Il y a 40 ans, le 4 novembre 1966, de fortes marées poussées par des vents terriblement forts accopagnés par des pluies incessantes, envahirent la lagune, inondant Venise et toutes les îles des environs comme jamais auparavant elle ne l'avait été. La ville porte encore aujourd'hui les cicatrices de cette catastrophe.
"Le ciel s'était fait gris, avec une lumière très particulière, comme un soir d'orage. les nuages très noirs s'avançaient et soudain, dans un grondement infernal, la mer passa par-dessus les Murazzi et en quelques minutes Venise fut inondée. A la Marciana, les manuscrits et les ouvrages précieux flottaient parmi les tables, la violence des flots renversa les gondoles et les embarcations sur le bord des canaux. C'était comme si tout allait être englouti" me disait cette vieille dame. Elle avait juste quarante ans à l'époque et même si on savait qu'il y aurait une acqua alta, personne n'imaginait ce que serait cette catastrophique journée. "Au début les jeunes sont sortis pour voir, s'amusant à l'idée d'aller en barque sur la piazza ou à San Bartolomeo. Il n'y avait rien d'ouvert, plus rien ne fonctionnait. On a eu très peur. Une vision d'apocalypse"...
Des centaines d’œuvres d'art, quasiment tous les monuments de la ville furent endommagés et c'est ainsi que s'éveilla la conscience du monde : il fallait sauver Venise... Enfin ! 40 ans après les intérêts divergents s'affrontent toujours, Maire et Président de la Région en tête, alors qu'à Rome, on hésite : personne ne sachant plus si le projet MOse sauvera la ville ou s'il n'est qu'une gabegie de plus. En l'espèce, aucun expert aujourd'hui n'est formellement capable de dire si ces travaux pharaoniques seront efficaces ou pas. Il n'y aucune étude alternative et les spécialistes du monde entier s'opposent. En tout cas, à la vue de ces photos qui font mal et qui font peur, il parait évident qu'il faut faire quelque chose.





Faire
dessaler au moins deux jours 500 g de morue dans un mélange d'eau et de
lait. Cuire au moins 20 minutes. enlever les arêtes et émietter le
poisson à la main ce qui est mieux qu'au mixer (il faut éviter d'obtenir
une purée). Travailler ensuite longuement avec de l'huile d'olive au
pilon dans un mortier en ajoutant sel et poivre jusqu'à obtention d'une
pâte. Au dernier moment ajouter du persil, de l'ail et de la ciboulette
hachés finement. Consommer froid avec de la polenta grillée.Au Pays
basque, on ajoute du piment d'Espelette et on mange cette bacalà avec
des pommes de terre. D'ailleurs si vous ajoutez à la crème 


Il créera ainsi des lampes en verre en collaboration avec la verrerie
En voici une partie dans une traduction approximative : ''[...]Et maintenant repose Emilio. Mais Emilio ne repose pas non plus dans cet ailleurs où il se trouve désormais parce qu'il est une inquiétude du coeur qui ne trouve pas non plus le repos dans l'au-delà. Si Dieu existe, ce Dieu aime les coeurs qui cherchent toujours"...''Il y avait un Vedova que tout le monde connaissait, dramatique et expressif, le Vedova des collisions de situation, des images prises comme un conflit, comme un cri ; mais il y avait en lui une opposition entre la volonté de parler de soi, d'intervenir, de s'exprimer et sa dimension intérieure lyrique, réfléchie, méditative de grand espace et de grand silence qui ne se voyait pas directement dans ses œuvres mais en était l'âme..."
Le maire a évoqué la petite pièce toujours dans un désordre apparemment chaotique dans laquelle 
lumières restées allumées dans les autres salles vides, j'ai l'impression de traverser les siècles et de n'être plus au XXIe siècle mais au temps des écrivains vénitiens dont j'étudie les textes. Étudiant, je venais déjà beaucoup ici. J'y ai découvert l'histoire de Venise, les écrits
penchés sur des ouvrages de littérature, de sémantique ou d'histoire. Comme nous avant eux, ils restent là des heures, prenant des notes puis descendent dans le jardin ou sur le campo pour fumer une cigarette, boire un café et se détendre. Puis quand vient l'heure de la fermeture, tous se répandent dans les ruelles vides et disparaissent dans la nuit, tout enivrés des mots et des idées dont ils se sont nourris des heures durant..









Quand vous serez à Venise, passez-y, je vous certifie que vous ne serez pas déçus ! Très discrète, cette maison à sa place parmi les plus fameuses comme
le man nel catturara 

Mille mercis Jean-Claude pour ce joli moment illustré par la belle voix de la soprano lyrique 








La première , endormie négligée , faussement bas bleu , très effilée , se demande si Jane Avril n'a plus vingt ans .
Comme le temps passe !
La seconde , bibi Marie von Wägen , espiègle débarquée de Charleston , se méfie .
Ironise .
Nous défie .
Les cuivres sont bien faits .
Les accoudoirs serrés .
Son petit pied est trop parfait .
La troisième , directo sortie d'un Degas , rose de non confusion , fuira le pas des deux .
En lacets .
Les trois Voltaire , qui en ont tant vu , eux , sont assoupis .
Leurs formes sont arrondies .
Comme le temps passe .
Un vrai trésor !
La quatrième me semble trop incongrue .
Modulo 3 .
Venise , c'est une femme !
Ici !