25 janvier 2011

Toujours les petits riens

Cet extraordinaire - et finalement assez esthétique - amas de marchandises pourrait en d'autres lieux se présenter comme une "installation", une de ces œuvres d'art conceptuel qui fascinent l'œil et font tourner l'imagination à mille à l'heure. Ce kiosque de la Strada Nova, situé juste avant Santi Apostoli est situé devant ce qui fut longtemps la résidence du consul d'Espagne, à l'emplacement d'un étal de bouquiniste où on dénichait des trésors. Le marchand était un vieil érudit sympathique.

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3 commentaires:


Aldo a dit…
Et le soir venu, sur la clôture en fer forgé, des dizaines de bougies multicolores illuminent l'endroit.

Anne a dit…
Lorenzo, les installations portent sens dans l'esprit de l'artiste avant de libérer les idées du regardeur. Rien de comparable à un amas destiné au commerce ou à divers fantasmes supposés chez l'amateur d'art contemporain. Mais je comprends que vous regrettiez le bouquiniste érudit à qui vous rendiez visite. Bonne journée. Anne
 
Lorenzo a dit…
Aucun regret. Juste un (agréable) souvenir ! C'est l'amas de marchandises qui me fascine et que je conçoit tout à fait comme l'équivalent d'une installation. J'aime les amoncellements, les accumulations, les collections. C'est parfois étouffant mais le plus souvent j'y vois un aspect chaleureux, matriciel et un tremplin pour l'imagination, pour le rêve. C'est joli malgré tout ce kiosque-bazar et les gens qui passent...

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