Une Venise imaginée, recréée, féérique et fantastique, comme en rêve...
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
Une Venise imaginée, recréée, féérique et fantastique,
Une lectrice me demande dans un mail la recette du panettone. Je ne sais pas si la mienne est l'authentique, mais elle n'est pas difficile à réussir, bien qu'assez longue, et le résultat est probant puisque tout le monde en redemande. Dans la foulée, voici aussi ma recette de blinis express, quand il faut concocter au dernier moment un dîner select et que les magasins sont fermés....
Faire tiédir le lait. Hors du feu y faire dissoudre la levure. Mélanger la farine, le sucre, les œufs, les raisins secs, une pincée de noix muscade , une pincée de sel et le zeste du citron. Bien mélangez jusqu'à obtenir une pâte lisse. Ajoutez le lait avec la levure et mélangez le tout. C'est plus facile avec un robot mais cela peut se faire à la main. Couvrez l'appareil obtenu et laissez reposer 30 minutes dans un endroit chaud. Dans un four préchauffé à 180° C, faire cuire les petits panettone pendant 20 à 30 minutes dans des petits moules à brioche ou mieux dans des moules en bois fin comme on en trouve dans le nord de l'Italie que vous aurez au préalable beurrés et farinés. Laissez tiédir avant de démouler. Nous les enveloppons de papier de soie retenus par des noeuds de raphia, après les avoir recouvert de sucre glace. La version sans raisins et fruits confits ressemble au pandoro que les enfants souvent préfèrent. En tout cas c'est délicieux avec du chocolat chaud ou un bon cappuccino !
Mélanger les ingrédients jusqu'à obtenir une pâte lisse à peine plus épaisse qu'une pâte à crêpe normale. Mettre au frais 1 heure à reposer. Faites les blinis dans une petite poêle graissée. Ils gonflent, prennent une jolie couleur jaune doré et sont délicieux. Quand on sait que la véritable recette demande plusieurs heures de travail...
Connaissez-vous
le Studio Azzurro ? Ce groupe de vidéastes milanais, qui depuis plus de
vingt ans répand dans le monde une vision souvent très poétique de la
vidéo, utilisant tous les moyens techniques imaginables. J'ai retrouvé
hier soir, en fouillant dans ma grande malle débordant de souvenirs
vénitiens, le carton d'une exposition qui eut lieu en 1984 au Palais
Fortuny - qui vient de rouvrir ses portes après sa restauration-. Dans
la grande salle du rez-de-chaussée, donnant directement sur le campo,
une installation vidéo étonnante attira des visiteurs ébahis.
Le Studio Azzurro a été fondé à Milan en 1982 par le photographe Fabio Cirifino, le producteur de cinéma Paolo Rosa et le graphiste Leonardo Sangiorgi.
Leurs premiers travaux comme celui présenté à Venise utilisaient de
nombreux moniteurs pour des installations video environnementales. Ils
ont participé très vite à un grand nombre d'évènements artistiques,
performances, spectacles, scénographies. En 1995 ils sont rejoints par Stefano Roveda, spécialiste de l'interactivité. Depuis le Studio Azzurro a produit une série de nouveaux travaux basés sur leur concept-clé : "l'interactivité". 
Aurelio Gravina,
swimming for an hour. 
posted by lorenzo at 22:15*
Venezia,15 ottobre 2003
Al signor Sindaco del Comune di Venezia, Commissario Straordinario del Governo per il Moto Ondoso.Con la presente segnaliamo il gravissimo decadimento di larga parte dei silicati (mattoni) e dei carbonati di calcio (marmi e pietra d'Istria) che costituiscono il corpo edificato del centro storico di Venezia. Come viene esposto nell'allegata "Relazione Chimica" (all. 1) e illustrato nella documentazione fotografica e video (all. CDROM), moltissimi mattoni dei piani bassi degli edifici in tutta la città presentano avanzato stato di disgregazione per idrolisi, mentre i marmi e le pietre d'Istria dimostrano un altrettanto rilevante grado di degrado superficiale e strutturale per solfatazione ovvero trasformazione in gesso. .
Relazione di Umberto Sartori
"Tengo sotto osservazione, documento e pubblico lo stato della città da alcuni anni, dapprima per mia iniziativa e in seguito su incarico del Comitato Spontaneo per la Difesa di Venezia. Testimonio che solo negli ultimi due anni i fenomeni disgregativi hanno assunto il carattere di diffusione, rapidità e profondità che li rende oggi il più' immediato ed effettivo pericolo per la sopravvivenza di Venezia come centro edificato. I rilievi effettuati nel maggio 2003 mi hanno indotto a costituire un nuovo Comitato, denominato di Salute Pubblica per sottolineare la gravità dello stato di fatto che rilevo, documento e denuncio come drammatica". Noto che le disgregazioni osservate sono dovute a reazione chimica tra le piogge acide e i sali che compongono le pietre edificatorie e ornamentali (vedi all. “Relazione Chimica”), il drastico aggravamento del fenomeno a nostro modo di vedere deve essere posto in relazione con l'aumento del traffico marittimo nel porto per i seguenti motivi :
1 - La peculiare conformazione logistica fa di Venezia insulare un microclima meteorologico poco influenzato dall'atmosfera continentale. D’altro lato, risulta estremamente rilevante ciò che in tale microclima viene immesso dal suo interno.
2 - Le macchine navali, anche quando alimentate a gasolio, emettono ciascuna inquinanti solfo-cabro-nitrici equivalenti alle emissioni di migliaia di TIR.
3 - Nella maggior parte dei casi tali macchine sono invece alimentate con "bunker fuel", un olio pesante a bassissimo prezzo che nella combustione rilascia quantitativi di solfati e nitrati particolarmente ingenti.
4 - Negli ultimi tre anni si è verificato un notevole incremento del traffico navale, con particolare riguardo alle enormi navi da crociera e ai traghetti adriatici (questi ultimi in maggioranza effettuati con imbarcazioni desuete alimentate esclusivamente con bunker fuel).
5 - Il numero di passeggeri sbarcati dalle grandi navi ha prodotto come conseguenza il moltiplicarsi sfrenato della flottiglia locale di imbarcazioni a motore diesel e benzina per il loro smistamento in città e nelle isole nonché per l'approvvigionamento merci.
6 - L'aumento di reddito indotto sulla popolazione dall'incremento dell'afflusso turistico ha moltiplicato il numero di possessori di imbarcazioni private a motore, ed elevato la potenza e quindi la capacità inquinante dei motori stessi.
Il Comitato individua come essenziale al salvataggio in extremis di Venezia una nuova regolamentazione del traffico a motore nell'ambito interno e lagunare. Per rendere operativa ed efficace tale regolamentazione il Comitato stesso chiede di poter conferire con Lei al fine di illustrare le proposte di soluzione. A titolo informativo comunichiamo di essere in procinto di esporre quanto sopra al Magistrato alle Acque, con particolare riguardo ai lavori marittimi e lagunari che riteniamo necessari al Progetto per il Salvataggio in extremis di Venezia, e di avere già depositato i materiali e le bozze alle seguenti autorità cittadine :
Nucleo Carabinieri per la Tutela del Patrimonio Artistico
Sovrintendenza ai Beni Architettonici Capitaneria di Porto
Autorità Portuale - Ente PortoIl materiale documentario contenuto nel CDROM allegato viene aggiornato sul sito http://savevenice.net.Per il Comitato di Salute Pubblica __________________________________________________________________________Umberto Sartori n. Ve 7/7/1953 – res. Ve DD. 604 - venetian@ombra.net - mob. 3489298579
C'est possible. Mais la circulation, je ne la vois pas ; îles ou insulae sont à la fois délabrées et englouties ; vie de quartier, il n'y a pas un chat. Est-ce vraiment ça, la ville du futur ? Oui, une présence, il y en a une, là au coin, la dernière qui attend (les autres sont déjà en Amérique) : l'orbite gauche est vide, l’œil droit a été peint par un fou... Elle vacille, ma dernière statue, sous les coups de la bora. Le vent arrache la peau, s'engouffre entre les murs resserrés, force les entrées du dédale. Entrer ou renoncer ? Je touche le mur de brique, friable, tendre et humide : l'accès s'ouvre, nous aspire. C'est bien elle, la ville "sex-femelle" d'Apollinaire et de tous ceux qui l'effleurent avec un peu d'amour, le soir qu'il faut. "Soir dément", comme on dit ici, froid et désert : un quelconque dimanche d'hiver, première lune du nouveau janvier.
De la fenêtre de l'auberge, je suis du regard deux gamins dehors, dans l'obscurité, sur le bord de l'eau : ils vont et viennent sur la pointe des pieds, sans but et sans interdiction. Ils s'arrêtent où cela leur chante, ils regardent, éblouis : jeux superposés de rives, grands palais blancs, campaniles morts. Désespoir pour cette infinité de choses à voir, tourment pour celles que je ne verrai jamais. Je n'habiterai jamais assez Venise.
Tout à coup, selon les deux énergumènes, "c'est l'heure" ! Il faut sortir par la porte de derrière : on ferme, on ferme... Je m'enfonce dans de petites cours de prison, je réapparais le long des arches sonores. Dans le noir, tout se découvre : les pierres gonflées, soulevées et comme éclatées, les murs ruinés, les couches superposées du temps et de l'incurie ; chaque cour a son désastre. Un peu plus loin, une suite de palais, sans une lumière : au-dessus, de petites arcades, bancales ; combien de gens y ont-ils dormi tranquillement et y rêvent toujours, malgré ces trous lépreux. Tandis que, sur l'autre rive, les voix se précisent : voix slaves, de femmes, russes peut-être. Elles suivent d'étranges cercles comme dans les figures d'un ballet : jeunes ou pas, elles aussi essayent. Et se perdent.
Felice Natale Lorenzo
Felice Natale ! Mille grazie Guillaume