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l'heure magique...
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
La
restauration du palais achevée, les dernières touches apportées à la
décoration des magnifiques salles, les allées du jardin ratissées et la
pelouse bien tondue, tout est prêt pour l'inauguration de ce nouveau
lieu culturel vénitien, le Palazzetto Bru Zane, propriété de la
fondation du docteur Nicole Bru, héritière des Laboratoires UPSA, née en 2005 et consacrée
à la musique romantique française. Parmi les festivités qui font qu'une
fois encore, qui s'en plaindrait, octobre à Venise est français, il
faut souligner la présence de France Musique en direct et en public.Sur ce site, il y a une vidéo de la restauration du palais très intéressante. A presto
Effectivement, j'avais lu dans une revue, en juin dernier, qu'il aurait
l'inauguration de ce nouveau lieu de concerts et de spectacles le 4
Octobre...et comme Maïté, j'avais consulté le site internet, à ce
moment-là.
Merci Lorenzo pour les informations, si on est à Venise à cette période, c'est une bonne chose de le savoir.
Danielle
J'ai eu le plaisir d'assister à l'inauguration du Palazzo Bru-Zane :
c'est une merveille de finesse et de légèreté. Entendre la musique
résonner dans cette magifique salle, comme celà devait se faire
autrefois, fut un pur délice. Merci à Madame Bru pour sa généreuse
initiative, et longue vie à sa Fondation et à la re-découverte de la
musique romantique française.
Gabriella
C'est un bel endroit en effet que ce "casino" que la Fondation a permis de sauver. Ou bien est-ce plutôt la rénovation du Palais qui a permis de donner vie à cette fondation ? Le milieu musical européen a de quoi alimenter les conversations une fois de plus.En tout cas, on ne peut que se réjouir qu'une organisation aide à attirer le goût du public vers cette musique romantique française dont on ne connait que le triomphe et bien moins les balbutiements, bient avant le XIXe, à la cour de Versailles ou dans le Paris du directoire...
![]() |
| © Pietro Alvise Gaggio - 2009 |
J'aime beaucoup ce coin, qui si je ne m'abuse, se situe juste après la Pensione La Calcina.
N'y a t-il pas sur le mur, un peu caché par les feuillages, le délicieux petit angelot qui tient un livre ouvert ?
Et voilà! Nous revenons de 3 jours à LA SERENISSIME! Merveilleux temps, soleil, un peu de vent frais pour atténuer les 28°C.... mal aux pieds tellement nous avons arpenté toute la ville et même le cimetière San Michele (on s'est trompé de vaporetto! Et c'est très bien), montés au campanile de San Giorgio etc! Un monde fou au centre, mais comme d'habitude peu de touristes dès qu'on s'écarte un peu des pôles d'attraction renseignés par les guides. Plein d'images à partager!
Mirage d'un couple main dans la main...
Un des mes endroits préférés à Venise. Jolie lumière...
Splendide photo ! Effectivement, ce coin, juste après "La calcina" en allant vers le club d'avirons et la Dogana est magique....
Grrr, jalouse de tous ces amoureux qui paraissent connaitre Venise par coeur, et avec le coeur !! Bon je note, à découvrir !
Quelle belle photo romantique! Merci, Lorenzo!
Anne
Les Zattere sont un des lieux magiques de Venise, peu fréquentés par les touristes qui passent davantage côté Grand Canal pour se rendre à la Salute. Profitons-en... L'ange qui lit surveille le mur d'enceinte d'une très belle maison qui fut longtemps le consulat général de la Principauté de Monaco. Une porte dans le mur, sur la fondamenta fut ouverte au public, un jour triste il y a des années, pour permettre aux gens de vire signer le registre de condoléances après le décès de la Princesse Grace. Les Zattere étaient noirs de monde ce jour-là.
pour Lorenzo :
"Je vous aime, Ô Zattere [...] dans toute votre
étendue parce que, sur votre dalle, il fait bon marcher vite ou
doucement ou s'arrêter, selon l'heure et la saison, à l'ombre ou au
soleil."
Henri de Régnier.
Merci pour les souvenirs, oui en me promenant j'avais vu le blason de la Principauté de Monaco...
un endroit magique et pour le plaisir gourmand il y a les glaces de NICO n'est ce pas ?
C'est amusant, j'ai aussi pris une photo de nos ombres à cet endroit-là, il y a deux ans... Les Zattere au soleil couchant, c'était magnifique...
Ah le gianduiotto de Nico qu'on savoure en marchant jusqu'à la Pointe de
la Douane. Normalement, la glace est terminée au moment où débouchant
sur la pointe, on découvre soudain cette vision unique : saint Marc et
Saint Georges les jardins, le lido au loin. Féérique par les soirs d'été
!
Devant la Calcina se tenait autrefois(là où il y a maintenant le
restaurant de l'hôtel justement) le "Cucciolo" dont j'ai déjà eu
l'occasion de parler.Les glaces y étaient à mon avis meilleures que chez
Nico.
Et maintenant sur les Zattere est ouvert le musée des" canottieri
Buncintoro". Toutes le coupes de ce club qui étaient entreposées à la
pointe de la douane ont été déplacées suite à la restauration par
Pinault.
En septembre j'y ai vu la jeune fille qui s'occupe de cet
agencement et m'a promis d'y mettre la photo de mon grand-père et de son
fameux équipage. A suivre...
les Zattere au soleil couchant, je ne connais rien de plus doux à Venise
! j'en ai même fait une nouvelle, qu'on peut trouver sur le site du
campiello : "le deviseur du monde".
Joyeux Noël, Lorenzo !
Et pendant ce temps, le "gobbio" prie pour pouvoir retrouver sa position normale: il a du en voir passer des heures et des heures...
je n'avais jamais vu semblable horloge et j'ignorais même leur existence, toute cela me fascine et me pousse à faire quelques recherches :)
La plus ancienne, dédiée à Saint Jacques le Majeur ? Il n'y a pas de hasard :
- vers 742 : installation des premières maisons à Ri(vo)alto
- 810-811 : transfert du gouvernement de Venise à Rialto
- 813 : "découverte" du tombeau de l'apôtre en Espagne
- 828 : "arrivée" du corps de Saint Marc...
15
ans après les "événements de Galice" la cité lagunaire contrecarre le
pèlerinage à destination de Santiago de Compostelle. Un flot de
chrétiens itinérants, tournés vers le sud-ouest, vers le front
stratégique anti-musulman. Autant de revenus qui échappaient à la cité
marchande.
Politique, pèlerinages, commerce, reliques, vastes sujets...
Votre blog, que je recommande souvent, est toujours aussi passionnant.
Bientôt un article sur Venise dans
www.grandslieux.over-blog.com
L'adresse est notée !
Pour ce qui voudraient avoir un petit bout de Venise dans leur
transistor, sachez que France Musique délocalisera quelques unes de ses
émissions au Palazzo Bru Zane le temps d'un week-end du vendredi 2 au
dimanche 4 octobre 2009.
Le programme détaillé est ici http://sites.radiofrance.fr/francemusique/ev/fiche.php?eve_id=250000172
J'ai pu visiter ce lieu la semaine dernière. Il est ouvert dans le cadre de la Biennale mais l'étage n'est pas accessible... Quel beau puits!
Honte à moi, je n'ai encore visité aucun des lieux "nobles" de Venise... Je suis allée nez au vent par les ruelles, les places, et les gens...
Pas de honte à avoir Venise86, généralement, lorsque je visite les intérieurs, c'est qu'il ne fait pas beau. Sinon, moi aussi je flâne le nez au vent...
En
arrivant à Venise, mon premier chez moi ne faisait même pas 15 m². Il
s'agissait d'un petit réduit fraîchement blanchi à la chaux meublé d'un
lit étroit, d'une penderie et d'une chaise. Baptisée chambre
par la propriétaire de l'auberge, la pièce donnait sur un puits de jour
d'où remontaient à heures régulières des remugles d'égouts assez
désagréables. Mais c'était chez moi. J'y ai séjourné deux mois. La signora Biasin m'avait laissé décorer les murs de cartes postales et de photos. Il y a avait cette madone de Bellini qu'on peut admirer à San Zaccaria, une reproduction de la Tempête de Giorgione,
le plan de Venise, et quelques photos de ma famille et de mes amis.
J'ai passé là des heures merveilleuses. Mon premier logis vénitien, mais
aussi mon premier lieu de vie hors du giron familial !
Vous pouvez imaginer mon bonheur. Je restais là près de deux ans jusqu'à ce que je rencontre Giuliano G., alors galeriste à la Fenice. Avec l'appui du peintre Arbit Blatas
et le soutien du consul de France de l'époque, je fus embauché dans la
galerie. Ce ne fut pas une sinécure - j'en reparlerai - mais cela me
valut l'usage d'un appartement plus grand, Fondamenta delle Capuccine,
près de Sant'Alvise. L'immeuble fort ancien abritait autrefois l'atelier
d'un artisan. L'appartement qui me fut dévolu avait trois grandes
fenêtres situées assez haut qui donnaient sur les terrains de sport de
la paroisse. Après le chant des oiseaux, je vécus au rythme des parties
de foot et de basket. Après mon joli petit taudis du ghetto, le "chalet"
représentait le luxe. Je partageais l'entrée de la maison avec un vieux
monsieur terriblement sourd qui ne parlait qu'en dialecte. Très haut de
plafond, tapissé de lambris comme un chalet de montagne, mon
appartement avait une vraie cheminée, des poutres apparentes et un
mobilier très confortable. J'avais une vraie cuisine et une vraie salle
de bain ! La chambre était juste assez grande pour contenir un grand
lit. Il y faisait doux en hiver et frais en été. Tout était
ingénieusement agencé et joliment décoré. C'est dans cet appartement que
la petite Rosa, ma
jolie chatte grise a fait ses premiers pas de chat indépendant... Les
mois ont passés. J'ai vécu dans mon petit chalet suisse deux hivers
agréables. Puis mes relations avec mon employeur devenant assez
difficiles, j'ai déménagé pour Dorsoduro. Des amis persans, étudiants en
architecture quittaient l'appartement qu'ils occupaient en collocation.
Je visitais les lieux.
La
maison située calle Navarro, entre les Zattere et San Vio, me plut dès
que j'en franchis le seuil. L'appartement était situé au dernier étage.
Appartenant à Federico A., étudiant en médecine, il était occupé, outre son jeune propriétaire, par les deux persans et une étudiante en lettres, prénommée Betti.
Une vaste cuisine à l'ancienne, pièce commune de la tribu, trois
grandes chambres bien éclairées et le grenier aménagé qui servait de
tanière à Federico. Après un grand nettoyage (mes deux amis fumaient beaucoup et n'ouvraient jamais les fenêtres de leur chambre),
mon nouveau logis pris pimpante figure. Une armoire et une commode pour
mes vêtements , un divan pour dormir, un fauteuil, un bureau, et des
étagères pour mes livres. Je venais d'acquérir la première pièce de ma
petite collection d'art contemporain, un magnifique bronze d'Augusto Mürer,
ce faune à la flûte qui m'a depuis suivi dans tous mes déménagements.
C'est calle Navarro que j'ai découvert mon désir d'écrire et ma passion
pour Venise. Installé devant la fenêtre de ma chambre, face aux toits du
quartier, avec le campanile de Santo Stefano en face, les oiseaux qui
pépiaient sur les rebords des toitures de l'autre côté de la rue, ce
décor inspira mes premières nouvelles et aussi les articles que le
journal Sud-Ouest me commanda, à l'époque où Pierre Veilletet en était le rédacteur en chef.
Mais ce ne
fut pas mon destin. La vie, les habitudes, quatre merveilleux enfants,
allaient m'éloigner définitivement de la Sérénissime. Fort
heureusement les liens du sang me permirent de ne jamais m'en éloigner
trop longtemps et la jolie petite maison de la Toletta permit pendant
quelques années ma cure vénitienne. Mais des impératifs patrimoniaux et
la disparition de notre dernière parente nous fermèrent définitivement
la porte de cette maison et de son merveilleux jardin. Je retourne
toujours à Venise mais je n'ai plus de lieu où poser mes affaires,
déballer mes livres, qui soit mien. Je sais que ce n'est que temporaire,
"Dieu voulant" comme on dit chez moi... Voilà qui n'est pas trop nostalgique...Vous devriez vraiment publier vos "mémoires" ; je ne suis pas la première à vous le dire. Je vous souhaite de retrouver un nid douillet dans ce lieu qui fait partie intégrante de vous. A presto !
Tout à fait d'accord avec Maïté, j'ai beaucoup aimé les débuts de votre vie à Venise.Dans mon carnet j'ai noté: "Il est des paysages peints qu'on traverse ou qu'on contemple, d'autres dans lesquels on peut se promener, d'autres encore où l'on voudrait demeurer ou vivre. Tous ces paysages atteignent l'excellence. Toutefois ceux où l'on voudrait vivre sont supérieurs aux autres." Bonne journée.
Merci pour ce beau texte Lorenzo! Parlant de vos anciens quartiers, je suis passée au campo S. Vio qui est en ce moment complètement chamboulé. Ils refont toute la surface, le puits est caché, et la casa Pinto inaccessible. D'ailleurs très peu nombreux sont les campi qui n'étaient pas en travaux. Venise avait des airs de chantier... Ça brise un peu le charme, mais j'imagine que c'est nécessaire.
Bravo Lorenzo, je n'ai pas ressenti de nostalgie aujourd'hui. J'ai apprécié le petit jeu de piste
(j'adorais
cela quand j'étais petite fille)à la recherche de vos petits billets
glissés dans des cachettes secrètes et c'est toujours avec autant de
plaisir que je vous lis.
Bonne soirée
J'aime vraiment beaucoup lire vos textes souvenirs écrits avec sentiment
et délicatesse. S'il y a de la nostalgie, elle s'accompagne d'un doux
sourire. Publiez-en d'autres, s'il vous plaît, sur votre blog ou
rassemblés dans un livre.
Anne
Vous aurez compris... depuis le temps que nous vous pressons d'écrire, pour notre bonheur, vos impressions de Venise... Je ne vais être qu'une de plus parmi les autres... Merci Lorenzo.
A quand un livre?
C'est chaque fois un plaisir que de vous lire.
A quand la suite ?
C'est toujours avec beaucoup de plaisir que je lis votre prose.
Que de compliments chères lectrices que de compliments ! A mon tour laissez-moi vous remercier pour votre fidélité et votre enthousiasme !
C'est tout simplement magique et magnifique !
Un miroir pour la bellissima, j'aimerais avoir le même lorsque je vais prélever quelques billets !!!
Qui a pris cette photo ? et où se trouve le jeune morosiniero ?
Bon dimanche Lorenzo.
Danielle
Quelle belle harmonie de couleurs, le sable la mer, la mer le sable,
dans cette alternance reflétée dans le miroir… Et la silhouette noire
qui rejoindra l'autre, sur le sable ???
Une véritable ode à Venezia. Merci Lorenzo, quel beau choix en ce dimanche pluvieux !
Cette photo est magnifique et pleine de poésie.
Sans transition
aucune : plutôt que d'acheter un bien à Venise, ce qui est, à y bien
réfléchir, un peu utopique, on pourrait louer à l'année un appart à
plusieurs ; ça serait plus facilement gérable et l'engagement serait
moindre à tout point de vue. Qu'en pensez-vous ?
Alors là, bravo, une parfaite réussite : tout y est, la mise en page, les couleurs, le sujet... BRAVO Lorenzo pour ce petit chef d’œuvre photographique...
Quelques portes miroir sur le Dorsoduro m'ont fait rêver de même ! Venise à l'infini d'elle même !
à propos la scène se déroule sur la riva de sette martiri, au bout de la grande fondamenta qui mène à San Elena où se trouve l'école navale.
1 commentaire:
Très intéressant, bon esprit,
Merci