31 octobre 2007

Comme un air de Venise

« Omnes generationes » Teresa Berganza chante le Magnificat de Vivaldi dans ce merveilleux enregistrement, l'un des premiers, de Riccardo Muti. Dehors, il fait nuit noire. Les réverbères sont restés éteints ce soir. Un oubli ? Une panne ? Il règne sur le quartier un silence complet. Par la fenêtre entrouverte, des effluves de feu de bois, l'odeur des feuilles tombées et un brin d'air marin amené par le vent d'ouest me transportent loin de Bordeaux. Venise n'est jamais loin dans mes heures, dans le temps qui passe, dans mes nuits. Il y avait dîner ce soir à la maison. Comme à la Toletta :  Cichetti traditionnels, brodo al pomodoro, pancetta, coppa et grissini, tiramisù au Limoncello. Le tout arrosé par un Barbera d'Asti encore un peu jeune mais délicieux. Même le café se donnait des airs italiens. Et la grappa... Dans quinze jours nous serons de nouveau vénitiens. Comme il sera doux de préparer le repas en écoutant le chœur du Philarmonia de Londres chanter le « deposuit potentes »dans notre vieille cuisine de Dorsoduro... Comme tout y semblera meilleur, plus doux, plus accompli qu'ici...

1 commentaire :
Venise86 a dit…
          Voilà, à Venise tout est pareil et pourtant différent...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires :