A
Venise, les jeunes enfants apprennent à voguer comme ailleurs on
s'initie au vélo et pour beaucoup de jeunes vénitiens, c'est vite une
passion.
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
Ils
ne se déplaçaient jamais sans leur crochet qui permettent de retenir le
bateau près de la rive en attendant qu'il finisse d'accoster. On dit
que ce qont parfois d'anciens gondoliers. Ils rendent des menus
services, portent les bagages ou font des courses. Ils sont en général
plutôt jeunes. mais celui-ci a bien vieilli et bien nourri, il mérite un
peu de repos.



Cette librairie unique en son genre qui s'ouvre sur l'eau du canal (vous pouvez y accéder par l'entrée d'eau comme par la porte qui donne sur la rue) et vous y trouverez, outre un accueil succulent, des trésors. Librairie généraliste, "l'Acqua alta" a énormément de choses sur Venise bien sur, mais aussi des livres pour enfants, des romans et de la poésie et un rayon de livres érotiques que le patron a l'air de particulièrement aimer montrer. Ce n'est pas touristique, c'est totalement vénitien (beaucoup d'ouvrages en dialecte). Et puis, depuis quelques temps, pour les routards et les étudiants, par nature peu argentés, Luigi Frizzo propose de jolies chambres bien aménagées avec petit-déjeuner, à 15 euros la nuit (mais oui le tarif moyen sans le zéro ou les zéros après) juste en face de la librairie. Contrairement à l'usage longtemps en vigueur à la librairie parisienne Shakespeare and co qui propose des lits parmi les livres, vous n'êtes pas tenu de lire un ouvrage pendant la nuit pour en faire le commentaire au petit-déjeuner ! Avec la Librairie Filippi, près de Santa Maria Formosa, et la sympathique librairie française (de mon temps à San Barnaba et aujourd'hui sur la calle Barbarie delle Tole, à San Zanipolo), c'est un petit paradis pour les amateurs de bouquins.
Maddalena ai piedi di Cristo de Antonio Caldarà
Une pure merveille. Plus abouti que le premier "le triomphe de la continence", long mais jamais ennuyeux, cet oratorio est classiquement formé de récitatifs et d'arias d'une densité incroyable où les passions s'affrontent, où les sentiments humains sont décortiqués pour être restitués par de nombreuses trouvailles musicales et faire le bonheur des auditeurs. Une merveille vraiment que je vous invite à découvrir. Le livret est consultable sur le site du contre-ténor Andreas Scholl (cliquer sur le lien) qui est fabuleux aux côtés de la soprano Maria-Cristina Khier.
compositeurs et interprètes, réunis en fraternité et société d'entraide comme les autres corps de métiers à Venise), Il fut très apprécié. Sa musique, caractérisée par un usage de l'aria répétitif, toujours accompagné d'une basse continue et de cordes à 4-5 parties, reprend les éléments du concerto grosso et emprunte ses rythmes aux danses et aux mélodies populaires. Elle est ainsi très caractéristique du style vénitien que le Vivaldi du Stabat Mater a popularisé. Dans cet oratorio, on sent aussi de douces parentés avec la musique de Pergolese. Cela confirme bien qu'en dépit des difficultés de communication de l'époque, les écoles, les modes et les tendances circulaient aussi bien que de nos jours et que la musique à Venise ne se résume ni ne se limite au génial Antonio Vivaldi.
Mitsou, le chat le plus photographié de Bordeaux, se languit comme ses maîtres de Venise. Il reste des heures durant sur le rebord des fenêtres, descend dans la cour, s'endort au soleil dans la rue et semble attendre le prochain départ, comme nous impatient de retrouver son univers. Bien que tout ici nous rappelle la vie vénitienne, il reste toujours une différence majeure, terrible et ineffaçable. ![]() |
| © photo Dominique M. - Le Campiello |
"Pericolo : caduta angeli"
L'ancienne église n'était toujours qu'un ancien cinéma porno fermé pour vétusté. le seul bar sympa, c'était les "Do' draghi" de Renzo Ballarin, juste en face du campanile en allant vers San Pantalone. C'est un des lieux-phare de mon histoire vénitienne. Là où j'ai rencontré tous ceux qui ont compté pour moi pendant mes cinq années de vie à Venise. Et puis, jusqu'en avril dernier, il y avait la fameuse Trattoria due Torri, l'un des derniers restaurants casalinga de toute la ville. Cessation d'activité pour les propriétaires, Edoardo et Giusi. Ils étaient fatigués de tant d'années passées à recevoir vénitiens et touristes dans un restaurant (plus de 50 couverts en salle) qui certes ne payait pas de mine, mais où on mangeait délicieusement bien, surtout quand les patrons ou les serveurs vous connaissaient. C'est souvent le problème à Venise. Le même plat commandé et servi à deux tables différentes n'aura rien à voir selon que vous soyez habitué ou inconnu. On peut le regretter. Ceux qui bénéficient du traitement de faveur ne s'en plaindront jamais. Discrimination positive, j'en ai bien peur (clin d’œil en passant).
On a envie de sourire mais cela aurait pu être tragique : samedi un
morceau de pierre d'Istrie d'une cinquantaine de kilos s'est détaché de
la façade du palais des doges, côté Schiavoni, tout près du ponte delle Paglie à une heure de haute affluence touristique. Un passant n'était
pas loin du pont d'impact et a fini son séjour à l'hôpital avec des
plaies et des bosses mais rien de grave. Des souvenirs originaux à
raconter... Serait-ce le fantôme d'un doge particulièrement rétif devant
cette foule désordonnée qui se presse devant le pont des soupirs ? C'est
plutôt le résultat des combinazione habituelles qui ont dû présider à
la conception des travaux de restauration de cette partie du palais
pourtant apparemment parfaitement effectuée. Si les pierres se rebellent
maintenant...![]() |
| © Photographie Yves Phelippot. Tous droits réservés. |