11 mai 2007

Feed the parrots !


Venise a toujours inspiré les publicistes. La dernière campagne de Diesel montre une piazza déserte où les perroquets remplacent les pigeons. Réchauffement planétaire oblige certainement. Ces messieurs de la pub sont ils des visionnaires ou seulement d'aimables plaisantins ?

Renseignements pris, il s'agit d'une campagne d'envergure sur le "Global Warming" où se déclinent dans des clichés très esthétisants les conséquences envisagées du réchauffement. Cela fait sourire mais c'est très sérieux. La firme a investi des sommes énormes pour communiquer avec son public sur les moyens de lutter contre les catastrophes climatiques à venir. Allez voir, c'est édifiant ! On hésite entre la satisfaction de voir une marque branchée donc porteuse, se mettre au service de la sauvegarde de la planète et la hargne devant une provocation commerciale utilisant un danger réel et gravissime à des fins publicitaires... Mais on connaît la tradition Diesel en Italie et dans le monde : la provocation avant tout. C'est très décadent tout ça. Alors, la fin du monde du moment que vous la vivrez en Diesel ce n'est pas la mer à boire...

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais le message est assez clair en dépit des efforts faits par la marque depuis pour encourager la démarche de Al Gore et souhaiter publiquement la sauvegarde de Venise... Moi je n'achèterai rien portant le label "Diesel". Par principe. Na ! Qu'en dites-vous ? A ce sujet, j'ai déniché un article édifiant sur culture buzz (cliquez sur le lien) qui va dans le sens de mon humeur. Non, tout n'est pas permis en matière de publicité vous ne pensez pas. En tout cas un ami vénitien avec qui je me suis entretenu de cette campagne au téléphone me disait que Massimo Cacciari aurait fait suggérer (j'aime ce genre de précautions oratoires) aux dirigeants de Diesel une action en faveur de la ville, restauration d'un monument ou quelque chose dans le genre. Histoire de se rattraper.

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