27 novembre 2006

Germaine Richier chez Peggy Guggenheim


Première grande rétrospective (les critiques italiens parlent volontiers d’exposition anthologique) de la grande sculptrice française, Germaine Richier que l’on redécouvre enfin et qui est aujourd’hui considérée (enfin) avec Alberto Giacometti et Marino Marini, comme l’un de plus grands protagonistes de l’Avant-garde artistique de l’après-guerre.
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C’est la plus grande manifestation qui lui ait jamais été consacrée depuis l’exposition de 1996 à la Fondation Maeght de Saint Paul de Vence. C’est Luca Massimi Barbero qui a choisi les œuvres qui sont présentées au Palais Venier dei Leoni
 
Plus d’une soixantaine de sculptures en bronze, dont la Montagne - dont un autre des 11 exemplaires avait été exposé à Venise au Palais Grassi en 1960 dans le cadre de l'exposition « Dalla natura all'arte »-, des petits plâtres, des dessins et des lithographies, sont présentées au public jusqu’au deux février prochain, privilégiant une lecture chronologique et analytique du cheminement artistique de cette grande dame. 
 
Un cheminement particulièrement torturé et réfléchi pour aboutir à ces chefs-d’œuvre que l’on peut admirer sur la terrasse du Musée Picasso du vieil Antibes.
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Avec Augusto Mürer en Italie, Germaine Richier a progressé vers une représentation figurative complètement débarrassée de toute fioriture. Les corps qu’elle nous présente sont toujours dans la nudité de leur âme, de leur joie ou de leur peine. Comme chez Murer, ils ne trichent pas et la force que donne la matière – en l’occurrence le bronze - fait surgir mille sensations extraordinaires où l’âme et le corps fusionnent pour rayonner tels des dieux bienveillants. Depuis Camille Claudel, il n’y avait pas eu de femme sculpteur de cette ampleur. 
 

Collection Peggy Guggenheim
Jusqu'au 5 février 2007
infos : ICI
 
 
 
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