naissances qui indique le nombre le plus élevé! Telle une victoire, chaque jour renouvelée, de la vie sur la mort. Dans la troisième salle se trouve une grande œuvre murale constituée dʼun écran vidéo monumental sur lequel défilent des images de fragments de visages coupés. Le visiteur peut intervenir avec un bouton permettant de faire une pause. Les visages constitués de trois morceaux différents composent alors des individus étranges, baroques ou monstrueux, tels les fruits dʼune imagination débridée. Si la chance est avec lui et que les trois parties de lʼimage correspondent au même visage, il gagne lʼœuvre exposée au son d'une musique triomphale ! Pendant toute la durée de la Biennale, une version de ce travail sera accessible sur le site de l'artiste : www.boltanski-chance.com, on pourra également tenter sa chance pour gagner une surprise qui sera envoyée par lʼartiste lui-même.
22 mai 2011
Etre en mai à Venise
.
..
Mais pour les amateurs d'art, les experts et les passionnés, il y a aussi ce mois-ci l'extraordinaire spectacle de l'Esther de Véronese enfin restaurée qui s'expose en majesté au Palazzo Grimani. Occasion unique pour voir ces chefs-d’œuvre de près avant leur restitution aux plafonds de la Chiesa di San Sebastiano ! Qui dit que rien plus jamais ne se passe à Venise en dehors des méga-évènements mondialement médiatisés de la Biennale, des expositions Pinault et de la Mostra del Cinema ?
09 mai 2011
COUPS DE COEUR (HORS SERIE 5) : Andrew May, le regard sensible d'un photographe britannique
towards the Lido from St Mark's"
by Andrew May © - 2008
_______
2 commentaires:
Sans compter que je lui ai déjà donné les battements de mon cœur... Pour l'île...
Bonsoir.
Merci pour cette présentation.
Anne