03 septembre 2009

Crépuscule


«Dans Venise la rouge, pas un bateau ne bouge »...

14 commentaires:

Les Idées Heureuses a dit…

J'adore!

Agnès a dit…

Ah oui ... très très joli !
Est il possible de vous l'emprunter cette photo ? Je la travaillerais bien à l'aquarelle et à l'encre de chine.

Enitram a dit…

C'est tout simplement....... beau, merci!

Stephanie M a dit…

Ciao, Lorenzo... Retour de Venetie...et pour supporter la grise rentree je viens faire un tour sur Tramezzini Mag, un bonheur...

anita a dit…

...Baudelaire ...souvenir lointain de l'étudiante et tout proche de l'amoureuse passionnée de Venise ... rouge , bleue , grise , rose ....

anita

Gérard a dit…

Musset quand il parle de " Venise la rouge " parle-t-il effectivement d'un crépuscule , de la pourpre des étendards ou des tuiles de la ville ?
Personnellement , je n'en sais rien du tout .
Par contre , ce poème , somme toute assez banal , possède une caractéristique fondamentale . Lisez-le et relisez-le bien et vous aurez le secret de toute l’œuvre du grand Alfred , peut-être le plus grand auteur de théâtre du 19ième siècle. Son Lorenzaccio , corrigé par la George , est vraiment sublime .
En effet , son unité permanente et immanente repose sur deux éléments permanents : le mobile et ce qui ne l'est pas , son inévitable contraire , l'immobilité absolue .
Par touches très fortes .
Alfred de Musset , après avoir été rapidement à son sommet , eut un mal fou à aller encore plus loin .
Tragédie des Romantiques français .
Mais grande œuvre , quand même .

Lorenzo a dit…

Gérard je partage votre opinion. Dans la première mouture de Venise la Rouge, le jeune Musset parlait de chevaux à la place de bateaux. C'était bien aussi.

Gérard a dit…

J'ai complètement adoré ce film de Diane Kurys " Les enfants du siècle " , et c'est vraiment peu dire . La trop divine Juliette Binoche y joue une George Sand plus vraie que nature , et Benoît Magimel , encore un niveau au-dessus d'elle , un Musset admirable . Fou , désoeuvré , flamboyant , ténébreux , généreux , mais lucide . Admirable ! Ces Musset , c'était véritablement une grande famille ! Le film le suggère .

anita a dit…

....eh ! oui ....il fallait lire Musset !!! Décidément Venise me trouble à un point que je ne soupçonnais pas .....

anita

anita a dit…

....eh ! oui ....il fallait lire Musset !!! Décidément Venise me trouble à un point que je ne soupçonnais pas .....

anita

Lorenzo a dit…

Baudelaire aurait-il aimé Venise ? Mais peut-être y est il venu ? J'avoue que je ne sais pas grand chose de la vie de ce poète...

Anonyme a dit…

Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : " Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse !
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
C.B
Pour vous Lorenzo, c'est un de mes préférés !
M.17

Anonyme a dit…

Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : " Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse !
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
C.B
Pour vous Lorenzo, c'est un de mes préférés !
M.17

anita a dit…

est-ce de ma part , l'acte manqué ? "l'invitation au voyage " de Baudelaire peut évoquer Venise ... tout y est ...

anita

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires :