Vous allez dire que le sujet de ce petit film du talentueux Jamin Winans n'a rien à voir avec Venise et nos préoccupations habituelles ici sur TraMeZziniMag, mais depuis plusieurs mois que cette vidéo circule sur DailyMotion, je ne résiste pas à la joie de vous la faire connaître. C'est l'article posté récemment sur la chute d'un morceau du palais ducal qui ramène à la fameuse histoire du panneau :
"Pericolo : caduta angeli"
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5 commentaires:
- Vive la France ! On vient de gagner les Black au rugby ...un peu comme la première fois que je suis arrivé à Venise ...Magique ....
- En tant qu'homme du Sud-Ouest,ancien élève d'un collège anglais où ce sport servait de laisser-passer, je suis ravi de l'intérêt que l'on semble prendre pour le rugby. Mais le battage médiatique, l'omniprésence dans les médias, dans la rue, les vitrines des magasins, les cafés et même les écoles de cette coupe du monde m’écœure parce que le fric et la mode se sont emparés d'un jeu d'amateur, resté longtemps pur honnête et magnifiquement esthétique. On a fait de ce rugby là un produit commercial, et ce sport n'est plus qu'un prétexte à laver les cerveaux des masses et remplir les comptes en banque de certains petits malines. Comme le foot ou le basket. Écœurant. Je ne me réjouis donc pas cher lecteur. Non pas que je ne sois pas content pour l'équipe de France mais parce que je suis triste de ce qu'on a fait de ce sport en le professionnalisant et en le médiatisant à outrance. Et puis je ne peux pas m'empêcher de me hérisser quand tout depuis des semaines tend vers un bourrage de crâne calculé, un lavage de cerveaux lamentable. Je reste dubitatif et méfiant quant aux intentions qui ont présidé à la mise en avant de cet évènement. Alors non je me réjouis pas plus particulièrement ce soir de la victoire de la France que de celle d'une petite équipe de poule Z ou Y (c'est bien comme cela n'est ce pas qu'on classifie les équipes amateurs) à Brive La Gaillarde ou à Triffouilly les Oies ! A propos, aviez vous lu mon article sur le rugby à Venise ? Un rugby amateur celui-là, un vrai quoi...
- bonjour par un hasard de goggle je decouvre votre blog je suis christophe Airaud et nous avons vecu il Y a disons quelques années la mostra de venise souvenirs si vs le voullez contactez moi christophe
- une adresse mail aiderait surement airaud@noos.fr christophe
- quelle merveille que le net : retrouver mille ans plus tard des êtres chers et renouer avec un passé encore présent dans sa mémoire !




L'ancienne église n'était toujours qu'un ancien cinéma porno fermé pour vétusté. le seul bar sympa, c'était les "Do' draghi" de 






corps
des sapeurs-pompiers de New York, mais aussi pour réunir des fonds pour
permettre aux orphelins de ces pompiers de bénéficier de bourses
d'études et pour les enfants du Togo. Six étapes dont une à West-Point, la fameuse école militaire américaine. parmi les rameurs, il y a trois gondoliers américains : 



De
tout temps, la Giudecca a été un quartier de rencontres et de mélanges.
Des familles de pêcheurs et d’ouvriers cohabitaient avec des familles
patriciennes qui avaient bâti là des demeures somptueuses au milieu de
grands et magnifiques jardins. L’air y était plus pur disait-on, et bien
meilleur pour aider les enfants à grandir. Il y a avait des couvents
mais aussi des casini, ces villégiatures de plaisir qui
n’étaient pas toujours - contrairement à ce que certains esprits salaces
aiment à faire croire - des bordels de luxe. On trouvait aussi
beaucoup de potagers et de vergers, des vignes même. Un lieu de
villégiature encore lié à la simplicité rurale des premiers temps. Puis
avec la chute de la République, l'occupation autrichienne, la misère
galopante, la Giudecca est devenue un monde à part. Le refuge d’un
peuple en haillons dont les enfants souvent réduits à la mendicité
partaient en barque le matin pour essayer de gagner trois sous à la
porte des auberges de luxe où à la sortie des restaurants et des
théâtres. Des chantiers de construction navale, des ateliers industriels
et les fameux moulins drainaient un prolétariat mal payé et mal nourri
qui contrastait avec l’image laissée par l’histoire de ce peuple
grandiose. Les choses se sont heureusement améliorées. On vit
aujourd'hui aussi confortablement à la Giudecca que du côté de Dorsoduro
ou de San Polo.
Les
logements y sont même le plus souvent rénovés. Des constructions neuves
à l’architecture osée bien que toujours inspirée par le modèle vénitien
abritent de nombreuses familles et il reste encore davantage
d’autochtones que d’étrangers.

