J'ai retrouvé ce soir des photos qui me font chavirer plus de vingt ans en arrière... C'était la première exposition qu'il m'avait été donné d'organiser à la galerie près de la Fenice. Giuliano Graziussi, le galeriste invitait Missa Yoshida, la compagne japonaise de son ami sérigraphe,. Il m'avait donné carte blanche. Son installation m'avait beaucoup plu : une immense bande de gaze, pareille au tissu qu'on utilise pour les voiles de mariées, sur laquelle elle avait peint au gesso des colonnes et des formes architecturales. Sobriété toute japonaise et en même temps hommage à la civilisation occidentale et en particulier à son ascendance romaine.
La photo ci-dessus montre un bout de l'installation. A gauche l'artiste et votre serviteur, Agnès Calvy, et Massimo un ami compositeur descendant de Casanova attendant les invités. Nous avions décidé avec l'artiste de recevoir les invités avec simplement du saké. Cela changerait des éternelles coupes de prosecco et des petits fours. Lorsque la foule des invités se pressa comme à l'accoutumée, ils furent assez surpris par ce qui était exposé bien sur mais aussi par la sobriété du cocktail : des bouteilles de saké et des centaines de petits verres.
Le soir, un dîner réunissait les personnalités que Giuliano m'avait chargé d'inviter, les artistes, les gens de la Biennale, les journalistes et les habitués de la galerie. Ce fut un dîner traditionnel. J'avais chois cette trattoria près du Rialto où on sert un délicieux cochon de lait. Il y avait une soixantaine de convives. Un ensemble de jeunes chanteurs anima la soirée avec des airs de musique ancienne (j'ai déjà parlé d'eux dans un précédent post).
Le peintre Ludovico de Luigi entre Carla Graziussi et Agnès Calvy, la fille du consul de France d'alors, le sympathique Christian Calvy, à qui je dois énormément et sans qui ma vie vénitienne n'aurait jamais pu être ce qu'elle fut.
La photo ci-dessus montre un bout de l'installation. A gauche l'artiste et votre serviteur, Agnès Calvy, et Massimo un ami compositeur descendant de Casanova attendant les invités. Nous avions décidé avec l'artiste de recevoir les invités avec simplement du saké. Cela changerait des éternelles coupes de prosecco et des petits fours. Lorsque la foule des invités se pressa comme à l'accoutumée, ils furent assez surpris par ce qui était exposé bien sur mais aussi par la sobriété du cocktail : des bouteilles de saké et des centaines de petits verres.
Le soir, un dîner réunissait les personnalités que Giuliano m'avait chargé d'inviter, les artistes, les gens de la Biennale, les journalistes et les habitués de la galerie. Ce fut un dîner traditionnel. J'avais chois cette trattoria près du Rialto où on sert un délicieux cochon de lait. Il y avait une soixantaine de convives. Un ensemble de jeunes chanteurs anima la soirée avec des airs de musique ancienne (j'ai déjà parlé d'eux dans un précédent post).
Le peintre Ludovico de Luigi entre Carla Graziussi et Agnès Calvy, la fille du consul de France d'alors, le sympathique Christian Calvy, à qui je dois énormément et sans qui ma vie vénitienne n'aurait jamais pu être ce qu'elle fut.





Faire
dessaler au moins deux jours 500 g de morue dans un mélange d'eau et de
lait. Cuire au moins 20 minutes. enlever les arêtes et émietter le
poisson à la main ce qui est mieux qu'au mixer (il faut éviter d'obtenir
une purée). Travailler ensuite longuement avec de l'huile d'olive au
pilon dans un mortier en ajoutant sel et poivre jusqu'à obtention d'une
pâte. Au dernier moment ajouter du persil, de l'ail et de la ciboulette
hachés finement. Consommer froid avec de la polenta grillée.Au Pays
basque, on ajoute du piment d'Espelette et on mange cette bacalà avec
des pommes de terre. D'ailleurs si vous ajoutez à la crème 


Il créera ainsi des lampes en verre en collaboration avec la verrerie
En voici une partie dans une traduction approximative : ''[...]Et maintenant repose Emilio. Mais Emilio ne repose pas non plus dans cet ailleurs où il se trouve désormais parce qu'il est une inquiétude du coeur qui ne trouve pas non plus le repos dans l'au-delà. Si Dieu existe, ce Dieu aime les coeurs qui cherchent toujours"...''Il y avait un Vedova que tout le monde connaissait, dramatique et expressif, le Vedova des collisions de situation, des images prises comme un conflit, comme un cri ; mais il y avait en lui une opposition entre la volonté de parler de soi, d'intervenir, de s'exprimer et sa dimension intérieure lyrique, réfléchie, méditative de grand espace et de grand silence qui ne se voyait pas directement dans ses œuvres mais en était l'âme..."
Le maire a évoqué la petite pièce toujours dans un désordre apparemment chaotique dans laquelle 
lumières restées allumées dans les autres salles vides, j'ai l'impression de traverser les siècles et de n'être plus au XXIe siècle mais au temps des écrivains vénitiens dont j'étudie les textes. Étudiant, je venais déjà beaucoup ici. J'y ai découvert l'histoire de Venise, les écrits
penchés sur des ouvrages de littérature, de sémantique ou d'histoire. Comme nous avant eux, ils restent là des heures, prenant des notes puis descendent dans le jardin ou sur le campo pour fumer une cigarette, boire un café et se détendre. Puis quand vient l'heure de la fermeture, tous se répandent dans les ruelles vides et disparaissent dans la nuit, tout enivrés des mots et des idées dont ils se sont nourris des heures durant..









Quand vous serez à Venise, passez-y, je vous certifie que vous ne serez pas déçus ! Très discrète, cette maison à sa place parmi les plus fameuses comme
le man nel catturara 

Mille mercis Jean-Claude pour ce joli moment illustré par la belle voix de la soprano lyrique 








La première , endormie négligée , faussement bas bleu , très effilée , se demande si Jane Avril n'a plus vingt ans .
Comme le temps passe !
La seconde , bibi Marie von Wägen , espiègle débarquée de Charleston , se méfie .
Ironise .
Nous défie .
Les cuivres sont bien faits .
Les accoudoirs serrés .
Son petit pied est trop parfait .
La troisième , directo sortie d'un Degas , rose de non confusion , fuira le pas des deux .
En lacets .
Les trois Voltaire , qui en ont tant vu , eux , sont assoupis .
Leurs formes sont arrondies .
Comme le temps passe .
Un vrai trésor !
La quatrième me semble trop incongrue .
Modulo 3 .
Venise , c'est une femme !
Ici !