2 commentaires:
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...j'aime cette interprétation de Venise joyeusement colorée ...
anita -
N'est-ce pas. C'est un peintre de la sérénité tout à fait dans la lignée des védutistes italiens de cette école qui va de la fin du XIXe aux années 1950.
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
Bonjour Lorenzo !
Je suis parvenue à ce blog par les hasards du net mais quelle jolie découverte !
J'ai
essayé de laisser un premier commentaire mais apparemment il n'a pas été
publié(à moins qu'il n'y ait modération des commentaires)
Je suis
comme vous marquée du gêne de l'italianité (par ma mère piémontaise) et
j'assume pleinement depuis longtemps de me sentir bien avant l'heure
citoyenne européenne , pluriculturelle et fière de l'être .Je vis dans
le sud de la france ce qui me rapproche un peu culturellement de
l'Italie !
J'ai essayé de m'inscrire comme abonnée mais le lien n'a pas fonctionné :(
Je reviendrai vous rendre visite !
ciao Lorenzo !
C'est la boulangerie de "Rizzo" Cannaregio, Rio Terrà San Leonardo!
Anonimo Veneziano : c'est celle-là effectivement les pieds dans l'eau.
NicoleA
: Bonjour, le hasard fait bien les choses. Bienvenue sur Tramezzinimag.
Pour s'abonenr le lien automatique de blogspot ne fonctionne pas
toujours. Il faut cliquer sur le lien que j'ai ajouté en dessous. Merci
en tout cas de m'avoir signalé ce "bug". Il n'y a pas de censure des
commentaires, ce doit être un problème technique.Revenz quand vous
voulez !
J'hallucine... imaginez là-dessus le délire sécuritaire à la française : "risque élevé de court-circuit; on ferme le magasin"... NA !
C'est
souvent le hasard qui fait les rencontres sur internet. J'ai découvert
il y a peu les blogs d'une lectrice, folle de Venise comme nous tous,
qui réalise de merveilleux carnets de voyage, appels au rêve et à
l'évasion. J'ai le plaisir de vous présenter quelques extraits de son
travail, plein de poésie et d'humour. Ma passion pour les carnets
d'artiste que mes lecteurs connaissent est aujourd'hui comblée par la
contemplation de ce travail : le carnet d'artiste et Venise comme thème.
Puisque le bonheur véritable est fait de petites choses qui nous
enchantent et nous sotent de la grisaille habituelle, voilà de quoi être
heureux non ? Bonne visite de notre première exposition virtuelle de
l'année. 



En lien avec ses carnets de voyage, Stéphanie réalise aussi, avec son compagnon Tony
Mazzocchin, de sublimes cartes postales qui donnent des envies de
collection :


Comment zero commentaire pour ce merveilleux carnet de voyages?! merci de nous le faire découvrir, cher Lorenzo.
il faut laisser le temps aux lecteurs et je crois qu'il y a eu un problème avec les commentaires le lien ne fonctionnait pas c'est peut-être l'explication...

J'ai le plaisir de vous présenter quelques extraits de son
travail, plein de poésie et d'humour. Ma passion pour les carnets
d'artiste que mes lecteurs connaissent est aujourd'hui comblée par la
contemplation de ce travail : le carnet d'artiste et Venise comme thème.
Puisque le bonheur véritable est fait de petites choses qui nous
enchantent et nous sortent de la grisaille habituelle, voilà de quoi être
heureux non ?



En lien avec ses carnets de voyage, elle réalise aussi, avec son compagnon Tony
Mazzocchin, de sublimes cartes postales qui donnent des envies de
collection. Je rêve d'en recevoir et de les ajouter à ma collection... 


Un de ces petits maîtres qui enchantent aujourd'hui nos regards et
surent si bien transcrire la lumière dorée et l'air diaphane de la
Venise dont nous sommes fous, comme ils le furent. Vettore Zanetti (1864-1946) est présent dans de nombreuses collections publiques et privées.
Le trait d'un véritable écrivain , c'est comme le jet des lances de St Georges , plus bas dessinées .
Les graphes en imposent .
Javelot des plumes .
Et les trois paragraphes ci-dessus sont ceux d'un vrai poète .
C'est beau , car c'est direct !
Non , c'est très beau .
Quelle belle découverte que ces dessins de Tobiasse. Merci Lorenzo, belle journée à vous...
Le carnet est magnifique...c'est un dépaysement et un enchantement à chaque fois que je l'ouvre...et je l'ouvre très régulièrement !
Lorsque je travaillais à mon mémoire d'histoire de l'Art à Venise, j'avais devant moi une reproduction des différentes représentations de
l'histoire de Saint Georges avec le dragon, et l'une des oeuvres qui me touchaient le plus était celle de Paolo Ucello, conservée au musée Jacquemart-André, à Paris, devenu depuis un de mes lieux favoris dans la capitale.
Petit panneau de moins d'un mètre peint sur bois, dans les années 1440, certainement réduit et tronqué par des restaurations successives, le tableau avec ses archaïsmes et ses innovations, fait bien le lien entre la peinture du trecento, sur laquelle je travaillais et les innovations du quattrocento triomphant. Paolo Uccello (1397-1475) s'est inspiré de la littérature médiévale (c'est Jacques de Voragine, dans la Légende dorée, qui popularisera en 1265 cette belle histoire) mais il a aussi développé tout ce qui était connu à ce moment-là de la perspective et de la couleur.
On a du mal à imaginer en regardant les toiles de cette époque, qu'elles aient pu être révolutionnaires et scandaliser l’œil des amateurs. En l'occurrence, la recherche narrative du peintre se veut résolument nouvelle. Si l'artiste reste dans la filiation naturelle qui part de l'école gothique, avec la représentation d'une scène de la mythologie moderne, l'esprit de la chevalerie, le décor classique et la représentation toute aussi classique du monstre, la scénographie et le
décor architectural (avec l'essai de perspective) ouvrent la voie à une vision moderne de la représentation. Quelque chose de théâtral se dégage de ce merveilleux petit tableau. La Renaissance voire le baroque sont présents dans cette peinture.
Paolo Ucello est totalement florentin. Élève de Ghiberti, ami et condisciple de Donatello, il était membre de la compagnie des peintres de San Luca, qui était en contact avec la guilde vénitienne. Ce qui lui valut une embauche sur le chantier de rénovation de la basilique San Marco où il vint participer à la réalisation de mosaïques malheureusement disparues aujourd'hui. Son séjour à Venise (de 1425 à 1430) , lui permet de se
familiariser avec le travail de Gentile da Fabriano et Niccolò di Pietro, de Zanino di Pietro et de Jacobello del Fiore, mais aussi des premières manifestations de l'art de Pisanello et d'assister à l'épanouissement de ce qui a été appelé depuis le Gothique international dont il restera très imprégné.
En mars de cette année , au musée Jacquemart-André , les primitifs
italiens . Pour plusieurs mois . Bon , l'endroit est plein de mélancolie
, de grandeur artistique , de vieilles dames des beaux quartiers
discrètes et très distinguées et toujours amoureuses de leur cher Paris .
L'endroit est magnifique !
Je ne le connaissais pas .
Mais
le plus somptueux , c'est vraiment cette double volée d'escaliers
symétriques , le patio , où le marbre soutient avec une extraordinaire
légèreté la fresque Contarini sur Henri III .
Quelle merveille !
Mais quelle merveille !
J'en suis toujours à me demander comment ils ont fait pour l'arracher , la décrocher , la reprendre , lui donner cet éclat .
Admiratif !
Les Primitifs italiens , boulevard Haussmann .
Tant d'heures passées devant ces peintures... Mais là n'est pas le sujet de mon commentaire : le thème c'est "souvenir souvenir"... Vous êtes de Bordeaux, et vous avez "fait" histoire de l'art... Vous êtes plus jeune que moi, mais peut-être avez-vous connu le professeur Pariset (qui faisait de mon temps un cours sur l'architecture anglaise !!!) Cousset qui était alors assistant (enfin de mon temps) et m'a fait découvrir la peinture française du XIXème, j'ai planché sur un printemps de Millet que je revois toujours avec émotion... et le professeur Gardelle qui faisait de l'art médiéval... Si je cite tous ces noms (j'ai oublié les autres) c'est que c'est grâce à eux que j'ai fait à 18 ans à peine mon premier voyage en Italie, la Toscane avec eux ça a été une révélation, Cimabue, Fra Angelico dans le cloître San Marco, Sinne, quelles émotions imaginez un peu !!! Et ensuite, lorsque je suis tombée amoureuse, la première chose que j'ai faite c'était d'y trainer mon amoureux transi... Résultat des courses pendant trente ans, nous n'avons eu de cesse que d'y retourner, encore et encore !! Je leur dois une fière chandelle à ces vieux messieurs (enfin Cousset à l'époque il était jeune !)
Petit complément pour Gérard à propos de Jacquemart André : moi j'adore y retourner souvent, pour leurs expositions de très belle tenue (Van Dyck était magnifique) et pour jouer jusqu'au bout à la "vieille dame"... prendre le thé sous les superbes Tiepolo c'est un plaisir qui ne se boude pas !!! autrefois il y avait là des scones inimitables, mais on y déguste encore d'excellentes pâitsseries !!!
It's a really nice video, isn't it?
:-)
Ce matin dans l'émission "Esprit Critique" sur France Inter le petit reportage d'Eric Valmir ( journaliste dont vous avez déja parlé ici) consacré à l'ouverture de la saison 2009 de la Fenice était très plaisant !
Eric Valmir est un excellent chroniqueur et il a su parfaitement appréhender l'Italie et les italiens, sans le mépris déguisé ou au mieux amusé de la plupart des journalistes français. Et en plus il écrit bien.