










Sur une chanson de Doris Day, "It's magic" (1948)
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE











Dernière chose, bien que vous ayez hâte de monter dans un bateau dès que vous arrivez face à la lagune, ne vous faites pas avoir par le motoscafo qui assure la navette entre l'aéroport et le centre historique. Il est lent, fort cher et passe par toutes les îles. Si vous n'avez pas les moyens de prendre un bateau-taxi, prenez le bus. Il est rapide, confortable et pas cher du tout. Quelques vingt minutes plus tard, vous serez piazzale Roma.
à exploser et leur parfum entêtant se mêlera bientôt aux odeurs venus de la mer. C'est le moment que je préfère à Venise, un temps plein de promesses. la lumière se fait joyeuse, les gens sont souriants, partout les oiseaux chantent. Non, je ne cherche pas à faire du Charles Trenet, c'est simplement la joie du printemps qui renait et embellit la ville. Cela me rend lyrique. Que voulez-vous on se refait pas... Laissez-moi vous donner les derniers sujets dont on parle le matin au café ou le soir à la passegiatta.
Le Gazzettino se fait l'écho depuis un certain temps des ouvertures de commerces bien plus que des fermetures. Sage attitude qui tempère le pessimisme ambiant. Plusieurs bars et restaurants ont rouvert leurs portes ces derniers mois et le journal leur souhaite une longue vie. Le dernier en date est un bar sympathique qui après avoir existé vraisemblablement depuis plusieurs siècles, avait fermé ses portes suite au décès de son ancien tenancier. Il vient d'être transformé mais sur la base d'études très sérieuses faites par les propriétaires dans les archives d'Etat de la Sérénissime et dans les bibliothèques privées ! Il s'agit du bàcaro Risorto, sur le campo San Provolo. Tenu par les frères Jacopo et Mattia Sopradassi avec le soutien de la mamma, la signora Monica. Un local typique où sont servis tout un tas de plats typiques des osterie vénitiennes dans la grande tradition. Le journal parle d'une "autentica venezianità" . Pour accompagner ces gourmandises, vous aurez à votre disposition une large sélection des meilleurs vins du cru mais aussi du monde entier et notamment d'Argentine. J'irai essayer cette nouvelle adresse lors de mon prochain séjour comme ça, je pourrais vous en dire davantage...(plus qu'un mois !).
Al graspa de uoa, une auberge sympathique du Rialto, vient d’être fermée sur ordre des services sanitaires suite à la dé -couverte dans une chambre d’une colonie de punaises assez virulente. Tout le monde sait que ces bestioles qui aiment l’humidité et la chaleur sont assez faciles à chasser et qu’il suffit d’une bonne désinfection pour que le mal soit enrayé. Pourtant l’USSL en a décidé autrement forçant les nombreux clients à quitter l’hôtel manu militari en dépit de leurs protestations. C’est la première fois qu’une telle mesure est prise pour un hôtel de cette catégorie, récemment refait et d’une certaine qualité (la chambre double est à 270 euros la nuit pour un confort ma foi apparemment assez développé). J’ai connu des problèmes d’invasion de punaises du côté de Cannaregio mais c'était dans de petits hôtels mal tenus. Al graspa de uoa, c’est assez surprenant ! Il faudra au moins deux mois selon les propriétaires pour que les services sanitaires soient certains de la désinfection totale de l’établissement…
Je vous avais parlé il y a un certain temps d'un B&B; de qualité tenu par des japonais, le Fujiyama, au 2727A calle lunga san Barnaba, à Dorsoduro. Il vient d'être classé parmi les meilleurs d'Italie. Cela ne m'étonne guère. Bien placé, joliment décoré (et très propre), il accueille les voyageurs comme seuls les enfants du soleil levant savent le faire. Discrétion et raffinement. Le prix demeure raisonnable même en haute saison (de 80 à 140 euros la nuit) avec un petit déjeuner, chaque chambre a sa salle de bains privée garnie de savonnettes, de shampoing et de bonnes serviettes, la télévision et l'air conditionné. On y fait le ménage chaque jour comme à l'hôtel. Pour ceux qui ne savent pas où descendre et qui ne veulent pas y laisser leurs économies.
Le pétulant Umberto Sartori a fait parlé de lui samedi. Il rencontrait avec d’autres membres du Comité de Salut Public qu’il a fondé il y a quelques années déjà et dont votre humble serviteur fait partie. Il venait à la rencontre des vénitiens mais aussi des touristes pour expliquer ou rappeler les dangers qui menacent la cité des doges. Etaient au programme : le problème des grands navires qui perturbent les flots de la lagune, les moteurs des bateaux qui circulent trop vite dans les canaux de la ville et contribuent à déstabiliser les fondations des bâtiments, les cocktails de produits et résidus chimiques qui depuis quelques années attaquent à une vitesse vertigineuse les pierres détruisant sculptures et bas-reliefs des façades, même le pont de Calatrava qui se fait attendre était dénoncé. Il a obtenu tellement de signatures que la pétition présentée pourra enfin être présentée au Président du Conseil pour que soit enfin déclaré l’état d’urgence que l’organisation réclame depuis longtemps. Et contrairement aux mauvaises langues, Sartori et son groupe ne sont pas des passéistes uniquement préoccupés par la sauvegarde des pierres qui partent en poussière à grande vitesse. Il a été un des premiers à tirer la sonnette d'alarme et ses propos sont toujours parfaitement bien documentés, explicités et commentés. Rien n'est laissé au hasard.
La pluie ne cesse de tomber. le ciel est bas. Gris sale. La lagune a pris des teintes vert foncé. Peu de monde sur les Schiavoni. Les cafés sont remplis et la buée sur les vitres donne une impression irréelle à ces lieux illuminés où vénitiens et touristes se réfugient quand le temps est mauvais. Un chien traverse seul le campo que je vois de la fenêtre. Il ne fait pas vraiment froid mais l'humidité est désagréable. Mieux vaut avoir de bonne chaussures. Pour le promeneur tout s'achève lorsque ses pieds ont froid. Nous sommes bien au chaud dans la maison. Certains sont dans le salon et bouquinent. Mario Lanza chante "you are my love" sur Yahoo.launchcast.radio. Le programme de cette radio en ligne va parfaitement avec l'atmosphère de ce dimanche tranquille.



Même sous la pluie, la ville est belle. Peut-être même davantage sous certains aspects.
Bon, ce n'est pas un conseil, mais si vous vous sentez esseulé(e) dans votre voiture-sleeping(*) lors de votre prochain voyage à Venise, pourquoi ne pas vous plonger dans la lecture de ce roman comme cela vous nous en ferez le compte-rendu ? Moi je crains le pire mais bon après tout, ce n'est peut-être pas si nul que la couverture veut bien le suggérer...
En voici la liste avec les dates de leur investiture. Certains ont régné longtemps (le record étant une vingtaine d’années), d'autres seulement quelques mois. L'un d'entre eux qui rêvait de confisquer le corno pour l'usage exclusif de sa famille en s'appropriant le pouvoir ad vitam æternam en perdit la tête, après moins d'un an de règne.
Je ne sais pas vous, mais nous ici, lorsqu'un visiteur imprévu sonne à
la porte à peu près à l'heure du dîner, il nous est difficile de
l'accueillir sans lui proposer de rester dîner. Comme notre vie à Venise
est en général sous le signe du farniente et que nous réduisons notre
vie mondaine à un niveau genre en-dessous de zero, j'ai pris
l'habitude de remplir mes placards d'ingrédients-secours qui me
permettent d 'improviser un repas chic pour six, huit ou quinze. C'est
vrai que la plupart du temps la cuisine de la Toletta se remplit du doux
parfum des spaghettis à l'ail ou au sugo al tonno, mais la pasta à chaque repas ça peut finir par lasser. Il y a tellement de trucs comme dirait ma fille Constance qui peuvent rendre un repas improvisé digne de Lucullus.
La maison Prada
a sorti il y a quelques temps un magnifique sac à main en toile qui a
eu un succès fou au Japon notamment. Le thème : Venise évidemment. Une
réussite. C'est aujourd'hui un objet "vintage" comme on dit
aujourd'hui, très recherché car édité à un tirage limité. Si vous le
trouvez sur ebay ou dans une brocante ou vide-grenier, n'hésitez pas une
seconde, achetez-le ! 
L'équivalent de la population entière de Venise était sur la Piazza chaque jour pour assister aux défilés et autres manifestations du carnaval. Et à certains moments, la police ferroviaire, mise en état d'alerte permanente pendant ces onze jours, dénombrait des mouvements de foules dépassant parfois les 50.000 personnes sur les quais et dans le hall de la Stazione Sta Lucia !

Vingt cinq mille Bellini ont été servis aux vénitiens et aux touristes pendant le carnaval au "Bellini Bar", installé à l'ombre du campanile de San Marco, entre le 9 et le 20 février. "Les trois barmen, explique Lorenzo Canella, le dynamique président de la société vinicole qui porte son nom, ont débouché sans interruption des bouteilles de Bellini à l'intérieur d'un espace décoré dans le style Liberty par la société Eta Beta Produzioni". Ce partenaire officiel du carnaval a ainsi repris l'antique tradition de l'ombra sous le campanile. Le Bellini en bouteille qu'il fabrique, version semi-industrielle de l'apéritif inventé par Arrigo Cipriani (à base de jus de pêche blanche fraîche et de prosecco) est aujourd'hui commercialisé dans le monde entier. "Notre produit fête ses vingt ans avec un goût davantage parfumé, continue Lorenzo Canella : "ingrédient fondamental de la préparation du Bellini, les pêches sont sélectionnées et cueillies lorsqu'elles arrivent à pleine maturité, lorsqu'elles sont gavées de sucre et donc ultra parfumées". Aucun conservateur ni additifs chimiques pour ne pas détériorer le goût finalement très proche du Bellini frais du Cipriani ou du Danieli. Goûtez et vous m'en direz des nouvelles. La Maison Canella a ajouté à son catalogue le Rossini et le Mimosa, deux autres apéritifs vénitiens. Salute !