Infernal ce temps. Il fait atrocement chaud. pas un souffle de vent. Puis soudain la pluie qui tombe. Des hallebardes. Cela n'empêche pas les touristes de déambuler partout se répandant dans les ruelles comme des fourmis. Amusant ces cirés aux couleurs fluos et toutes ces ombrelles - pardon, ces parapluies - écossaises ou multicolores achetées à la hâte chez des boutiquiers avisés qui en ont toujours en réserve. Venise est engagée dans la pleine saison touristique. Comme un proverbe. Vous savez du genre "au Canada, il y a deux saisons, le mois de juillet et l'hiver". Ici on pourrait dire dorénavant, "à Venise, il y a deux périodes, le mois de novembre et la saison touristique". méchante langue fielleuse que la mienne. Si la foule déambule sans répit sur la Toletta, notre jardin reste paisible. Passage rapide dans la cité des doges. Quelques jours trop vite passés. Juste ce qu'il faut pour s'imbiber à nouveau de l'air et des parfums qui sont ma drogue, mon oxygène. Quelques emplettes. Deux ou trois visites à des amis. L'habituelle rencontre chez le notaire chez qui rien ne bouge ni n'avance vraiment. Cicheti et vino grigio pour faire contre mauvaise fortune bon cœur. Il va falloir trouver à nous reloger quand nos pas pas, par bonheur, nous portent vers Venise. Carpe diem. Nous verrons bien. A la rentrée sans doute.
En attendant, je remarque de jolies restaurations qui compensent de nouvelles dégradations. Certaines sculptures que j'aimais montrer aux enfants sont maintenant méconnaissables. Un tas de pierre blanche difforme, rongée par les acides qui se répandent dans l'air. Perte irréversible. Qui ira remodeler ces visages nés du ciseau d'un artiste de talent au XVe ou au XVIe siècle ?
Les tables aussi changent. Décidément cette amie américaine a raison qui prétendait que Venise bouge aussi vite que New-York. Je n'étais pas retourné au Banco Giro depuis longtemps. Agréables changements. Délicieux moments en compagnie de vieux amis. Emplettes amusantes pour faire des cadeaux chez Sonnenblume, la boutique de Renato Gastaldi sur le pont du Rialto. Ces pantoufles de toutes les couleurs répliques modernes des chaussons que portaient les dames frioulanes (et qu'ont ensuite adopté les gondoliers). Il faut que je vous en reparle.
En attendant, je remarque de jolies restaurations qui compensent de nouvelles dégradations. Certaines sculptures que j'aimais montrer aux enfants sont maintenant méconnaissables. Un tas de pierre blanche difforme, rongée par les acides qui se répandent dans l'air. Perte irréversible. Qui ira remodeler ces visages nés du ciseau d'un artiste de talent au XVe ou au XVIe siècle ?
Les tables aussi changent. Décidément cette amie américaine a raison qui prétendait que Venise bouge aussi vite que New-York. Je n'étais pas retourné au Banco Giro depuis longtemps. Agréables changements. Délicieux moments en compagnie de vieux amis. Emplettes amusantes pour faire des cadeaux chez Sonnenblume, la boutique de Renato Gastaldi sur le pont du Rialto. Ces pantoufles de toutes les couleurs répliques modernes des chaussons que portaient les dames frioulanes (et qu'ont ensuite adopté les gondoliers). Il faut que je vous en reparle.
2 commentaires:
- ...gouleyante cette coupe de Venise ! anita
- Bonjour à tous, ces pantoufles frioulanes sont très agréables à porter ; difficile de choisir une couleur pour celles en velours. Il y a aussi une boutique qui ne fait que des chaussons d'intérieur dans un style très raffiné et style très vénitien, calle lunga S.M. Formosa (en partant du campo vers zanipolo, sur la droite) ; c'est à tomber par terre...Idée originale pour les cadeaux de noel. Bons achats !
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