Un
passant qui marche dans la rue, les mains dans les poches et qui croise
un autre passant. La vision d'un quotidien ordinaire...
Ce n'est plus
l'hiver, mais pas tout à fait le printemps encore. La lumière irisée est
remplie de promesses. Il fera bientôt très doux. C'est sûrement le
matin. Froid mais sec. On doit voir les montagnes enneigées au fond de
la lagune, paysage merveilleux qui renvoie aux images antiques. Les vedute médiévales où, derrière une foule de vénitiens qui s'affairent sur la Piazzetta,
derrière les galions des marchands du levant et les gondoles
patriciennes, derrière les campaniles et les palais triomphants, se
dessinent les majestueuses Dolomites.
Parfois, souvent à la fin de
l'hiver et au printemps, les montagnes apparaissent clairement. A les
voir se détacher de l'horizon et par la magie d'une illusion optique, on
pourrait les croire encore plus proches, comme surgies des eaux de la
lagune, plantées du côté de Torcello. La merveilleuse gravure médiévale
retranscrit avec le style de l'époque cette vision splendide. Le jeune
homme au pull vert qui va d'un pas décidé est peut-être en train de
penser aux magnifiques paysages du côté de Cadore ou de Sappada, entre Agordo et Asiago...
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