S’il est vrai que les blogs parlent souvent avant tout de la vie réelle ou rêvée de leurs auteurs, cette occasion qui nous est donnée de pouvoir exprimer ce qui parait à certains n’être que des banalités ou le produit d’un narcissisme débridé, donne naissance peu à peu à une communauté de goûts et d’intérêts.
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Avec TraMeZziniMag, depuis plus d’un an, des gens de tous âges et de tous milieux se reconnaissent dans mon amour – oserai-je dire ma passion –
pour Venise et la vie vénitienne. Rien de transcendant dans ces articles, rien de nouveau, rien d’éminemment littéraire. Mais aucune prétention non plus, ni objectif précis. J’aime écrire. J’aime écrire sur Venise et relater faits et évènements dont j’ai pu être témoin ou qui m’ont été racontés. Je partage ainsi sur le Toile une conversation qui ne dépasserait pas celle qu’on développe avec les convives d’un dîner, les personnes avec qui on discute lors d’une soirée, dans un café ou dans un train.
Je suis donc tout à fait conscient que mes propos de modifieront en rien l’avenir de l’humanité et qu’il ne s’y trouve aucune idée capable d’apporter un plus à la pensée humaine. Raconter ma vie à Venise, mes voyages, mes rencontres demeure l’objectif qui a présidé à la naissance de ce petit journal. Partager mes coups de cœur et mes coups de gueule, relayer quand cela est nécessaire des mouvements d’opinion ou des campagnes pour la sauvegarde de Venise et contre la bêtise humaine (pandémie galopante) et le règne des crétins (race en expansion), voilà comment je pense TraMeZziniMag.
Et puis, n’en déplaise aux détracteurs grincheux, raconter par le menu la joie de vivre à Venise, le plaisir de faire la cuisine avec mes enfants ou les moments musicaux auxquels je participe parfois, m’apporte une satisfaction que je suis heureux de partager avec les visiteurs de ce blog, de plus en plus nombreux et souvent très fidèles ! Pourquoi cela éveille-t-il la hargne des grincheux ?
pour Venise et la vie vénitienne. Rien de transcendant dans ces articles, rien de nouveau, rien d’éminemment littéraire. Mais aucune prétention non plus, ni objectif précis. J’aime écrire. J’aime écrire sur Venise et relater faits et évènements dont j’ai pu être témoin ou qui m’ont été racontés. Je partage ainsi sur le Toile une conversation qui ne dépasserait pas celle qu’on développe avec les convives d’un dîner, les personnes avec qui on discute lors d’une soirée, dans un café ou dans un train.
Je suis donc tout à fait conscient que mes propos de modifieront en rien l’avenir de l’humanité et qu’il ne s’y trouve aucune idée capable d’apporter un plus à la pensée humaine. Raconter ma vie à Venise, mes voyages, mes rencontres demeure l’objectif qui a présidé à la naissance de ce petit journal. Partager mes coups de cœur et mes coups de gueule, relayer quand cela est nécessaire des mouvements d’opinion ou des campagnes pour la sauvegarde de Venise et contre la bêtise humaine (pandémie galopante) et le règne des crétins (race en expansion), voilà comment je pense TraMeZziniMag.Et puis, n’en déplaise aux détracteurs grincheux, raconter par le menu la joie de vivre à Venise, le plaisir de faire la cuisine avec mes enfants ou les moments musicaux auxquels je participe parfois, m’apporte une satisfaction que je suis heureux de partager avec les visiteurs de ce blog, de plus en plus nombreux et souvent très fidèles ! Pourquoi cela éveille-t-il la hargne des grincheux ?
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Bon je laisse là mon clavier, ma petite dernière, Constance (10 ans) s'impatiente : Elle m'attend pour que nous fassions des sarde in saor (j'ai déjà donné la recette dans un précédent post) et des beignets de courgettes (spécialité d'origine grecque préparée à Venise d'une manière particulièrement délicieuse), pour le déjeuner de demain. Un concerto de Vivarini inonde déjà la cuisine de ses notes chantantes. "Allez papa, tu viens ?"... Le thé fume dans les chopes bleues. Un vase de tournesols illumine la table. Petits riens. Petits bonheurs insignifiants mais qui nous rendent joyeux et contents. Le reste a si peu d'importance. C'est Venise qui nous a appris cela...
posted by lorenzo at 16:24

posted by lorenzo at 11:31





C





mémorable moment qu'il m'avait été donné de vivre à Venise, dans le cadre des XII° Corsi di Musica Antica de la Fondation 

Il existe mille et cents guides qui expliquent en détail où aller, comment se nourrir, se loger et quoi voir ou éviter. Je n’ai ni la prétention ni la place sur ce site pour leur faire une quelconque concurrence. J’ai simplement envie de dire à cette lectrice combien il faut s’imprégner dès avant l’arrivée d’un mode de vie finalement différent fait d’attitudes et de comportements par nature opposés à ceux qui guident notre cheminement quotidien à Paris, Lyon ou Bordeaux.
Car ceux qui visitent Venise se rendent vite compte, sans y penser parfois d’ailleurs, que cette ville est unique, différente de toutes les autres. Mais pourquoi en fait ? Comme chacune le sait l’automobile est absente de Venise et cela déjà bouleverse notre conception de la ville moderne. Ici, il faut aller à pied. 
Il y a les taxis me direz vous. Mais eux non plus ne peuvent aller partout et puis, disons-le, ils sont assez chers, une centaine d'euros en général et ad minima. Aller à pied transforme aussi les travaux : le matin les « opérateurs écologiques » vont de porte en porte ramasser les sacs poubelles, le pain est livré du four à la boutique à l’aide de chariots ou même dans des caisses de bois que les garçons livreurs portent sur leur tête.
En général, le transport se fait avec des barques aussi loin qu’elles peuvent s’enfoncer dans les méandres de la cité puis les marchandises sont déchargées – toujours à la main – sur des chariots qui à la force des bras vont par les rues, les places et les ponts pour rejoindre leur destination. La difficulté de tout cela ne peut être comprise que de ceux qui ont un jour décidé de se déplacer dans la ville en transportant une malle ou un carton contenant du matériel informatique par exemple… 
La cité piétonnière permet d’autre part à ceux qui ont des enfants de les laisser jouer et courir dans les rues sans avoir à se préoccuper de dangers éventuels. Nous sommes loin des périls d’une ville remplie de voitures… Les adultes oublient eux aussi les problèmes inhérents à la vie avec des roues dès qu’ils osent le pied sur le sol vénitien. Ici pas d’émanation de gaz d’échappement, pas de crainte de retrouver un PV sur le pare-brise quand on est resté trop longtemps en double-file, pas de queue interminable à la pompe du super-marché. 


Donc, chère lectrice, préparez vous bien attentivement. Une bonne paire de chaussures commodes et agréables et en route pour les rues, les ruelles, les places et les quais !
Un nouveau musée vient d'ouvrir ses portes à Venise. mais tout le monde ne pourra pas y pénétrer car les collections qu'il présentent ne sont pas accessibles à tous les regards. Il s'agit du Musée d'Art Érotique, situé à quelques mètres de la Piazza, calle dei Fabbri, dans le palais Rota qui abritait naguère le musée des dentelles.
Malheureusement aucune œuvre d'artistes majeurs. Des jeunes talents au travail prometteur cependant, comme le parisien






