 Cette
 longue citation me revient en mémoire au moment où Venise est comme 
métamorphosée par l'été de la Saint Martin, cette traditionnelle 
embellie du climat chaque année au moment où les petits vénitiens 
s'apprêtent à fêter San Martino.
 Ce n'est pas une belle journée d'automne, c'est plus que ça. Un soleil 
ardent, un air plus léger, une douceur souriante qui rend joyeux comme 
aux premiers jours de juillet... Je l'ai déjà publié sur ce site mais je
 ne résiste pas. Elle est extraite du livre "Venise" de Eric Ollivier :
Cette
 longue citation me revient en mémoire au moment où Venise est comme 
métamorphosée par l'été de la Saint Martin, cette traditionnelle 
embellie du climat chaque année au moment où les petits vénitiens 
s'apprêtent à fêter San Martino.
 Ce n'est pas une belle journée d'automne, c'est plus que ça. Un soleil 
ardent, un air plus léger, une douceur souriante qui rend joyeux comme 
aux premiers jours de juillet... Je l'ai déjà publié sur ce site mais je
 ne résiste pas. Elle est extraite du livre "Venise" de Eric Ollivier :  
"Venise
 est plus qu’une ville, c’est un état d’esprit, une merveilleuse idée 
humaine. Une invention géniale. Elle est le refuge parfait du solitaire.
 Elle sait s’en emparer et le prend dans ses tentacules. On ne rencontre
 jamais mieux Venise que seul et sans but. Le cafard, la malinconia est 
un art vénitien. Cet état atroce et merveilleux, le solitaire s’y 
accroche car il y trouve un délicieux bonheur, une richesse unique. 
Triste et joyeux presque simultanément, le malade de Venise s’enrichit 
d’heures en heures de sensations spécifiques. Il repartira – s’il repart
 – en paix avec lui-même, harmonisé, rédimé, apaisé et riche d’une 
richesse intérieure très enviable de nos jours."
 
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