18 février 2021

«O mein papà» par Nilla Pizzi

 
Souvenirs d'enfance. Une chanson que fredonnait ma mère quand j'étais enfant et que j'avais appris à chanter très jeune. L'air est un peu démodé et l'origine allemande de la mélodie rappelle l'époque à laquelle elle fut à la mode, quand l'Italie se fourvoyée dans sa funeste alliance avec l'Allemagne nazie, l'URSS de Staline et le Japon, cet axe criminel qui généra l'une des plus grandes boucheries qu'ait connue l'Humanité. Mais la chanson est belle et émouvante. Elle réveille mille souvenirs d'enfance, l'amour d'un fils pour son père et le chagrin de l'avoir perdu trop tôt et d'avoir aujourd'hui un âge qu'il n'a jamais atteint. 
« O mein papà, sei l’uomo più adorabile. / O mein papà, sei l’uomo più sincero,/ O mein papà, sei tanto caro e amabile, /e nel tuo cuor c’è solo la bontà. / Degli occhi tuoi gli sguardi m’accarezzano / perché, lo so, per te son bimbo ancora./ O mein papà, fratello e amico unico,/ O mein papà, sei tutta la mia vita. / E se l’amor potesse far miracoli, / vorrei tornar bambino insieme a te./ O mein papà, o mein papà, o mein papà.

Certaines strophes n'ont plus été reprises avec le temps. Elles marquaient une vision du monde qui n'est plus du tout politiquement correcte de nos jours. 

«Quand’ero bambino, / l’amico più caro sei stato tu solo, papà. / Tornavi piccino, per farmi giocare / e imitavamo i negri e gli indù. / Ta ta pum – Ta ta pum – Ta ta pum./ Fra tanto clamor, sembrava il Far West / la casa tra i fior… laggiù. / Se a volte guastavo i miei balocchi / e il pianto sgorgava dal cuor,/ col tuo bel sorriso, baciandomi gli occhi, / si dileguavan tristezze e dolor.»

On y parle de jouer en «imitant les nègres et les Hindous», jargon connoté qui passe aujourd'hui pour du racisme comme apparaissent racistes Tintin et le capitaine Haddock, les héros de notre enfance. C'est vrai que quand nous jouions enfants, l'indien perdait toujours, il était le méchant et le gentil cow-boy s'avérait toujours plus fort que les apaches et les sioux, que nous appelions les sauvages. Que tout cela est loin désormais. Mes propos, pourtant simple réminiscence de l'enfance et commentaire innocent d'une chanson, émouvant souvenir de mes jeunes années, vont certainement être jugés réactionnaires par les «modernes», victimes consentantes de la pensée unique et du lavage de cerveau.Mais qu'importe les pisse-vinaigres, je ne vais rien censurer de mes souvenirs et la nauséabonde cancel culture ne passera pas chez Tramezzinimag ! Nous ne portons pas la responsabilité des erreurs commises par ceux qui vinrent avant nous.

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