Lorsque Google a purement et simplement supprimé TraMeZziniMag en juillet dernier, vous avez été 240 personnes à vous manifester. Mon désarroi était grand et vos messages d'amitié, vos suggestions, m'ont aidé à reprendre le collier et aller de l'avant. Certains se proposaient d'inonder Google de Tweets, une lectrice des premiers jours proposait même de collecter de l'argent pour acheter une page du Monde et lancer une pétition. J'étais fier et flatté. A ce jour, nous n'avons mis aucun des nombreux projets à exécution. Cela devra peut-être se faire car il est hors de question de supporter qu'il soit fait atteinte au droit imprescriptible qu'est la propriété culturelle. Par principe.
Mais, en attendant, après un blog intermédiaire sur Over-Blog, TraMeZziniMag II a vu le jour et les visiteurs sont de plus en plus nombreux. Certains lecteurs fidèles retrouvent le chemin du blog et m'écrivent, heureux et tranquillisés (certains me croyaient mort ou très malade). Qu'ils soient chaleureusement remerciés. J'essaie de répondre à tous les mails mais j'avoue être très en retard dans ma correspondance...
Un bon moyen de faire pression sur Google pour que nous puissions bientôt recouvrer la totalité des archives de TraMeZziniMag, serait que vous, lecteurs fidèles des premiers jours (bientôt douze ans de route ensemble tout de même !), mais aussi nouveaux lecteurs et ceux qui ont été touchés par ce diktat liberticide du géant Google, vous vous abonniez. Vous étiez presque 350 à l'avoir fait avant le fameux 23 juillet 2016.
TraMezziniMag, qui est pour le moment très frêle et peu garni (chaque jour, nous récupérons images et textes, et parfois les commentaires d'origine pour les réintégrer à la même place sur le nouveau blog, vous l'aurez remarqué), gagnerait beaucoup pour sa défense à présenter la réalité de sa notoriété.
Abonnez-vous et demandez à vos amis, même lecteurs occasionnels, de s'abonner à leur tour. Un jeune lecteur féru de mathématique me disait que si chaque lecteur faisait s'inscrire 10 personnes de son entourage, nous aurions bientôt un lectorat digne du TraMeZziniMag d'avant le couperet googlien.
A l'époque glorieuse des débuts des blogs, TraMeZziniMag avait beaucoup de visiteurs chaque jour. Il y avait moins de pages qu'en 2016 mais le blog était souvent cité et donna à beaucoup l'idée de se lancer, faisant ainsi avec joie des émules, tous édictés par le même amour pour Venise ! Evviva Venezia.
Ce nombre important de visiteurs attira les annonceurs et j'avoue avoir été tenté un moment de merchandiser mes pages. Cela n'a jamais été dans mes mœurs. Aucun souci de rentabiliser le temps passé à rédiger des dizaines de billets jour après jour, ni le sens du profit chez TraMezziniMag, son fondateur et ses contributeurs. Il y eut bien quelques publi-rédactionnels grassement payés mais triés sur le volet (comment pourrais-je dire du bien d'un restaurant ou d'une auberge dont je saurai pertinemment que ce sont des établissements médiocres ou trop peu vénitiens ?). Le sang des vénitiens qui coule dans mes veines a certes été celui de marchands et de négociants autant que de marins, de soldats et de diplomates, mais pas de boutiquiers de bazar oriental.
Ce qui nous unit, lecteurs, contributeurs et moi, c'est la passion, le goût de Venise et notre amour pour elle. Partagez les pages sur vos réseaux sociaux, commentez les textes et les images, envoyez-moi vos attentes, vos critiques, vos idées. Faisons de ce blog n°II un organe vivant, cette revue virtuelle des Fous de Venise comme un site de référencement le présentait. Comme aux premiers jours.