 Gabrielli, Jacchini, Vitali
Gabrielli, Jacchini, Vitali
La Nascita del Violoncello
Les Basses Réunies,
sous la direction de Bruno Cocset
Livre-CD - 136 pages.
Label Agogique - 2011 - AGO001
 
Découvert il y a seulement quelques jours, ce premier livre-disque d'un nouveau label est une superbe réussite que TramezziniMag
 recommande à 100% : belle réalisation éditoriale, iconographie  
somptueuse et une prise de son magnifique pour retracer la naissance du 
 violoncelle."Avant que de connaître  
sa forme définitive au cours du XVIIIe siècle, ses origines multiples se
  déclinent à travers les instruments hybrides des siècles antérieurs. 
Au  programme figurent des œuvres rattachées à l’école de Bologne de Domenico Gabrieli, Giuseppe Jacchini et Giovanni Battista Vitali,
  destinées à mettre en valeur une écurie de sept instruments 
différents,  choisis et accordés en fonction des pièces. La facture 
robuste et  primitive du violoncelle Gasparo da Salo convient à 
merveille aux passacailles et autres ricercare à  l’écriture virtuose. Bruno Cocset varie les registrations et révèle leur  polyphonie latente." peut-on lire dans la critique de Jérémie Bigorie parue dans Classica. Basse de violon alla bastarda caractérisée par une tessiture très étendue, cousine des violes, violoncelle "Bel Canto", puissamment lyrique, enjôleur et voluptueux. Pour réaliser ce projet, Bruno Cocset est entouré de musiciens de talent, inaugurant d'une manière triomphale et somptueuse ce nouveau label. Un grand grand disque.
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 Dix hivers à Venise
réalisé par Valerio Mieli
avec Isabella Ragonese, Michele Riondino
Dix hivers à Venise
réalisé par Valerio Mieli
avec Isabella Ragonese, Michele Riondino
Sorti en salle en février 2012. 
C'est  l’histoire de deux jeunes qui,  n’arrivant pas à s’aimer tout de 
suite,  doivent apprendre à le faire,  tout en essayant de se frayer un 
chemin  dans le monde des adultes... Cela se passe à Venise, personnage 
du film à  part entière comme souvent ; une Venise poétique et 
silencieuse,  quotidienne. Les protagonistes côtoient les habitants, au 
marché, sur le vaporetto ou dans les bàcari. "Réalisme et légèreté", deux caractéristiques dont le jeune réalisateur a imprégné son film. Dieci Inverni était au départ un projet universitaire pour le diplôme de son auteur au Centro Sperimentale, l'école de cinéma de Rome. Tourné en huit semaines entre la lagune vénitienne et la Russie, il raconte l'histoire de Camilla (Isabella Ragonese) et Silvestro (Michele Riondino),
 deux jeunes personnes à l'aube de leur vie d'adulte, qui font  
connaissance par hasard sur un vaporetto un soir d'hiver à la fin des années 90. Ce sont les premières images  
du film. Elle est timide, il est effronté, mais quelque chose passe  
entre eux. Le garçon va la suivre dans les ruelles embrumées... Ainsi  
débute une aventure qui durant dix ans les mènera de Venise à Moscou.  
Les deux héros vont s’aimer de plus en plus fort sans jamais parvenir à 
 se le  dire. N'en disons pas davantage. Soulignons simplement l'intérêt
  du public et de la critique : Prix du Meilleur Réalisateur  Émergent 
au  David Di Donatello, Nastro d’argent et une sélection à La Mostra de  Venise. Un très beau film et tout sauf une bluette superficielle. Et Venise y est déroutante et splendide. Le texte qui a servi au scénario du film publié en 2009 chez Rizzoli n'est pas traduit à ce jour en français. Dommage. 
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 Venise, Trésor d'îles
Documentaire de Pierre Brouwers
Coll. DVD Guides, EditionsTF1 Vidéo. 2012.
Venise, Trésor d'îles
Documentaire de Pierre Brouwers
Coll. DVD Guides, EditionsTF1 Vidéo. 2012. 
Un  film et un guide pour découvrir ou redécouvrir la Sérénissime dans 
son  quotidien, avec ses  marchés, ses canaux, ses  gondoles et ses 
vaporetti. Le documentaire permet  également de voyager à travers toutes
 les richesses  artistiques  culturelles et artistiques que recèle la 
cité des Doges. Tout y passe, monuments, œuvres d'art, les îles, les 
souffleurs de verre. Le journaliste Pierre Brouwers,
 qui est aussi photographe se présente volontiers comme globe-trotter. 
Il est  le créateur de la collection de documentaires Découvrir le monde
 et Le monde vu du ciel. "Pour moi, 
Venise est la plus belle ville du monde. A chaque pas, la   beauté et la
 richesse culturelle sautent aux yeux. Filmer le carnaval, avec ses 
costumes délirants et ses masques sophistiqués, a été un des plus grands
 moments dans mon métier de cinéaste." Ses films sont diffusés sur les chaînes Voyage et France 5.
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 Il Caffé dei Cioppi
159 rue du Faubourg Saint-Antoine
Il Caffé dei Cioppi
159 rue du Faubourg Saint-Antoine
75011 Paris
01 43 461 014
Ouvert du mardi au vendredi. 
Une fois n'est pas coutume,TramezziniMag tenait
 à présenter dans ses coups de cœur un établissement parisien. Ou plutôt
 une véritable enclave italienne dans Paris. Pour se remettre doucement 
d'un retour d'Italie ou pour patienter avant d'y retourner, rien de 
mieux que cette adresse découverte par hasard dans le très   authentique
 quartier du Faubourg Saint-Antoine Lalanne-Desmet. Contrairement à son nom, ce n'est 
pas un simple café, mais un délicieux petit restaurant à l'ambiance 
milanaise (là, ce n'est pas péjoratif pour une fois). Quand on fait 
l'expérience d'un déjeuner gourmand installé à la terrasse de   
l'établissement inventé et animé par un jeune couple drôlement 
sympathique, Fabrizio Ferrara (sicilien) et Federica Mancioppi (milanaise).
 Caché dans le Passage Saint-Bernard, une des nombreuses petites  
ruelles   du quartier, le restaurant, grand comme un mouchoir de poche, 
ne propose que seize couverts seulement, avec une carte assez réduite  
parce  qu'elle change tous les jours et dont chacune des quatorze lignes
  met  littéralement l'eau à la bouche. Une adresse qu'on voudrait 
garder  pour  soi mais quand on voit l'affluence, on se dit que les 
initiés  sont déjà nombreux. L'endroit respire la bonne humeur et la 
simplicité. Le vrai chic. C'est bon, ce n'est pas cher. Pas  une seule 
faute de goût. Une perle ! Les maîtres de maison qui opèrent  devant 
vous, font ce qu'ils aiment, cela se voit et se retrouve dans  les  
assiettes ! Charcuterie italienne (coppa et jambon délicieux, et le   
speck sublime), assiette de burrata aux asperges, soupe de courgettes à  la menthe, un  vitello tonnato qui touche à la perfection, risotto à l'encre de seiche (génial), Penne à la saucisse et aux oignons nouveaux, linguine aux palourdes et des polpette comme chez ma grand-mère... De très bons desserts aussi, dont la spécialité des lieux, la fameuse sbrisolana mantovana (voir la recette ci-dessous),
  sorte de tarte croquante aux amandes, servie avec une crème au  
mascarpone légère comme le souvenir d'un premier baiser. La  carte des  
vins présente une bonne sélection (très bon prosecco) peut-être un peu chère par rapport au reste mais au diable le  porte-monnaie, manger au Caffé dei Cioppi
 (pratiquement impossible sans  réserver) en vaut bien la peine et ne 
ruine pas.  Comptez 40 € par personne. On peut aussi commander des plats
 à  emporter. Comme c'est à  Paris, et que tout y va très vite, 
n'attendez-pas pour découvrir ce  merveilleux petit morceau d'Italie.
...
 Recette : Sbrisolana mantovana
Recette : Sbrisolana mantovana 
C'est vraiment délicieux et assez simple à réaliser, un peu comme un crumble. Son nom provient du dialecte mantouan et signifie "brisée". Chacun à sa recette, voici celle de ma famille. Le goût diffère un peu de celle du Caffé dei Cioppi mais c'est un régal aussi. 
 
Les ingrédients :
150  gr. de farine de blé, 150 gr. de 
fioretto (farine de maïs ultra fine),  150 gr. de beurre ramolli, 2 
jaunes d’œuf, 150 gr. de cassonade, 150 gr.  d'amandes fraîches pelées 
ou non selon votre goût, le zeste d'un  citron, 1 petit verre de Liqueur
 Strega, 1/2 cuillerée d'extrait de  vanille, 1 pincée de sel fin.
 
Hacher  3/4 des amandes et laisser le reste entier. Pétrir à la main 
tous les  ingrédients jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène mais ne 
pas chercher  à la rendre lisse. Laisser reposer quelques minutes. 
L'émietter ensuite  et en former des morceaux comme pour le crumble, que
 l'on dispose dans  un moule. L'appareil ne doit pas faire plus de 2 
centimètres de haut. 
Égaliser en tassant la pâte légèrement (trop 
compacte, elle sera trop  dure après cuisson). C
uire à four chaud (180°)
 pendant 45 minutes.  Vérifier la cuisson avec la lame d'un couteau. La 
sbrisolana ne doit pas coller au couteau. Elle est cuite quand elle 
prend une  jolie couleur dorée. 
Relativement molle au sortir du four, 
elle va  durcir en refroidissant, donnant ce croquant dont mes enfants 
raffolent. 
 Si on veut le servir entier comme une tarte, ne démouler le 
gâteau que  lorsqu'il est refroidi sinon il se brise. 
Je le sers tiède 
(donc souvent  brisé) avec une crème légère meringuée (en utilisant les 
blancs montés  en neige) ou mieux - et plus léger - une coupe contenant 
pour moitié de  la compote de pommes et du yaourt turc (bien ferme, peu 
gras et sans  gélatine) qui est un de mes ingrédients fétiches.