8 commentaires:
- Enchantée... de découvrir ce blog, de pouvoir garder un oeil à Venise, dont je suis, comme tant d'autres, une amoureuse fervente. Je le mets tout de suite dans mes favoris ; j'y apprends ce que je n'avais jamais compris ( sans être dérangée par la bizarrerie! ), la logique étrange des numéros de ligne des vaporetti, j'y trouve matière à lecture et à réflexion. Je reviendrai y passer du temps, j'irai fouiller dans les liens nombreux que vous proposez, et je vous remercie de ce lien précieux avec ce lieu précieux. Je me permets de mettre ce blog dans mes liens, espérant que cela ne vous ennuie pas.
- Tes photos sont trop belles, et je te les emprunte régulièrement, en te citant bien sur... Le bonheur d'être à Venise au quotidien grâce à toi...
- ce ne sont pas toujours les miennes. Souvent des photos que j'emprunte moi aussi au hasard du net à des inconnus ou à mes amis qui ont la gentillesse de me les adresser. Dans la mesure du possible j'en indique la provenance et l'auteur.
- Je souhaite non pas "réagir" (ce qui constitue vraiment l'antipode de tout esprit véritablement enclin à réfléchir) mais évoquer cette nostalgie de la Venise d'antan qui vous habite. J'ai 29 ans : et ce regret du disparu qui transparaît dans vos souvenirs se retrouve parfois dans mes pensées historiennes. Je me souviens de cet enthousiasme pour l'histoire qui a bercé mon enfance, quelque puéril qu'il fût, et des décombres chronologiques et mémoriels dans lesquels on se repaît. Cette décrépitude des lieux intellectuels a ceci commun avec les "espaces vécus" qu'elle nous ôte un peu de notre mémoire collective ou plutôt de notre imaginaire mental.
- Nulle nostalgie en fait si ce n'est celle liée à un temps à jamais enfoui qui fut celui de mes jeunes années heureuses et pleines d'enseignements nouveaux quand je vivais, j'aimais et j'étudiais à Venise. Ensuite, nostalgie de ce que j'imagine avoir été la ville (et la vie dans cette ville) de mes ancêtres dont le sang qui coule dans mes veines s'échauffe depuis toujours quand j'approche de la lagune. Pour le reste, le quotidien, la vie courante, la Venise d'aujourd'hui vaut aussi parce qu'elle est d'aujourd'hui, palpable, ordinaire et en devenir. L'histoire ne doit pas nous être regret mais espoir n'est ce pas ! Espérer toujours que les nouvelles générations sauront tirer du passé les meilleures leçons et innover inventer bâtir pour réussir là où ceux d'avant n'ont pas su ou pas pu.
- Ce sottoporgo figure dans une séquence de "Mort à Venise" où Gustav Aschenbach suit Tadszio dans une Venise spectrale.
- Aie aie mon cher Lorenzo, vous venez d'associer deux mots dans une
expression qui m'exaspère : les "leçons de l'histoire"... je vous
expliquerai un jour pourquoi : ce soir, disons seulement que le
déterminisme n'est pas une clé de compréhension du passé.
Si si le passé est regret et fol espoir puisque le regard de l'historien pas plus que celui de l'acteur ne peuvent en restituer la richesse. Toute la beauté de l'histoire réside dans cet aspect révolu du passé et l'impossibilité de le rendre tout à fait. D'où la nécessité d'avoir un regard plus riche.
Pour l'avenir, la question est plus personnelle qu'historienne. - Mais que c'est beau...
Merci Lorenzo!
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