
Le Doge et la dogaresse  étaient là, parmi le peuple rassemblé sur la Piazza San Marco, pour  accueillir les masques les plus originaux et le cortège traditionnel des  Maries, conduites par le Maestro Bruno Tosi.  La pluie avait bien voulu cesser. On notait moins de costumes que les  autres années. Moins de monde aussi semblait-il. Mais la fête n'est pas  finie, il y en a encore pour une semaine. jusqu'à mardi gras. Le temps  de gonfler les effectifs au fur et à mesure des attractions nouvelles.
Je reçois de nombreux clichés. Tous ne pourront pas être publiés. Merci en tout cas à ceux qui ont pensé à Tramezzinimag. Je ne suis pas particulièrement attiré par cette manifestation, vaste défoulement collectif,
où  aux somptueux et très originaux costumes de certains, très élaborés,  véritables pièces d'art, se mêle de plus en plus des déguisements  ridicules, grotesques qui tiennent davantage du travestissement obscène  que de l'esthétique traditionnelle des fêtes vénitiennes. Vieille  polémique en vérité. Michey, Pierrot et les travelos font ils partie du  paysage carnavalesque vénitien où doit on les laisser à Munich ou à Rio ?  Les reconstitutions historiques mises en place depuis quelques années  ne sont-elles pas des défilés à la Walt Disney  pour touristes gogo en quête de dépaysement ? Et si les travestis, les  costumes sans attache avec l'histoire de la Sérénissime étaient le  dernier rempart contre la commercialisation et la Lasvegasition de Venise ? 
Je reçois de nombreux clichés. Tous ne pourront pas être publiés. Merci en tout cas à ceux qui ont pensé à Tramezzinimag. Je ne suis pas particulièrement attiré par cette manifestation, vaste défoulement collectif,
où  aux somptueux et très originaux costumes de certains, très élaborés,  véritables pièces d'art, se mêle de plus en plus des déguisements  ridicules, grotesques qui tiennent davantage du travestissement obscène  que de l'esthétique traditionnelle des fêtes vénitiennes. Vieille  polémique en vérité. Michey, Pierrot et les travelos font ils partie du  paysage carnavalesque vénitien où doit on les laisser à Munich ou à Rio ?  Les reconstitutions historiques mises en place depuis quelques années  ne sont-elles pas des défilés à la Walt Disney  pour touristes gogo en quête de dépaysement ? Et si les travestis, les  costumes sans attache avec l'histoire de la Sérénissime étaient le  dernier rempart contre la commercialisation et la Lasvegasition de Venise ? 
L'essentiel  est de s'amuser. De se bien amuser. Et tant pis q'il y a du grotesque,  du vulgaire et de l'obscène. Derrière les masques, laissons les foules  de laisser un peu aller. Contre la grisaille et la tristesse des jours  ordinaires... 




 
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires :