06 septembre 2009

A Venise, la vie, les gens au quotidien

Galerie de petits riens. La fin de l'été. Instantanés de vie, sérénité du moment, bribes des jours ordinaires... L'esprit TramezziniMag résumé en quelques images. . Un caldo ringraziamento agli amici dei 40xVenezia e di Vanessia.com, in particolare mille grazie ad Enzo Pedrocco per le sue fotografie, piene di sollecitudine e di tenerezza per la gente nostra.

6 commentaires:

Anne a dit…

Félicitations pour cette série d'instantanés authentiques.
Anne

Anonyme a dit…

La vie, tout simplement !
Gabriella

Beppe a dit…

Ciao Lorenzo !

Aldo a dit…

Cette série de photos est tout simplement magnifique. Bravo Enzo Pedrocco !

Lorenzo a dit…

L'oeil d'Enzo Pedrocco, s'il est très critique et sait mettre en avant les défauts et les erreurs de la Venise d'aujourd'hui, est aussi plein de tendresse et d'affection pour sa ville et ses habitants. 

Ciao Beppe ! A presto carissimo, spero.

venise86 a dit…

L'esprit et le ton des articles de ces derniers jours chez vous me met un peu de brume aux yeux... Les explications seraient trop longues et personnelles, mais il est toujours cruel de vérifier que trop souvent choisir est renoncer.
Merci pour votre sensibilité Lorenzo, et surtout pour votre capacité à l'exprimer.

Les vieux vénitiens


«...Gosses, adolescents, vieillards, dans ce flot : je me revois gamin, au milieu des vieux : je me vois vieux au milieu des gamins. ombres de vieillards, partout, en nombre. Dans les autres villes on ne les voit pas, ils restent chez eux ; ceux qui le peuvent sortent en voiture. Ici, les voici dehors parmi nous, les vieux, ces étranges êtres invisibles dans la ville d'aujourd'hui. Mal assurés sur leurs jambes, pauvres ou non, droits, tordus, bancals, un peu fous. Dans la rue, à pied, à deux pas, à côté de vous. Je suis tellement impatient, mais l'un des vieux me sourit, celui-ce juste à côté voudrait me parler. L'un vous parle, vous parlez à un autre. Il y en a toujours un, plus d'un, qui parle tout seul : il parle et se répond. "Où sommes-nous, où sommes-nous...?", répète celui qui se traîne avec deux cannes, lentement, lentement sur le pont. Ça fait de la peine, les vieux souffrent, font souffrir, ils ne sont pas beaux, ils sont laids... Mais au moins, ils sont ici dehors, avec nous, avec les autres, ils essaient eux aussi de sortir ; s'ils peuvent - pour peu qu'ils le puissent - bouger. L'un arrive jusqu'au pont et s'arrête, c'est trop difficile à traverser : il s'arrête sur le banc à rêver, il regarde les gens, les pigeons, les enfants. Du moins il regarde, voit, observe : il est là un peu avec les autres. Regarder est important - toute la ville regarde et se regarde, bavarde, raconte.
On ne fait rien d'autre que regarder, observer, échanger quelques mots ou, qui sait, un millier de mots. A la maison, plus tard, tous recommencent à raconter et à se raconter, mais surtout eux, les vieux :" j'ai vu celui-ci, j'ai vu celui-là ; il était de bonne humeur, il était mal luné ; il m'a dit ça, il ne m'a pas dit ça... Nous qui sommes moins vieux, il y a une chose que nous ne nous disons pas : c'est que d'ici peu nous serons nous aussi comme eux, les estropiés de l'Évangile qui s'arrêtent au pont.»
Paolo Barbaro
Extrait du Petit guide sentimental de Venise
(Éditions du Seuil)


5 commentaires:

Enitram a dit…

Quelle émotion ce texte! Tout de suite il me fait penser à la très émouvante chanson de Jacques Brel, "les vieux" et un petit livre, "les encombrants" de Marie Sabine Roger, qui m'a interpellée jusqu'aux larmes...Car la vieillesse, ça n'arrive pas qu'aux autres!
Et que diable! Aimons nos anciens, ne les parquons pas dans des maisons de retraite ou autres mouroirs......
La vie de famille élargie a disparue avec à la clé une façon de vivre plus égoïste....
Cela paraît moins triste de vieillir à Venise???

maite a dit…

Tout paraît moins triste à Venise ; du moins on voudrait s'en persuader. Quand on lit "Il Gazzettino", il y a malheureusement les mêmes faits divers que partout ailleurs. Je crois cependant que les Italiens ont plus le sens de la famille que nous et qu'ils ont ainsi plus de considération pour leurs "anciens" .

Anonyme a dit…

Merci Lorenzo de nous transmettre ce texte très émouvant.
Non pas mourir à Venise, mais y vieillir !
Gabriella

Pascale Chapus a dit…

Ne pas dire :
Venise appartient aux touristes aux foresti...
Passons quelques heures Campo San Margherita, Campo Giacomo dell' Orio,regardons les enfants, les chiens, les vieux, les pigeons, les gens munis de leurs charettes pour la pescheria...Venise existe, Venise est vivante, Veniste est riche de son passé, de son présent et de tous ces jeunes qui préparent leurs études à l'Université...

Lorenzo a dit…

C'est tout à fait vrai, aussi.

La part du colibri


Dans la série des petites merveilles de la nature qu'il nous est donné d'apercevoir parfois, par chance, près des jardins 
suspendus et secrets de Venise...

7 commentaires:

Anonyme a dit…

On l'appelle sphinx colibri, c'est le moro sphinx ou sphinx macroglossum, un lépidoptère, c'est à dire un papillon qui possède une très longue trompe pour butiner les fleurs en vol stationnaire, comme les oiseaux-mouches. Très rapide et précis, il n'est pas facile à photographier, bravo !

Diodato

Michelaise a dit…

Incroyable quelle chance...

AnnaLivia a dit…

Joli!

Venise86 a dit…

Quelle merveille !
Merci, et bon dimanche Lorenzo.

Enitram a dit…

Un colibri buvant le nectar d'une fleur de jasmin, bellissimo!!!!!!!!
et à Venise??? Merci Lorenzo de cette scène prise sur le vif!

Les Idées Heureuses a dit…

Chez nous on le surnomme "bonne nouvelle". Il faut faire un vœux à chaque fois qu'on voit cette délicieuse petite bête.

Lorenzo, comment ne pas avoir systématiquement la vidéo du 4 septembre qui se met en marche sans qu'on l'actionne?
Pour l'instant, je l'arrête, dès que je vais sur votre blog, mais quand on sera en octobre il faudra que je remonte le temps...en plus ce ne sera plus d'actualité car ils auront trouvé autre chose . Bref, help me!

Lorenzo a dit…

Je n'ai pas trouvé de solution sauf à supprimer la fameuse vidéo. Mais ne vous inquiétez-pas, dans quelques jours, elle sera automatiquement archivée et n'embêtera plus avec son déclenchement intempestif. 

Merci à notre lecteur anonyme pour la précision concernant l'identité de ce papillon qui ressemble à s'y méprendre au colibri , l'oiseau, de la famille des trochilidae.

04 septembre 2009

Vous acceptez, vous, qu'on nous prenne pour des imbéciles ?

Bon, c'est vrai, ce n'est pas le type de billet que le lecteur de Tramezzinimag s'attend à trouver sur le site, mais là, vraiment, difficile de ne pas réagir. Voici le lien avec un mien billet d'humeur (cliquez ici). Simple précaution me répondront les natures prudentes et les légitimistes. "Billevesées" hurleront les citoyens de base qui comme moi en ont de plus en plus souvent assez d'être pris pour des demeurés. Non seulement on ne tient pas compte de nos choix dans les urnes (je fais référence au référendum sur la constitution européenne), on nous impose des directions que nous ne voulons pas, on nous assène des vérités qui n'en sont pas et aujourd'hui, on se remet à vouloir nous faire peur avec la grippe. 
 
Tout site d'information se doit d'informer. Il n'est pas question de Venise en particulier ce matin, mais de partout où, l'air de rien, la démocratie, cette "belle chose du peuple" est à chaque instant bafouée et méprisée par quelques privilégiés qui seront un jour perçus pour ce qu'ils sont. Rien que des "delinquente". Bon c'est vrai, j'ai certainement dû me réveiller de méchante humeur !

Les italiens (et pour cause) ne sont pas mieux lotis que nous. Pour preuve, et si vous avez malgré tout, envie de rire un peu et que vous comprenez l'italien, regardez cet extrait du journal de la 7 italienne qui cite le (faux) cas de grippe décelé à Venise en début de semaine...
...
[[Vidéo désactivée]]

3 commentaires:

Michelaise a dit…

Réaction légitime, et coup de g... raisonnable !

Les Idées Heureuses a dit…

Je suis de plus en plus méfiante devant ces bourrages de crânes.
Cela cache quelque chose de pas génial, car pendant ce temps, en usant de nos angoisses, en nous abreuvant d'infos sur ce que tout bon citoyen doit faire , que trament-ils, les Autres?
Que se passe-t-il dans le monde du haut, celui de l'argent transparent?
Quelle tractation économique , quel transvasement de fric entre les éminences invisibles, par l'intermédiaire des coffres aux combinaisons truquées, les "je te donne cela en échange de ceci", toute cette actualité qui, elle, se planque, et nous enchaine à la marche inexorable du Monde, qu'en est-il?
"Mal informés, nous sommes, c'est une Volonté" dirait Yoda....
Je réagis d'une manière simpliste, j'ai peut-être tort, mais je ne peux m'empêcher de penser et à Mère Terre de demain ... et aux enfants d'après- demain!

Venise86 a dit…

Sourire... A voir chez moi, même la Mostra s'y met, c'est dire le degré de ras le bol général devant le cynisme et/ou l'inconscience et/ou l’imbécillité,et/ou le mépris de nos dirigeants... Quand à l'opportunité de ton billet, je n'ai qu'une chose à dire : j'aime bien quand tu es vivant et entier !!

03 septembre 2009

Crépuscule


«Dans Venise la rouge, pas un bateau ne bouge »...

14 commentaires:

Les Idées Heureuses a dit…

J'adore!

Agnès a dit…

Ah oui ... très très joli !
Est il possible de vous l'emprunter cette photo ? Je la travaillerais bien à l'aquarelle et à l'encre de chine.

Enitram a dit…

C'est tout simplement....... beau, merci!

Stephanie M a dit…

Ciao, Lorenzo... Retour de Venetie...et pour supporter la grise rentree je viens faire un tour sur Tramezzini Mag, un bonheur...

anita a dit…

...Baudelaire ...souvenir lointain de l'étudiante et tout proche de l'amoureuse passionnée de Venise ... rouge , bleue , grise , rose ....

anita

Gérard a dit…

Musset quand il parle de " Venise la rouge " parle-t-il effectivement d'un crépuscule , de la pourpre des étendards ou des tuiles de la ville ?
Personnellement , je n'en sais rien du tout .
Par contre , ce poème , somme toute assez banal , possède une caractéristique fondamentale . Lisez-le et relisez-le bien et vous aurez le secret de toute l’œuvre du grand Alfred , peut-être le plus grand auteur de théâtre du 19ième siècle. Son Lorenzaccio , corrigé par la George , est vraiment sublime .
En effet , son unité permanente et immanente repose sur deux éléments permanents : le mobile et ce qui ne l'est pas , son inévitable contraire , l'immobilité absolue .
Par touches très fortes .
Alfred de Musset , après avoir été rapidement à son sommet , eut un mal fou à aller encore plus loin .
Tragédie des Romantiques français .
Mais grande œuvre , quand même .

Lorenzo a dit…

Gérard je partage votre opinion. Dans la première mouture de Venise la Rouge, le jeune Musset parlait de chevaux à la place de bateaux. C'était bien aussi.

Gérard a dit…

J'ai complètement adoré ce film de Diane Kurys " Les enfants du siècle " , et c'est vraiment peu dire . La trop divine Juliette Binoche y joue une George Sand plus vraie que nature , et Benoît Magimel , encore un niveau au-dessus d'elle , un Musset admirable . Fou , désoeuvré , flamboyant , ténébreux , généreux , mais lucide . Admirable ! Ces Musset , c'était véritablement une grande famille ! Le film le suggère .

anita a dit…

....eh ! oui ....il fallait lire Musset !!! Décidément Venise me trouble à un point que je ne soupçonnais pas .....

anita

anita a dit…

....eh ! oui ....il fallait lire Musset !!! Décidément Venise me trouble à un point que je ne soupçonnais pas .....

anita

Lorenzo a dit…

Baudelaire aurait-il aimé Venise ? Mais peut-être y est il venu ? J'avoue que je ne sais pas grand chose de la vie de ce poète...

Anonyme a dit…

Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : " Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse !
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
C.B
Pour vous Lorenzo, c'est un de mes préférés !
M.17

Anonyme a dit…

Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : " Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse !
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
C.B
Pour vous Lorenzo, c'est un de mes préférés !
M.17

anita a dit…

est-ce de ma part , l'acte manqué ? "l'invitation au voyage " de Baudelaire peut évoquer Venise ... tout y est ...

anita

Les vénitiens veulent vivre à Venise !

  C'est drôlement en train de bouger à Venise depuis quelques semaines. En dépit de la morosité savamment entretenue par Berlusconi et ses sbires, les vénitiens s'activent et cherchent tous les moyens possibles pour sauver la ville. Il ne s'agit pas tant d'une hypothétique montée prochaine des eaux, mais bien plus de la chute vertigineuse du nombre d'habitants et de tout ce qui est attaché à cet exode forcé. La difficulté à trouver un logement abordable et décent dans le centre historique, le départ de nombreuses entreprises dont l'objet commercial n'est pas lié au tourisme, la haute spéculation internationale (les russes, les chinois et les fortunes du golfe sont de plus nombreux à s'intéresser au potentiel immobilier de la Sérénissime), tout rend l'avenir assez sombre pour les vénitiens. La population devrait tomber en dessous du seuil des 60.000 habitants dans le centre historique. Du jamais vu. 50.000 habitants perdus en moins d'un siècle, autant que les victimes de la grande peste !

Nécessité faisant loi, les gens réfléchissent, se regroupent et de nombreuses propositions commencent à voir le jour. C'est à l'initiative des 40xVenezia que se prépare l'élaboration d'un vaste programme immobilier à vocation sociale dans le dernier ilôt constructible du centre historique laissé en friche par le départ d'Italgas, à Dorsoduro. Quant au groupe forgé autour de Venessia.com, on milite dans le même sens en préparant une vaste manifestation, "Les Funérailles de Venise". Membre des deux groupes, je ne manquerai pas de vous tenir informé en détail de ces opérations. Hélas, le vénitiens sont divisés. Il y a ceux qui ne possèdent rien et sont obligés de quitter les logements que souvent ils occupaient depuis de nombreuses années avec la libéralisation des loyers et surtout l'abrogation de la loi qui interdisait à un propriétaire de résilier un bail d'habitation pour transformer son bien en mine d'or, c'est à dire l'aménager à destination des touristes ou en faire des B&B plus ou moins clandestins. 
 
Ceux qui possèdent un bien immobilier ont vite compris le parti qu'ils avaient à prendre et nombre d'entre eux a préféré s'exiler sur la Terraferma pour vendre leur maison ou leur appartement. Le prix du mètre carré étant ce qu'il est, on voit beaucoup de vénitiens rouler dans des voitures somptueuses, acheter des bateaux qui ne dépareraient pas sur le port de Saint-Tropez et s'offrir des vacances aux Bermudes ou à Miami. Ceux-là se félicitent de la situation. Ils se sont enrichis sans effort. Les jeunes ménages ne pouvant s'offrir un appartement à plusieurs centaines de milliers d'euros, ni louer des 3 pièces exigus à 1500 euros par mois, émigrent du côté de Mestre, voire plus loin encore. Cela entraîne la fermeture des écoles, la disparition des commerces de proximité, etc, etc... Vous connaissez le mécanisme et Tramezzinimag en a souvent parlé.

Il est encore temps de renverser la vapeur. Il est encore possible, tout en développant les infrastructures destinées à accueillir des touristes de plus en plus nombreux, de maintenir les entreprises installées à Venise, d'en attirer de nouvelles, d'inventer de nouvelles solutions pour circonvenir cet exode massif. Le projet Santa Marta en est un, les initiatives de la municipalité à l'égard des entreprises du tertiaire en sont d'autres. Face à la spéculation sauvage, face à l'insatiable appétit des marchands de bien et des financiers internationaux qui depuis trop longtemps font trope de mal à la planète et à l'humanité, générant guerres et conflits en tout genre, le peuple vénitien commence de se réveiller. Les jeunes surtout sont très remontés et veulent vivre avec leur temps, de la même manière que tous les autres jeunes des centres urbains modernes tout en préservant la richesse d'un patrimoine et d'un cadre de vie unique au monde. Nous devons les soutenir. Venise n'est ni une auberge, ni un zoo, ni un musée.
 

8 commentaires:

bb84 a dit…

je reviens de Venise; je logeais dans Cannareggio, près des Fondamente Nove, et, là comme dans bien d'autres quartiers, j'ai été heureusement surprise du grand nombre d'enfants et de gens " normaux"; en revanche autour de San Marco, les panneaux "commerce à céder"fleurissent, et les commerçants sont de plus en plus...disons exotiques; nous avons dû, poussés par la nécessité et dans l'urgence, entrer dans un bar qui fournissait un accès wi-fi, et pour obtenir la connexion,il a fallu avaler, sous le nom abusif d'ombra, une infâme piquette dont je ne voudrais pas pour faire ma cuisine. La tenancière semblait ne même pas parler Italien!Sinon parfait comme d'habitude, plutôt moins de monde qu'en hiver et au printemps, un hôtel charmant, des repas exquis, et la biennale nous a permis d'entrer dans des lieux habituellement fermés au public.
Malgré son inconfort, je reste une adepte du train de nuit,et de l'arrivée en direct sur le Grand Canal...après, fuir le long du canal de Cannareggio, et on a Venise pour soi seul.

VenetiaMicio a dit…

Absolument d'accord sur la fin de votre message. Comment pouvons-nous soutenir et agir pour aider les Vénitiens. Lorenzo, tenez nous au courant.
Bonne soirée

Anonyme a dit…

Certains reviennent, j'ai la chance que ce soit mon tour de partir (pour 2 semaines)et pour ma part, je loge dans un petit appartement à San Giacomo dall' Orio, superbe et tranquille quartier campagnard. Oui, bien sûr, vive le train de nuit ! Malgré notre amour pour Venise, nous ne sommes que des touristes, alors oui, que peut-on faire pour aider quand même les "vrais" vénitiens ?
Bien fidèlement.
Gabriella

Lorenzo a dit…

par rapport au train de nuit, je vous invite à formuler votre gout pour ce voyage sur le forum du Routard où j'affronte souvent des voyageurs assez remontés contre Artesia et réfutent l'idée qu'il est bien agréable malgré tout ce train, avec le restaurant et le plaisir d'arriver pour le petit-déjeuner, etc...
Pour ce qui est de notre participation au combat des vénitiens, j'y reviendrai dans un prochain billet.

Michelaise a dit…

Bonne nouvelle en effet, et, comme toute action efficace cela demande la mise en place d'une organisation.
Pour le train de nuit, que oui, il est tellement agréable d'arriver le matin à l'heure de l'éveil de la ville

douille a dit…

Autant je trouve l'initiative des 40X intelligente... autant une fois de plus Venessia reste dans le "pipi-caca"...

Venise86 a dit…

Merci Lorenzo de mobiliser et de nous informer. Que serait Venise sans les vénitiens, on se demande... Partante pour l'action bien sur.
Rappel : pour le train de nuit, et pour l'appart à louer je cherche les infos pour préparer mon voyage de 2010. Jusqu'alors j'ai voyagé en avion, mais plus de low cost, alors je cherche d'autres moyens. Le site du routard ne m'a pas renseignée. Merci à tous

Florence a dit…

Moi aussi je suis partisane du train de nuit. Je le prends demain soir d'ailleurs. Malheureusement il n'est plus comme dans mon enfance. A peine montée on entendait déjà "zozoter" vénitien. Et puis le capuccino à la gare est mon rituel!! avec le croissant à l'abricot. A presto.
Fiorenza

Un chat à sa fenêtre


Photographie © Enzo Pedrocco - 2009.

5 commentaires:

VenetiaMicio a dit…

Micio aime aussi se mettre à sa fenêtre ,repère en hauteur, pour surveiller les environs...mais lui il a son jardin avec toutes ses cachettes. Celui-là, je ne sais pas si il a le droit de se promener dans les calle de Venezia.
Belle photo de Enzo Pedrocco...
Bonne journée Lorenzo

Michelaise a dit…

c'est quand même hallucinant cette histoire !! un simple chat, une demie fenêtre et un vague pan de mur... cela pourrait être n'importe où... et pourtant ON SAIT QUE C'EST VENISE

Lorenzo a dit…

Le vert des volets, le grain du crépi, la lumière et ce regard tranquille des chats de Venise...

VenetiaMicio a dit…

Effectivement c'est tout cela qui fait la différence !!!

Anonyme a dit…

Bienheureux chat !
Gabriella 

 03 septembre, 2009