Venise
en mai, en dépit des hordes de touristes et d'un temps incertain, est
toujours très belle. Tout y est doux, la lumière superbe et il flotte
dans l'air quelque chose de joyeux et de pimpant. Cette année encore des
impératifs nous retiennent à Bordeaux contrairement à ce qui avait été
prévu. Tant pis. L'exil se prolonge rendant encore plus merveilleux le
retour prochain.
En attendant, la lecture de Brunetti passe à table écrit par Donna Leon avec la collaboration de son amie Roberta Pianaro et le dernier Erri de Luca qui vient d'être traduit, et Scelera, le roman de Danila Comastri Montanari, énième aventure de Publio Aurelio Stazio,
sénateur et détective au temps de l'Empire romain, me tiennent
compagnie. Un bouquet de fleurs jaunes sur la table du salon, la musique
de Caldarà et un verre de Ribolla gialla
bien frappé... Que demander de plus après tout ? Bien sur, le chat qui
ronronne à côté de soi sur la banquette en bois de la terrasse sous la
glycine, entendre sonner les heures au campanile voisin, voir en
contrebas les voisines gesticuler et se plaindre comme toujours de la
vie quotidienne, du prix des choses et des touristes, tout cela me
manque vraiment, mais ce sera pour bientôt. En attendant, bon dimanche à
tous, particulièrement à celles et ceux qui sont en ce moment à Venise !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires :