Qualche candelina in più sulla torta non può far altro che illuminare maggiormente il tuo cammino... I miei più belli auguri !
posted by lorenzo at 20:01
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
Qualche candelina in più sulla torta non può far altro che illuminare maggiormente il tuo cammino... I miei più belli auguri !
C'est
l'heure où j'aime m'attarder accoudé à ma fenêtre, regardant cet
horizon de toitures et de cheminées qui fait mon bonheur depuis plus de
vingt ans. Le ciel est d'un bleu vif et les oiseaux qui chantent
couvrent presque la radio qui s'échappe d'une fenêtre entrebâillée de
l'autre côté de la rue. Un air ancien (1984 !) remplit toute
l'atmosphère de la rue, "Hotel California" par Joe Walsh et The Eagles :
Des dommages de plus en plus difficilement réparables font de cette très belle petite église, célèbre pour sa façade ornée de bas-reliefs représentant les places-fortes que tenaient Venise en terraferma, mais aussi pour son magnifique Rubens et ses Tintoret, un nouveau lieu de curiosité pour les touristes et les vénitiens effarés par ce qu'ils découvrent en y pénétrant. Le recteur de la paroisse, Monseigneur Gino Bortolan, vient d'ailleurs d'alerter solennellement le surintendant aux Beaux Arts et le monde entier, devant la recrudescence de la "chute des marbres".
C'est le premier autel de gauche qui a été endommagé, celui-là même qui fut commandé par Francesco Duodo victorieux commandant des galères de la Sérénissime République à la bataille de Lépante. Orné de la célèbre toile représentant le Christ avec Sainte Justine et Saint François de Paul, œuvre importante de l'artiste réalisée en 1592; présente de graves fissures Depuis dimanche les gens défilent dans l'église pour se rendre compte de la situation et certains font même des propositions financières. Mais, il faut maintenant qu'interviennent les services publics afin de déterminer la cause des dommages et les moyens à mettre en œuvre pour sauver cette église presque menacée aujourd'hui d'effondrement. "si nous ne réagissons pas, nos enfants deviendront les garçons de café des touristes des super-puissances".Voilà la signification de la légende de ce t-shirt en vente chez mes amis de Venessia.com
Le Cotentin comme une île m’éloigne de mon quotidien... Un climat plus difficile ou l’aléatoire beau temps soulève des cris de joie lorsqu’il daigne se présenter et réchauffer nos virées à la plage. Il y fait très calme et le cri des mouettes se mêlant au braiement des ânes dans le pré voisin remplace assez avantageusement chaque année le bruit des moteurs sur le Grand canal et la rumeur des foules sur les Esclavons.
Les travaux avaient pourtant été décidés en février 97. L’état pitoyable de la tour jamais rénové depuis l’occupation autrichienne nécessitait une intervention musclée. C’est sur un projet des architectes vénitiens Giorgio Gianighian, Matteo Pandolfo et Alberto Torsello que la municipalité se décida. Malheureusement, les méandres administratifs ne permirent l’attribution du chantier à l’entreprise Brandolin Dottor Group qu’en… juillet 2004 ! Pour compliquer la sauce, il faut savoir que la tour ayant plusieurs propriétaires, cette indivision a nécessité un certain nombre de réunions de copropriétés pour que tous les co-propriétaires puissent se mettre d’accord. Il y a eu ensuite une quantité incroyable de recours déposés par des artisans éconduits qui contestaient l’appel d’offre simplifié (sept ans pour que la décision soit rendue officiellement !) qui attribua les travaux à la société pressentie par les maîtres d’œuvre… Passons sur les nombreux contentieux entre les corps de métiers intervenant, les délais non respectés, les devis dépassés ou les matériaux non livrés.
Je contemplais ce soir le petit faune de Augusto Murer que j'ai acheté en 1984, ma première œuvre d'art, à Venise. Je l'avais acheté sur les conseils d'Arbit Blatas à la galerie Graziussi où quelques mois plus tard je serai embauché. Toutes mes économies y étaient passées ! Devant cet élégant petit faune de bronze tiré à quelques exemplaires, c'est "The Day between" de John William, qu'il composa pour le film Stepmom (Ma Meilleure ennemie), qui me sauta à l'esprit. La délicatesse de la lumière sur les formes de ce merveilleux bronze me rappelait l'air du film. Une grande bouffée de nostalgie et en même temps une grande tendresse.
je remercie au passage l'assiduité), le chat à cajoler - il faut le préparer psychologiquement à notre absence - et mille choses à ranger. Sur un air de guitare de John William ou un air de flûte d'un concerto guilleret de Benedetto Marcello, car Venise dans cette maison n'est jamais loin.
posted by lorenzo at 22:02
En passant près de la rue Sainte Catherine, la rue la plus commerçante de Bordeaux où, à part une belle croix médiévale et une fontaine du XVIIIe adossée à une église très ancienne désaffectée, il n’y a absolument rien d’autre à voir que les sempiternelles enseignes présentes dans toutes les rues piétonnes de France et de Navarre, j’ai remarqué un groupe de touristes. Une famille avec une dizaine de personnes, du grand-père au bébé dans sa poussette. L’aïeul, la (jeune) soixantaine épanouie brandissait le guide vert Michelin. Venant de la Place de la Comédie, où notre théâtre trône maintenant sur unes esplanade livrée aux seuls piétons et bordée de terrasses très agréables, ils cherchaient la cathédrale. Le guide indiquant cette longue rue (elle fait plusieurs kilomètres de long) comme le meilleur moyen d’arpenter Bordeaux et d’aller vers ses monuments les plus significatifs.![]() |
| Constance dans le jardin de la Toletta |
Les enfants à la découverte de Venise
Bancogiro, Osteria da Andrea
raffinés pour accompagner votre verre et finalement, on se laisse séduire par le lieu et on se retrouve vite, devant autant de raffinement et de bon goût, avec l'envie de manger assis... Les prix sont très corrects. Et puis dites-leur que vous venez de la part de TraMezziniMag et de Eddyburg, ce sera encore moins cher ! Mais amis ou pas, il vaut mieux réserver !
B&B Al Teatro
B & B Venezia
C'est ainsi que le chroniqueur de la Nuova Venezia présenta une soirée organisée à l'occasion d'un vernissage à la galerie Graziussi où j'étais employé à l'époque. "Venise n'en finit pas de mourir, mais peut-être est-ce là son art de vivre. Une vie que poètes, peintres et cinéastes ont souvent teintée d'une romantique, voire morbide, mélancolie. Incomprehension ? L'esprit populaire lui-même ambigu quand il chante :O che festa. Oh ! che spectacoloChe presenta sta lagunaQuando tuto xé silenziosoQuando sluse in ciel la luna...Fête nocturne, hommage à la lune, mélopées des gondoliers qui inspirèrent peut-être l’une des plus belles mélodies du Tristan de Wagner, venu lui aussi mourir en ces lieux. L’une des grandes morts de Venise fut la naissance, sous les bottes d’un Bonaparte encore révolutionnaire, d’une éphémère République d’Italie. Point final de la Sérénissime, arrêt de mort aussi pour une part non négligeable du patrimoine immense de la cité : il fut décidé qu’une église suffisait à chaque district de la ville. Les autres, désormais surnuméraires, furent désaffectées, vidées de leurs œuvres d’art et bien souvent démolies. De ce vandalisme fut victime San Vio, une église fondée au Xe siècle et reconstruite au XIVe, connue à divers titres et notamment pour avoir abrité le tombeau de Rosalba Carriera, l’illustre pastelliste du XVIIIe siècle - on peut voir ses œuvres non loin de là, dans les salles de l’Accademia et dans les salons du Palazzo Rezzonico.
A vrai dire, San Vio n’avait pas totalement disparu : quelques éléments architecturaux épars furent récupérés. Et quand de pieux citoyens obtinrent du Vatican la permission d’élever, au fond du Campo San Vio, une petite chapelle de brique rouge en souvenir de la grande église, ces éléments furent réemployés. De style néo-byzantin, ce qui n’avait rien d’étonnant à l’époque (1865) et encore moins en cette ville – pour avoir fait mettre à sac Constantinople, Venise n’en a pas moins recueilli une bonne part de l’héritage de Byzance – cette chapelle connut récemment, comme jadis son aînée, le malheur d’être désaffectée. Mais les temps ont changé : elle ne fut pas détruite, seulement vendue.
Son acquéreur, Piero Pinto, passionné de Venise, s’est trouvé particulièrement heureux de pouvoir résider là, dans le Dorsoduro, entre l’Accademia et la Salute. Situation privilégiée, d’autant que la petite chapelle rouge ouvre côté abside sur un petit jardin secret et, côté porche, sur le noble espace du Campo San Vio. Au bout de ce Campo, le grand canal aligne ses palais fastueux mais aussi, presque en face de la chapelle, la petite maison rouge qui fut l’atelier de Canova avant de devenir le refuge de d’Annunzio. Restaurée, ses murs décapés pour retrouver la décoration de marbres anciens sauvés de San Vio, la maison de curé attenante réaménagée en chambres et salles de bains, la chapelle néo-byzantine est devenue confortable résidence. A l’intérieur se mêlent, en un subtil dosage, trois mondes qui furent complémentaires dans leurs oppositions : Venise bien sûr, mais aussi Byzance-Constantinople, sa rivale chrétienne qu’elle voulut supplanter, et la Turquie islamique de l’Empire ottoman, son ennemi de plusieurs siècles. Plus d’ailleurs par l’ambiance que par les objets. Né en Egypte, le maître des lieux a pourtant hérité de son père une belle collection d’art de l’Islam. Mais ici la "décoration" se fait discrète, par petite stouches. "Un peu de tout" dit modestement Piero Pinto".


Quand la douceur de l'air le permet, il n'y a rien de plus agréable que d'aller s'asseoir sur un banc, quelque part au bord de l'eau. Les Zattere, après le pont de San Trovaso, à la hauteur de l'ancien consulat de France (le palais Clari), sont un lieu idéal. Lorsque vous serez à Venise, faites donc comme elle. Prenez un livre captivant, promenez-vous le long des zattere, achetez une glace chez Nico. Un gianduiotto da passagio par exemple. dégustez-le en marchant le long des quais, remplissez vos yeux de toute l'animation du canal de la Giudecca. si vous avez de la chance, la lumière sur les façades en face sera magnifique, les arbres des nombreux jardins qui bordent vous dispenseront une agréable fraîcheur; des enfants vous bousculeront un peu, pris par leurs jeux, les passants vous salueront, quelques touristes regarderont avec envie cette glace que vous dévorez se demandant ce que c'est et comment l'obtenir du vendeur. Passées les arcades de la vieille banque, San Trovaso et son squero à votre droite, voilà la dernière partie des Zattere, le quai est maintenant plus large. Les dalles viennent en partie d'être refaites. Un banc libre. Installez-vous vite et maintenant, prenez le temps. Bonne lecture.
© Photographie Umberto Sartory - Droits Réservés.