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En 66 mes grands-parents se sont retranchés sur leur table de cuisine.
Dernièrement je suis allée regarder la station météo au pied du campanile.
L'acqua grande de 1966 est représentée et c'est impressionnant.
Florence
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
Pourtant,
cela n'a hélas rien d'anormal et cette alerte reste malheureusement de
saison. La hauteur prévue sous-entend une montée des eaux de près de un
mètre dans certains endroits de la ville avec toutes les conséquences,
visibles et invisibles que cela peut avoir. Ce qui serait vraiment
inquiétant, c'est la conjonction des marées avec une tempête comme il y
en eut une en 1966 sur l'ensemble de la péninsule.
De plus, comme le personnel de l'ACTV est en grève et les vaporetti pas plus que les bus de terre ferme ne fonctionnant, un afflux de piétons supplémentaires... Cela fait beaucoup.
cas
de fortes marées est loin d'être terminé et personne ne saurait dire
aujourd'hui si l'ouvrage pharaonique remplira son rôle...
j'ai été informée de cette montée des eaux "record" et je suis de tout coeur avec les vénitiens..
Je
croyais que le projet MOSE ( j'ai vu un mini reportage télé y'a pas si
longtemps) serait prochainement ( 2009 ou 2010, je ne sais plus)
opérationnel. Ce ne serait donc pas vrai?
Il a fallu quelques mois aux vénitiens du XVe siècle pour construire le pont du Rialto, près de dix ans à la technique moderne pour en finir avec le pont Calatravà ! Le projet MOSE s'il voit le jour fêtera ses 45 ans à sa naissance. Viva la bureaucratie !
John Blow
Antonio Vivaldi
Wlodzimierz Odojewski
B&B La Madonetta
oui oui bien sûr la solution c'est l'appart, d'autant que le choix est
de plus en plus vaste, et surtout que cela permet de "tester" les
quartiers de Venise, la vie n'est pas la même partout !
Mais merci pour cette maison d'hôte, la formule est parfois très agréable
Alors cette fameuse parmigiana. Il y a autant de recettes que de maitres-queue en Italie. Juste pour l'information, les italiens du sud, notamment ceux de Sicile, prétendent que la vraie recette ne comportait pas de parmesan, mais du cacciacavallo (délicieux fromage au demeurant), d'autres n'y mettent que de la mozzarella. certains en font uniquement un antipasti, d'autres un plat de résistance en développant le côté gratin. à vous de choisir. Il y en a même qui utilisent des tranchez d'aubergines préalablement grillées. Dernière chose : à Venise, on ne met pas d'ail. Trop rustique pour les palais vénitiens. Mais personnellement, faire la cuisine sans ail me perturbe !
L'art à Venise aujourd'hui est le plus souvent dans l'esprit des gens
lié à son passé. Sans parler des trésors que contiennent ses musées, ses
palais et ses églises, il y a partout, chez les quelques antiquaires
qui restent, dans les galeries ou les boutiques, des objets d'autrefois
ou inspirés par le passé, cette période où la Sérénissime rayonnait dans
le monde par la magnificence de ses tissus, de ses décors, de sa
production typographique manutienne qui fait aujourd'hui les
délices des bibliophiles avertis. Mais l'art décoratif, comme la
peinture ou la sculpture ne sont pas figés dans l'hier de la cité des
doges. Il existe de nombreux artistes qui créent des choses nouvelles,
souvent hasardeuses, parfois de très bon niveau. je pense aux tissus de Norelène
dont je vous ai déjà parlé, des peintures et des gravures de certains
artistes. Il faudrait tout un article pour les mentionner en en dressant
la liste. Mais je voudrais insister sur les artisans qui perpétuent ou
renouent la tradition décorative de la Sérénissime. J'ai une
prédilection pour les tissus, de velours ou de soie, le plus souvent
brodés et très colorés qui servaient autrefois à vêtir hommes et femmes
et à orner les riches intérieurs. Symboles d'un art de vivre aujourd'hui
disparu, ils incarnent un sens du beau, de l'esthétique qui rend vite
un intérieur quelconque, chaleureux et vivant. Aux tissus, s'ajoutent
les verreries (toujours fabriquées selon les méthodes d'antan mais rarement aussi fines et délicates qu'au XVIIIe siècle)
et l'art du stuc et du staff, celui de la dorure, le goût des patines
et de la couleur. En ce début d'automne, rien de plus agréable que de se
plonger dans les revues de décoration où les velours de Mariano Fortuny,
les brocarts et les cristaux de Venise gardent une place prépondérante
dans les styles retravaillés par les professionnels. Au delà des modes,
l'art décoratif vénitien demeure un symbole de confort et de chaleur.
Rien à voir avec le show-room de Philippe Starck à Moscou, comble du mauvais goût et de l'art nouveau riche
pour maffieux incultes !
La Sérénissime et la Sublime Porte
Tomaso Albinoni
Un si tendre abandon
Frulalà
I TESORI DELLA RUSSIA,
Luca Marenzio
Créé
en 1820, le restaurant continue d'attirer les amateurs du monde entier
et sa réputation est méritée. Les prix sont certes presque trop en
accord avec cette réputation, mais il faut y aller au moins une fois
lors d'un séjour à Venise. La vedette de la carte en est depuis longtemps le fameux fegato alla veneziana,
plat traditionnel devenu avec la maestria du maître des lieux une
icône. Comme l'écrit un critique gastronomique américain au sujet de ce
plat, "ne confondez pas authentique avec traditionnel". Car il y a mille manières de préparer le foie de veau à la vénitienne. Celle de l'Antico Martini
est devenue une référence. C'est en cela qu'elle est authentique en
dépit de l'utilisation d'un ingrédient qui n'a rien de vénitien ! Sauf à
l'assimiler à l'histoire (récente) de Venise au temps de la Dolce Vita, quand Hemingway prenait ses cuites historiques à coup de double scotch au Harry's Bar...