VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
04 février 2006
Ça glisse à San Polo.
03 février 2006
Il était une fois de belles jeunes filles...
02 février 2006
Il drago e il leone", quand la Chine s'invite au Carnaval 2006
En effet, le célèbre scénographe Pier Luigi Pizzi, (qui inaugura l'Opéra Bastille avec une magnifique mise en scène des "Troyens" de Berlioz), avait été pressenti pour mettre en place une scénographie somptueuse à Venise comme à Mestre. Jugé "irréalisable", comme l'a expliqué aux journalistes le maire Cacciari, "tant du point de vue économique que par ses choix techniques", son splendide programme a été abandonné, assez cavalièrement si on en croit les journaux. Mais le Carnaval sera, malgré tout, beau et joyeux ; c'est du moins ce qu'affirment les autorités qui viennent de présenter le détail des manifestations de cette année. "Sono venuti a mancare alcuni sponsor e abbiamo dovuto tagliare" (des sponsors nous ont lâché et nous avons dû faire des coupes sombres dans le programme) expliquait le commissaire de la manifestation, Dario Ventimiglia.
Mais l'organisation du Carnaval, qui attire chaque année, depuis sa renaissance il y a vingt ans, des centaines de milliers de visiteurs du monde entier, demeure une très grosse machine. A titre d'exemple, 350 autorisations vont être distribuées pour permettre aux artistes des rues de se produire librement et 550 stands de maquillage seront installés partout dans la ville, et ce du 18 au 28 février. Une discothèque géante ouvrira ses portes le temps des festivités, à la gare maritime de S.Basilio (Terminal Passeggeri), pour permettre au Carnaval des Jeunes de se poursuivre tard le soir sans que les décibels ne dérangent la population du centre historique. Pour le Carnaval des enfants, le Campo San Polo sera équipé de deux grandes structures de toile de 54 m² qui permettront aux petits de s'amuser et de danser à l'abri des intempéries, toujours possibles à cette période de l'année. Parmi les manifestations organisées, mon ami Bruno Tosi présentera la reconstitution de la célèbre "Festa delle Marie" (la fête des Maries) dont je vous reparlerai en détail demain, puisque c'est le 2 février que cette fête avait lieu sur la Place Saint Marc. Il y aura des bals populaires, des défiles, des spectacles de rue... Le programme est en ligne sur les différents sites officiels de la ville.
Mais le plus intéressant et le plus élaboré culturellement, demeure le programme de la Section Théâtre de la Biennale de Venise. C'est elle qui a choisi le thème 2006 : "Il drago e il leone" (le dragon et le lion). De quoi inspirer de bien jolis costumes et faire rêver ! Le Carnaval du Théâtre aura donc lieu du 23 au 28 février, sur une thématique volontairement didactique "d'initiation (de vulgarisation ?) et de recherche" comme l'explique Maurizio Scaparro, directeur de la Biennale qui en est l'instigateur. Complètement dédiée à la Chine, cette manifestation permettra d'assister dans chacune des scènes de la ville, à des spectacles inédits. La Fenice, le Malibran, le Goldoni comme l'Ateneo Veneto et des scènes provisoires installées un peu partout dans la ville, avec notamment une utilisation très scénographique de l'espace fascinant de l'Arsenal récemment libéré par l'armée.
A l'Arsenal donc, les enfants seront invités à un parcours dans la "Chine non interdite" (cina non proibita) en compagnie d'un groupe d'enfants d'une école élémentaire de la Communauté chinoise de Florence ! Au Teatro Piccolo Arsenale, on pourra voir "Du Cataï à Paris, Angelica à la cour du roi Charles" de Mimmo Cuticchio, création sur le thème du dragon et du lion. Le Teatreuropa présentera en français et en première mondiale "Marco Polo" avec Guillaume Depardieu, dans une mise en scène de Orlando Forioso et une musique de Bruno Coulais ( "Les Choristes", vous vous souvenez). En même temps, au Théâtre Malibran, on pourra assister à "Shangai Tango", la dernière création de la ballerine-chorégraphe chinoise, (ancien colonel de l'armée populaire), Jin Xing. Au Goldoni mais aussi à l'Arsenal (dans l'Atrio Fonderie), sera ouvert un laboratoire sur le maquillage traditionnel chinois, ouvert au public du matin au soir, où touristes et vénitiens pourront tenter l'expérience extraordinaire de pénétrer dans les lieux en européen et d'en sortir en chinois... La Corderie de l'Arsenal abritera des extraits de "Peony Pavillion", échantillon luxuriant d'une culture millénaire. La célèbre pièce en un acte de Eduardo Sik , "Sik l'artifice magique", interprété par Silvio Orlando sera donnée au Goldoni. On pourra aussi se régaler avec les "Chinoiseries" du célèbre cirque italien Arcipelago Circo Teatro, synthèse de spectacle populaire et d'acrobaties, selon la tradition millénaire chinoise.
Giuseppe Emiliani présentera lui le jeu scénique "La donna serpente" de Carlo Gozzi, sur les Fondamente Nuove. On peut citer encore "Dialoguer-Interloquer", par le metteur en scène Gao Xingjian, inspiré de textes de l'écrivain contemporain Bai Xianyong, la suite de Enzo Moscato, "Ragazzi di cristallo", en création pour la Biennale. Un Million de lectures proposera un très original "karaoke" à l'initiative de la célèbre Compagnie de la Calza - I Antichi. Cette antique organisation, présente au carnaval depuis plus de 500 ans, invitera les vénitiens et les touristes à la première lecture publique moderne du livre de Marco Polo, "le Million" dans sa totalité. Du jamais vu à ce jour !
Enfin, à la Fenice, les 27 et 28 février, un grand gala conclura cette biennale carnavalesque : "De Venise à la Cité Interdite". Les voyages de Marco Polo, mais aussi ceux des grands narrateurs italiens, d'Italo Calvino à Goffredo Parise ou Tiziano Terzani, sont les vrais protagonistes de ce carnaval du théâtre. J'oubliais, il y a aussi une exposition autour du film "Le dernier Empereur" de Bertolucci organisée par Giulia Mafai, à l'Arsenal. Enfin, Canon sponsorise un concours international de photographies du Carnaval.
Voilà pour les manifestations culturelles. Ensuite, il y a les fêtes plus ou moins privées (selon qu'il faille un carton distribué parcimonieusement à des invités triés sur le volet ou qu'elles soient payantes et donc ouvertes à tous), mais je vous en reparlerai quand j'aurai davantage d'informations...
Des liens pour en savoir plus :
http://www.labiennale.org/it/teatro/
http://pro.canon.it/fotografavenezia05/c_index.asp
http://www.carnivalofvenice.com/area.asp?id=4&lang=it
http://www.iantichi.org/
L'image du jour : Casanova en 1760
01 février 2006
30 janvier 2006
Vénitiennement...
"Pourquoi le son des cloches dans le ciel, le bruit d'un pas sur les dalles me font-ils battre le cœur d'une certaine façon ? De quelle prédisposition me vient cet accord avec tout ce qui m'entoure ? De quelque lointaine influence atavique peu-être ?... Mais que savons-nous d'avant nous-mêmes ?"
Hugo Pratt enfant sur la Piazza... |
...et quelques années plus tard au même endroit. |
On entend trop souvent parler de mauvaises odeurs lorsqu'on évoque Venise. L'âcre poison de la lagune, cette pourriture qui monte des canaux mal entretenus ou qui sont peut-être les remugles des vies et des siècles passés. Pour ma part, j'ai dans le nez tellement de parfums délicieux. Ceux des matins d'été où le vent amène des odeurs de sable et de sel... L'odeur du pain qui cuit et des pâtisseries traditionnelles dans les ruelles du ghetto à l'aube... Tomates, aubergines, poivrons et oignons qui frémissent dans les pentole sur le fourneau des cuisines le dimanche, quand tout est silencieux encore au dehors... L'odeur du café fraîchement coulé de la machine et qui fume sur le comptoir... La senteur, comme exotique, du bois délavé des pontons à l'automne quand le brouillard s'installe sur la ville... tant d'autres odeurs encore, celle des portes de bronze de la basilique, celle des grandes salles des palais ou des musées, ce mélange de cire et d'huile de lin qui change selon les saisons... Et le parfum des fleurs un peu fanées, dans les vases sur les autels, dans les églises...
Simple souvenir d'une rencontre avec un grand monsieur. Le hasard fit que l'été suivant des amies me prêtèrent leur maison de Malamocco. Juste à côté de celle où vivait l'écrivain-bourlingueur. Mais il n'y vint pas pendant tout le temps où je restais dans ce joli petit bourg. Dommage. Peut-être se serait-il souvenu du petit journaliste bordelais qui faisait - bien maladroitement - ses premiers pas en l'interviewant...
28 janvier 2006
27 janvier 2006
Joyeux Anniversaire, Wolfi !
Ces propos peu respectueux n'entachent en rien l'admiration et le goût que j'ai pour sa musique. Presque trop moderne pour mon oreille habituée aux résonances baroques ou plus anciennes encore. Certaines de ses créations ont rythmé tellement de moments de ma vie, ici en France comme à Venise, certainement comme des millions d'individus de par le monde et depuis plus de deux cents ans : l'Andante du concerto n°21 pour clavier, l'air de la Reine de la nuit de la Flûte enchantée, l'aria si pur des Vêpres... Mais qui cela intéresse-t-il ? Nous avons tous nos madeleines et il est bien difficile d'en faire sentir la saveur dans un simple billet...
Mozart a séjourné à Venise avec son père pendant pratiquement deux mois, au début de l'année 1771. Il avait quinze ans. Une stèle apposée sur la façade du palazzo Basadonna sur le ponte di Barcaroli (Joli titre pour ce bel endroit qui logea un déjà grand musicien, les barcaroli étant le nom de la corporation des gondoliers qui a donné le joli mot de barcarole pour désigner ces chansons légères comme celles que chantaient autrefois les gondoliers...). C'est Mozart lui-même qui donne l'adresse dans une de ses lettres "...Venezia/Allogiato Rio San Fantin al Ponte di Barcaroli/in casa Cavalleti" (Venise, hébergé sur le canal San Fantin, pont Barcaroli/dans la maison Cavalletti).
Le problème est que, en dépit de toutes les recherches, il n'y avait pas de pensione ou d'alloggi ni de famille Cavaletti à Venise. En revanche, une ca'Faletti existe bien. Située sur le même rio di San Fantin et portant le numéro 1823, on y accède par la calle qui prolonge le ponte di Barcaroli et que tout le monde connait, la Frezzeria, quelques mètres à peine après le pont sur la gauche. La stèle est placée sur la façade du palazzo Basadonna, son entrée est à proprement parler sur le pont. un petit renfoncement de la plateforme du pont permet d'entrer dans l'immeuble (n° 1850). D'où la confusion des années durant.
Une recherche plus approfondie dans les registres de police des Archives d’État a permis d'établir avec précision chez qui exactement séjournèrent les Mozart père et fils. Ce n'est pas loin de l'immeuble où est posée la stèle. La Ca'Faletti occupait le palazzo Molin del Cuoridoro dont une partie, sauf erreur, fut longtemps l'hôtel Victoria où séjourna Goethe en 1786. Ce Faletti, était un assez triste personnage, aristocrate dévoyé et cynique qui aurait pu servir de modèle à Mozart quand il composa Don Juan. Périodiquement désargenté, il avait confié une partie de sa demeure à une famille de logeurs. Nous reviendrons sur le sujet.
26 janvier 2006
Connaissez vous Lucian Freud ?
Connaissez-vous Lucian Freud ? Petit fils du célèbre psychanalyste, né en 1922, naturalisé anglais en 1933 et dernier rand peintre anglais vivant. Le Musée Correr l'a exposé dans une grande rétrospective qui a attiré des visiteurs du monde entier. Il aurait pu être présenté au pavillon anglais à la place de Bacon, puisque lui au moins, toujours vivant et créateur, répond bien à la définition d'artiste contemporain. Figure emblématique de l'art figuratif contemporain, il a été célébré dans les belles salles du Musée de la Piazza San Marco, pendant une bonne partie de l'année 2005. A la Biennale justement il avait été reçu... en 1954 en même temps que ses compatriotes, Francis Bacon et Ben Nicholson. Cette belle exposition présentait à la fois une synthèse de son travail de manière chronologique et d'un échantillonnage de ses thèmes préférés, car il n'y a pas que le portrait dans son œuvre, bien que ce soit par les portraits qu'il est le mieux connu.
Mais ce qui était encore plus intéressant dans cette "rétrospective", c'est la preuve physique de la culture allemande dans l’œuvre de cet anglais d'éducation et de vie, ce qui l'éloigne bien entendu de Bacon. Freud exprime sa germanité jusque dans ses exagérations, ses désordres et ses errements. Dans son regard tout simplement. La manière si particulière qu'il a de traiter la lumière, le rattache ainsi aux canons de la Neu Schlickelt (la nouvelle objectivité) version tudesque du "réalisme magique". Enfin à la vue de ces corps allongés, aux formes parfois distendues jusqu'à la douleur, on ne peut que sentir la filiation à Egon Schiele.
23 janvier 2006
Images du quotidien
Puisque certains lecteurs n'apprécient pas mes souvenirs vénitiens et mes commentaires, sur des lieux ou des moment jugés trop mondains, faisant l'amalgame facile entre la "jet set" des tabloïds (certains en seraient flattés, pas moi) et notre vie vénitienne, simple, normale, ordinaire - sans qualité particulière, voici quelques photos glanées sur le net qui traduisent bien Venise au quotidien. Loin des clichés et des idées convenues...
Drôle tout de même que la ville qualifiée longtemps, et parfois encore de décadente par certains esprits malades qui s'en régalaient, apparait aujourd'hui comme l'idée d'une cité idéale où on trouve un bonheur et une paix qu'aucun autre lieu urbain ne peut jamais donner dans sa totalité. Ceux que la Sérénissime ennuie, qu'ils passent donc leur chemin !
- Anonymous said...
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Moi j'aime bien votre blog, il est bien écrit, agréable à lire, belles photos. des infos intéressantes je l'ai recommandé à plein d'amies. Continuez.
- 23 janvier, 2006
- lorenzo said...
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Merci.
- 24 janvier, 2006
- Cotton Gérard said...
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Encore un soutien à votre site .
Il vient d'Orléans .
Il adore bien sûr " l'île magique " de là-bas et aussi les rencontres , mondanités , cocktails et autres démarches formidablement intéressantes .
Goûteuses .
Comme s'il était devenu extravagant d'aimer ... la vie .
Vivent les bulles du champagne et du prosecco réunis !
Et avec quelle façon vous arrivez à les faire cohabiter !
Certains n'aiment pas les mondanités ! Mais quelle horreur , ces certains : on s'en fiche nous , notre madeleine c'est bien d'une certaine façon l'île magique et sa désinvolture élégante de se défier du Temps .
Retrouvé .
Quel talent que le vôtre !
J'suis un fan !
Que garderais-je donc de cet endroit si particulier quand tout s'effondrera ?
Garder pour moi et par moi .
Des couleurs donc .
De l'antique , de l'indigo , de l'inexcusable , la mer .
Turquoise .
De l'avenir .
J'insiste donc ; quel talent et quelles superbes promenades je fais en votre compagnie .
Pour l'occasion , alors merci à vous ! - 24 janvier, 2006
- lorenzo said...
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Ne soyons pas pessimiste, Venise ne sombrera pas. Ou alors nous sombrerons tous, notre époque a les moyens de préserver les lieux et les monuments du monde comme jamais avant nous aucune civilisation n'avait pu le faire. Il ne tient qu'à nous...
- 30 janvier, 2006
COUPS DE CŒUR N°2
19 janvier 2006
Berlusconi, vous en pensez quoi vous ?
Berlusconi Par Ignacio Ramonet
la plus implacable est celle qui est exercée
tout simplement par l’ordre des choses.
Amoureux de Venise, connaissez-vous l'Avogaria ?
Avec le Harry’s dolce, le Caffé Orientale, et le loundge dont j’ai déjà parlé, l’Avogaria (dont la métamorphose date de 2002) fait partie de ces restaurants "lounge" de qualité internationale, tant par ce qu’on y sert que par la beauté moderne et raffinée des lieux. Ouvert en 1986 je crois, il a été restauré par l’architecte Francesco Pugliese, frère complice de la cuisinière, qui a su mettre en valeur les vieux murs typiques de brique vieux de 400 ans, par des panneaux de couleurs denses et du mobilier et des accessoires ultra contemporains.
Mais, contrairement à ce qui se retrouve dans les créations de beaucoup de nos prétentieux et redondants architectes hexagonaux, tout à l'Avogaria est harmonieux, chaleureux, et surtout confortable. Ici on ne trouve pas de trace de ce snobisme qui veut que la beauté n’ait rien à voir - surtout pas - avec le confort dont la recherche est jugée trop vulgaire. On se sent bien à l’Avogaria, véritable lieu Feng-Shui, non seulement parce que Mimmo Piccolomo, le gérant, est accueillant sans affectation, parce que la cuisine inventive et sensuelle d’Antonella Pugliese fait des merveilles pour nos papilles, plongeant ses racines dans la richesse culinaire des Pouilles, parce que la carte des vins est riche et gourmande, parce que les végétariens y sont bienvenus, dorlotés et ravis, mais aussi et dès l’entrée, parce qu’on y est bien assis, parce que la lumière est agréablement nuancée, l’acoustique onctueuse et la compagnie le plus souvent de bon aloi.
Un cadre slowfood (http://www.slowfood.com/) de toute évidence. L’addition n’est pas toujours légère certes (compter au minimum 50 € par personne), mais une soirée entre amis, entre amoureux, pour le plaisir ou les affaires, vaut bien que l’on allège son portefeuille. Je vous recommande leur site que j’ai mis en lien, il vous donnera une idée parfaite des lieux. Manquent le parfum des mets et la saveur des vins (ils ont un délicieux Moscato di Trani !)… Sans conteste, l’un des meilleurs restaurants de la ville !
Il est prudent de réserver soit par téléphone, soit par mail. Fermeture hebdomadaire le mardi.
19 janvier 1806, le début du racket napoléonien, jour de deuil à Venise !
Il est à la mode aujourd'hui de demander pardon à ceux que l'on a trahi ou fait souffrir. Cette attitude hypocrite dépasse souvent le ridicule. Il serait bon pourtant, pour effacer les tristes souvenir du 19 janvier 1806, que la France rende à Venise certaines pièces emblématiques, comme on lui fit rendre le quadrige qui a retrouvé sa place depuis le règne de Louis XVIII dans la basilique. Je pense au Veronese du Louvre qui serait mieux dans la grande salle de San Giorgio qu'à Paris ! Mais c'est une autre histoire. Nous réparons du mieux que nous pouvons par les nombreuses initiatives des différents comités qui s'acharnent depuis des années à la sauvegarde de Venise. Œuvres d'art, monuments, bâtiments privés, la France contribue beaucoup. Cela ne fait hélas pas oublier l'Attila des temps modernes !
Manuel