
posted by lorenzo at 00:08
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
Demain, lundi 28 août 2006, des gondoles d'un type particulier partiront du Squero san Trovaso vers 19 heures... Petites, munies d'un felze, 5000 barques noires contenant chacune 7 préservatifs colorés comme une fête de carnaval, vendues habituellement 15 euros, seront ainsi distribuées...
Cela peut faire sourire, mais c'est tout à fait sérieux. La société est l'un des premiers fournisseurs de la Péninsule depuis sa création. Elle portait alors le nom d'une antique pharmacie "al Perdon", à San Apponal et fournit en leur temps Lord Byron ou Rudolph Valentino... Mais avant tout, il vous faut savoir que beaucoup d'historiens sont d'accord pour attribuer à Venise l'origine du préservatif. Le Marquis de Sade parle ainsi dans sa "Philosophie dans le boudoir" d'un "petit sac de peau de Venise, vulgairement nommé condom, dans lequel la semence coule, sans risquer d'atteindre le but"...
Mais cette manifestation placée dans la lignée traditionnelle des campagnes contre le sida, en voulant rappeler aux jeunes la nécessité de se protéger, soulève déjà une polémique. Aldo Rosso, le président du syndicat des gondoliers n'apprécie pas l'appropriation de l'image la plus forte de Venise pour une campagne prophylactique de ce genre. "Pourquoi n'ont-ils pas pris le pont du Rialto ou une bricola" (ces poteaux de bois qui marquent l'entrée des palais vénitiens et sont peints aux couleurs des propriétaires de ces palais)...
Les auteurs de la manifestation ont répliqué en expliquant que le choix de la gondole voulait exprimer une comparaison entre la fragilité de la Cité des Doges et la fragilité de l'être humain que menace le Sida comme les eaux et l'érosion menace la ville... Je vous laisse juge mais pourquoi polémiquer après tout. Il s'agit de prévention et tous les moyens sont bons, car suivant l'adage, "'il vaut mieux prévenir que guérir"...
Si on peut acheter cette protection à l'unité dans un bel emballage pour 1 euro, on trouve aussi des boites à l'ancienne, ornées de très belles peintures s'inspirant de la Commedia dell'arte, le chapeau de paille des gondoliers en réduction avec 7 capotes, un fac similé d'une rareté bibliophilique, "La Ninfomania o sia il Furore Uterino", livre interdit par l'inquisition imprimé à Venise en 1783 (25 préservatifs) pour 30 euros.
Il existe aussi un CD reproduisant le célèbre guide de 1796, "Il forestiere illuminato", avec 10 préservatifs... 




En 1984, j'ai rencontré entrée par le plus grand des hasards à la galerie Graziussi où je travaillais, une vieille dame anglaise qui se prit pour moi d'amitié. Je me souviens de son allure, petite, un peu ronde, elle portait ces inénarrables jupes de tweed qui font invariablement penser à la Miss Marple des romans d'Agatha Christie. Ses cheveux étaient blancs et assez courts. Elle ne marchait pas mais courrait. "scandaleux de m'employer comme un vulgaire laquais alors que je méritais mieux et qu'il me fallait toujours rester libre et ne pas me vendre pour un lit et un bol de soupe"...
"trop beau et trop jeune, pas assez pauvre et pas assez affamé"
Elle ne concevait pas que je puisse être autre chose qu'un idéaliste révolutionnaire, anarchiste ou nihiliste... Peut-être craignait-elle que je m'intéresse à elle uniquement parce que j'étais fauché et elle fortunée... C'était une romancière... Elle avait tellement de choses à raconter. Nos journées étaient passionnantes."poète et anarchiste"
Qualche candelina in più sulla torta non può far altro che illuminare maggiormente il tuo cammino... I miei più belli auguri !
C'est
l'heure où j'aime m'attarder accoudé à ma fenêtre, regardant cet
horizon de toitures et de cheminées qui fait mon bonheur depuis plus de
vingt ans. Le ciel est d'un bleu vif et les oiseaux qui chantent
couvrent presque la radio qui s'échappe d'une fenêtre entrebâillée de
l'autre côté de la rue. Un air ancien (1984 !) remplit toute
l'atmosphère de la rue, "Hotel California" par Joe Walsh et The Eagles :
Des dommages de plus en plus difficilement réparables font de cette très belle petite église, célèbre pour sa façade ornée de bas-reliefs représentant les places-fortes que tenaient Venise en terraferma, mais aussi pour son magnifique Rubens et ses Tintoret, un nouveau lieu de curiosité pour les touristes et les vénitiens effarés par ce qu'ils découvrent en y pénétrant. Le recteur de la paroisse, Monseigneur Gino Bortolan, vient d'ailleurs d'alerter solennellement le surintendant aux Beaux Arts et le monde entier, devant la recrudescence de la "chute des marbres".
C'est le premier autel de gauche qui a été endommagé, celui-là même qui fut commandé par Francesco Duodo victorieux commandant des galères de la Sérénissime République à la bataille de Lépante. Orné de la célèbre toile représentant le Christ avec Sainte Justine et Saint François de Paul, œuvre importante de l'artiste réalisée en 1592; présente de graves fissures Depuis dimanche les gens défilent dans l'église pour se rendre compte de la situation et certains font même des propositions financières. Mais, il faut maintenant qu'interviennent les services publics afin de déterminer la cause des dommages et les moyens à mettre en œuvre pour sauver cette église presque menacée aujourd'hui d'effondrement. "si nous ne réagissons pas, nos enfants deviendront les garçons de café des touristes des super-puissances".Voilà la signification de la légende de ce t-shirt en vente chez mes amis de Venessia.com
Le Cotentin comme une île m’éloigne de mon quotidien... Un climat plus difficile ou l’aléatoire beau temps soulève des cris de joie lorsqu’il daigne se présenter et réchauffer nos virées à la plage. Il y fait très calme et le cri des mouettes se mêlant au braiement des ânes dans le pré voisin remplace assez avantageusement chaque année le bruit des moteurs sur le Grand canal et la rumeur des foules sur les Esclavons.
Les travaux avaient pourtant été décidés en février 97. L’état pitoyable de la tour jamais rénové depuis l’occupation autrichienne nécessitait une intervention musclée. C’est sur un projet des architectes vénitiens Giorgio Gianighian, Matteo Pandolfo et Alberto Torsello que la municipalité se décida. Malheureusement, les méandres administratifs ne permirent l’attribution du chantier à l’entreprise Brandolin Dottor Group qu’en… juillet 2004 ! Pour compliquer la sauce, il faut savoir que la tour ayant plusieurs propriétaires, cette indivision a nécessité un certain nombre de réunions de copropriétés pour que tous les co-propriétaires puissent se mettre d’accord. Il y a eu ensuite une quantité incroyable de recours déposés par des artisans éconduits qui contestaient l’appel d’offre simplifié (sept ans pour que la décision soit rendue officiellement !) qui attribua les travaux à la société pressentie par les maîtres d’œuvre… Passons sur les nombreux contentieux entre les corps de métiers intervenant, les délais non respectés, les devis dépassés ou les matériaux non livrés.
Je contemplais ce soir le petit faune de Augusto Murer que j'ai acheté en 1984, ma première œuvre d'art, à Venise. Je l'avais acheté sur les conseils d'Arbit Blatas à la galerie Graziussi où quelques mois plus tard je serai embauché. Toutes mes économies y étaient passées ! Devant cet élégant petit faune de bronze tiré à quelques exemplaires, c'est "The Day between" de John William, qu'il composa pour le film Stepmom (Ma Meilleure ennemie), qui me sauta à l'esprit. La délicatesse de la lumière sur les formes de ce merveilleux bronze me rappelait l'air du film. Une grande bouffée de nostalgie et en même temps une grande tendresse.
je remercie au passage l'assiduité), le chat à cajoler - il faut le préparer psychologiquement à notre absence - et mille choses à ranger. Sur un air de guitare de John William ou un air de flûte d'un concerto guilleret de Benedetto Marcello, car Venise dans cette maison n'est jamais loin.
posted by lorenzo at 22:02