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L'art pictural n'a rien à voir avec ces cochonneries . Un art majeur nécessite , un peu comme l'artisanat et la haute agriculture ( 2 termes qui prennent à leur compte à la fois l'art et la culture ) , un apprentissage rigoureux , un effort tendu vers la production , le sens des saisons . Le rythme . Et un don . Ces déjections misérables sont souvent à la hauteur des personnages qui salissent scandaleusement des murs dont ils ne sont pas les propriétaires et ne font que rajouter à la laideur d'un monde hypnotisé par ces soi-disant inventions culturelles admirées , et en faillite . Personne n'y échappe , mais il faudra y mettre un jour un terme . Quelle saleté !
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Oui, c'est agressif, ça manque totalement d'humour et cela s'impose avec une telle arrogance qu'on en est ulcéré. En effet, quand ces tags "ornent" des murs lépreux ou des barrières de chantier, on trouve qu'ils sont supportables, mais quand ils défigurent des monuments ou plus simplement des façades de maisons particulières, parfois juste repeintes (et ce type de travaux coûte fort cher) c'est révoltant. C'est une atteinte au patrimoine, voire à la propriété privée. On a du mal à imaginer Venise devenant la proie des tagueurs.
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Oui c'est odieux! toutes les villes du monde sont défigurées sans compter les campagnes, le moindre rocher leur servant de cible... je ne comprends pas comment personne ne réagit. Cette apathie est paradoxale. Mais comment faire? Interdire les bombes de peinture? multiplier les policiers la nuit? Je penche plutôt pour l'éducation dès le plus jeune âge à la belle musique, l'art vrai, le respect de la belle architecture, la culture, quoi, enfin! Mais qui pense encore à la "culture" en ce bas monde? L'enseignement est en chute libre... la presse est bourrée de fautes d'orthographe... à Bruxelles le palais des Beaux-Arts a été rebaptisé "Bozart" et tout le monde rigole! J'hésite chaque matin entre devenir ermite ou m'exiler en quelqu'île déserte... mais le travail m'appelle. ah quelle misère.
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Lors de mon dernier séjour en mars j'ai eu l'impression que ces cochonneries s'étaient développées - ou est-ce que je l'avais moins remarqué avant toute dans l'envoûtement que j'étais?- depuis le séjour précédent. C'est une horreur et rien à voir avec une expression picturale ( le graph , au grand jour et dans des espaces réservés possède une certaine valeur artistique), c'est du pipi de chien! Mais comment lutter contre ça? C'est de l'ordre de l'incivilité mondiale, de l'irrespect de la beauté jalousée, du laisser-aller à la bestialité... Pauvre monde et pauvre Venise.
Et pourtant les murs de Venise ont une vie propre, leurs couleurs, leur passé imprimé. J'ai commencé à les regarder de très près avec mon objectif et je commence à découvrir leurs mystères.
Une consolation. -
Mouais, le Street Art peut aussi défigurer un paysage urbain ! Nous revenons de Rome, et le centre historique est défiguré par les tags !
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C'est vraiment triste que les murs de cette belle Venise soient maculés de ces tags! quand c'est dans un endroit réservé à cet effet, ça ne me dérange mais quand c'est fait sur de magnifiques battisses ou des monuments historiques, ça me dégoute !
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Passionnant de lire nos commentaires furieux d'il y a quelques mois, y compris sous la plume de notre élégant Lorenzo, qui y va de son "écart de langage", c'est dire...
Mais nous les bobos, ne savons guère joindre les actes aux belle paroles! Qu'auraient fait les illustres et combatifs Vénitiens d'autrefois, sinon pendre par les c...ces iconoclastes, aussi grossiers qu'incultes, venus faire sous eux, jusque dans la plus belle cité du monde (ne doutez pas qu'il s'agit d'une véritable guerre de civilisation): oûtre une forte amende, dont ils se souviendraient toujours, tels les petits chats auxquels on apprend à faire dans leur bac, par quelque tape judicieusement administrée, ils auraient certainement exposé ces vils "taggeurs" à la vindicte publique, parqués dans un coin puant et à demi-nus, voués à la risée et au mépris des passants, pour leur bêtise et leur vulgarité impardonnables.
Non, pour l'heure, comme le dit si bien Marie G, personne ne réagit...pire...ne sont-ils pas presque encouragés...? -
D'accord pour dire ques ces tags sont insupportables. Mais sincèrement, lors de ma dernière visite à Venise, j'ai eu aussi beaucoup de mal à supporter la "pub bleu métalisée" recouvrant en grande partie le palais et le pont des soupirs ! Que pensent les vénitiens de ce genre de dégradations !
Alain. -
À Venise, et à certains endroits c'est indécent. À New York, à L.A. c'est beau. La biennale a peut-être inspiré les aspirants-artistes. La roue tourne...
Ce que dit Albu93 en revanche est plus que vrai. La pub du pont des soupirs me choque plus que ces quelques tags pas encore trop envahissants. Et cette pub est légale, lucrative certainement et tellement durable... Il me semble qu'il y a des années qu'elle m'aveugle -
Vous avez raison. Mais je me dis souvent que Venise ayant été de tout en temps une sorte de laboratoire, montre à chaque fois pour le positif mais aussi le négatif, ce qui ensuite se répand dans le monde. Sans vouloir faire le grincheux réactionnaire (comme me qualifient certains lecteurs)j'ai la conviction que ces deux exemples d'enlaidissement d'un des plus beaux lieux vivants de l'univers montre l'appauvrissement de nos valeurs et l'amorce d'une décadence de la civilisation. N'a-t-on pas dans la littérature des années qui précédèrent l'arrivée des barbares et l'écroulement de Rome des témoignages sur les graffitis obscènes et désespérés qui couvraient les murs des villes, des voyous qui dégradaient les monuments ? Je m'interroge sur le parallèle entre ces graffitis miteux et moches et les coûteuses publicités qui recouvrent les façades. Laideur spontanée et laideur organisée...
VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
Dix-neuvième année - Nouvelle édition. Les Hors-Textes de Tramezzinimag :
14 avril 2009
Certains appellent cela de l'art...
07 avril 2009
COUPS DE CŒUR N°33
Musique vénitienne pour cuivres
Ensemble HR Brass dirigé par Edward Tarr
Label Accent - 2009.
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Beurrer les tranches de pain de mie et les mettre à griller. Couper les blancs de poulet sans la peau en escalope et les faire bouillir dans un bouillon de légumes ou de poulet, l'essentiel étant que le liquide soit bien assaisonné. Attention, il ne s'agit pas de laisser la viande trop longtemps dans l'eau mais juste le temps nécessaire pour la rendre blanche et tendre. Dans une poêle faire dorer les tranches de bacon, les réserver au chaud puis passer rapidement sur le feu les escalopes de poulet pour que l'extérieur s'imbibe du suc de cuisson du bacon. Les maintenir au chaud.
3 commentaires:
- Anne a dit…
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Permettez-moi de citer un autre livre d'Alain Buisine, paru en 1998: son "Dictionnaire amoureux et savant des couleurs de Venise" fourmille d'informations habilement distribuées autour des couleurs.
Votre blog sur Venise est très intéressant.
Anne (miscellanéesanne) - 07 avril, 2009
- Lorenzo a dit…
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oui oui il fait partie de mes ouvrages favoris et j'envisageais de lui consacrer un billet, surtout quand je suis à Venise et que nos yeux sont assaillis par les couleurs de la lagune, des reflets, des bâtiments, des ciels !
- 08 avril, 2009
- Michelaise a dit…
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ça me tente bien la solitude des nombres premiers... je l'achète, je le lis puis je l'offre à ma petite matheuse poète
- 08 avril, 2009