© Wim de Koning, 2006 - Tous Droits Réservés.
posted by lorenzo at 17:09
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
"Venise est plus qu’une ville, c’est un état d’esprit, une merveilleuse idée humaine. Une invention géniale. Elle est le refuge parfait du solitaire. Elle sait s’en emparer et le prend dans ses tentacules. On ne rencontre jamais mieux Venise que seul et sans but. Le cafard, la malinconia est un art vénitien. Cet état atroce et merveilleux, le solitaire s’y accroche car il y trouve un délicieux bonheur, une richesse unique. Triste et joyeux presque simultanément, le malade de Venise s’enrichit d’heures en heures de sensations spécifiques. Il repartira – s’il repart – en paix avec lui-même, harmonisé, rédimé, apaisé et riche d’une richesse intérieure très enviable de nos jours". 
L’universalité née de sa beauté et des mythes qu’elle a ainsi suscités me permet – comme à des millions d’autres adeptes (on se croit toujours seul et unique amoureux, connaisseur et de facto consommateur de Venise) de la retrouver partout presque instantanément et même sans le vouloir : sur les écrans, aux vitrines des librairies, dans les musées, les conversations. Un reflet, un son particulier, une odeur et n’importe où me voilà transporté à Venise et dans mes souvenirs aussi. Les allemands ont un nom pour cela. Proust a su décrire bien mieux que je ne pourrai jamais imaginer pouvoir le faire cette sensation. Le lecteur comprendra de quoi je veux parler.
Et puis, il nous y est donné de pouvoir vivre comme partout ailleurs – ou presque – sans les inconvénients des autres lieux urbains (l’absence de bruit et de mauvaises odeurs par exemple) et de s’y sentir aussi au large qu’au beau milieu d’un océan ou d’une montagne (toujours l’idée nature-antinature) sans les inconvénients de la solitude, du chemin toujours trop long à faire pour acheter du pain ou un journal…
posted by lorenzo at 21:28
Me reviennent ces lignes du Carnet vénitien de Liliana Magrini :
Un ami qui revient de Quito me disait avoir eu la surprise d’en trouver partout aussi bons qu’à Venise ! La France est un peu en retard dans ce domaine et quand, le matin, désireux de retrouver l’atmosphère si agréable de mes matinées vénitiennes, je réclame au serveur un café avec du lait chaud mousseux, la plupart du temps je me vois répondre "c’est un petit crème que vous voulez". D’autres me disent, sur un ton péremptoire "mais si c’est un noisette c’est un expresso avec du lait froid" ou bien "c’est un grand crème pour le monsieur" ou encore "un cappucino"… Certains pour me plaire me servent avec la tasse un petit pot de lait chaud vaguement mousseux.. J’ai vite abandonné.
Le point de départ : l’expresso.La recette est simple. Il faut 25 à 30 cc d’eau répandue dans la tasse en 25/30 secondes. La dose pour une tasse est de 7 grammes de café. Pas un milligramme de plus ou de moins. Il doit être moulu afin de permettre l’écoulement d’1 cc par seconde, sinon il est amer ou fade. La température de la machine doit être réglée entre 88 et 92°. Sinon le café brûle et donne ce go^$ut désagréable que l’on trouve trop souvent dans les cafés français. La pression ne doit pas dépasser 9 bar. Voilà pour la recette de base, le café du puriste : l’espresso italiano vero.
Le caffé macchiato (littéralement le café "tâché") n’est rien d’autre qu’un expresso (1/3 de la tasse) servi avec de la mousse de lait chaud obtenue par le jet de vapeur de la machine. Ce n’est pas du lait qu’on fait mousser sur le dessus. Ce n’est pas un café crème non plus. C'est la boisson du milieu de la matinée, de l'après-midi quand on recherche quelque chose de plus doux que le simple expresso.
Le cappucino (littéralement le "capucin") est un café expresso servi dans une grande tasse auquel on rajoute la même quantité de lait chaud et la même quantité de mousse de lait. On termine en recouvrant de cacao amer ou de cannelle. Une fois mélangé, le breuvage a la couleur de la robe de bure des capucins. C’est la boisson par excellence du petit déjeuner. C’est plus léger que le café au lait français qui lui est a peu près dans les proportions suivantes : ¼ café ¾ lait chaud. A ne pas confondre avec le café viennois (ou cappucino viennese) où en plus de la mousse – souvent à la place – on sert de la crème fouettée.
Le caffé americano, très à la mode dans les années qui ont suivies la guerre avec l'arrivée des GI's d'origine italienne, est un double expresso plus léger que l’expresso mais à peine. Il est l’équivalent de la boisson préférée des américains que ces fous furieux boivent le plus souvent en marchant tellement ils sont toujours en mouvement. Si les italiens prennent la plupart du temps leur café debout, ils prennent le temps de savourer ce moment de convivialité au comptoir où tout le monde se retrouve et refait le monde. Les stocks options et le second marché peuvent attendre !






450 invités venant du monde entier dont 50 journalistes triés sur le volet et une soixantaine de membres de la famille de Thierry Hermès, le fondateur de la célèbre maison française sont attendus au Palais des Doges pour présenter lundi prochain, dans une gigantesque, fête le résultat de la restauration de la copie du quadrige en bronze de la Basilique Saint Marc. Le 16 octobre correspond la date choisie pour l’inauguration des nouveaux locaux Hermès de Venise (près de 200 mètres sur deux étages) à l’emplacement de la bagagerie Vogini. Le dîner sera exclusivement vénitien et lors du spectacle qui aura lieu sur la piazza, on pourra voir des chevaux. Une première à Venise depuis la chute de la République.
"the fall", je suis pénétré d’images, d’odeurs et de sons qui remontent du tréfonds de mon enfance. "Quand il y avait des saisons" dirait ma voisine. Oui, the fall, (littéralement : la chute), est une belle saison ; Après le délicieux accablement de l’été, on pense aux vendanges, aux champignons (ah ! les cèpes parfumés qu’on trouve dans les sous-bois chez nous !), aux feux de cheminée, à la terre mouillée qui embaume… Une sorte d’engourdissement encore plein de vie et de lumière en attendant l’hiver froid et morose se répand peu à peu. Glorieuse saison en vérité, remplie de couleurs somptueuses. Les feuilles mortes… Bref, ceux qui ont la chance d’avoir grandi dans ces paysages vallonnés où vignes et forêts se mélangent au flanc des coteaux, comprendront ce dont je veux parler, mais à Venise me direz-vous ? A Venise comment décrire the Fall ?
Une longue et presque mélancolique mélodie, où les sons se répètent et s’alourdissent pour marquer le temps qui passe mais avec lenteur. Comme pour saluer l’harmonie des couleurs et des odeurs de cette chute nécessaire pour que se préparent les relevailles de la nature… Il fait gris puis soudain le soleil perce à travers les nuages, le ciel redevient bleu comme en été. Nimbé d’une fraîcheur nouvelle, l’air porte mille parfums nouveaux, des feuilles et des pétales qui se décomposent, l’humus qui se répand mêlé aux senteurs profondes de la lagune. L’eau devient d’un vert presque gris et le matin parfois, la brume se répand comme un mince filet au-dessus de l’eau. Les parois des maisons s’affranchissent du conventionnel éclatement des couleurs pour s’envelopper de tons plus appropriés : rouille, bruns, rouge vigne et jaunes pâlis. Les cheminées fument et le passant qui traîne encore volontiers sur son chemin foule les feuilles mortes des campi désertés. Venise en automne a un charme fou. La lumière y est exquise, le calme délicieux. Les hordes de barbares ont regagné leurs îles lointaines et les enfants reprennent le chemin de l’école. Vous savez "le parfum d’un bouquet de crayons fraîchement taillés" dont parle Tom Hanks dans ce sympathique petit film sur New York "You've got mail" (vous avez un message). Oui, the Fall à Venise aussi est un moment merveilleux.
C'est une manifestation très originale qui se déroule depuis la mi-septembre en Italie. Sous la direction de Vittorio Sgarbi, les plus grands spécialistes italiens de la Renaissance ont mis en place une exposition unique répartie sur trois lieux géographiques différents réunis dans un seul parcours muséographique. Trois villes emblématiques de la carrière artistique de Mantegna : Padoue accueille la première période de l'artiste (de 1438 à1460) avec la présentation d'un Mantegna méconnu : la Madone de la tendresse, à Vérone est présentée "Mantegna et les arts à Vérone", (couvrant une période allant de 1450 à 1500) et Mantoue pour la période de 1460 à 1506.
Società Dante Alighieri
Istituto Venezia
Sergio Bettini
Ils sont rugissants. Les plus jeunes n'ont pas douze ans. Ce sont les membres du club de rugby Venise-Mestre qui attirent de plus en plus d'amateurs. Sponsorisés par le Casino de Venise et de nombreuses entreprises locales, ils ont fait parler d'eux cet été malgré un résultat final un peu décevant.
Ma double appartenance vénitienne et bordelaise (vive le C.A.Béglais) me pousse à me réjouir de voir ce sport se répandre chez les jeunes vénitiens. Bien plus noble que le football, le rugby est toujours agréable à regarder et pour ceux qui le pratiquent, c'est pour les jeunes, comme pour les adultes, une bonne école d'endurance et de courtoisie.
S'il n'attire pas encore beaucoup de spectateurs sur son terrain situé à Favaro Veneto, près de Mestre, il forme une association dynamique qui organise les troisièmes mi-temps comme chez nous : le club house accueille joueurs et aficionados de l'équipe.
et les merveilleuses polpette (croquettes de viande, de riz ou de fromage typiques), le tout arrosé de l'inévitable Spritz, le fameux apéritif vénitien célèbre aujourd'hui dans le monde entier. L'ambiance y est chaleureuse et je vous assure qu'on ne s'y ennuie pas plus là-bas qu'à Bègles ou à Dax ! Le stade, flambant neuf avec ses gradins jaune d'or et rouge amarante (les couleurs de Venise et celles de l'équipe) et ses vestiaires ultra-modernes accueillera peut-être bientôt des jeunes stagiaires bordelais. C'est une invitation ou plutôt une suggestion !