17 mai 2024

Archives : images de souvenirs heureux parmi d'autres à Venise

C
lasser des photos est une chose ardue. Bon nombre de mes lecteurs sont confrontés à cette difficulté. On en prend tant désormais qui s'entassent dans nos smartphones ou nos tablettes...Au hasard des relectures de mes disques durs, clés USB et autres archives électroniques en ligne, j'ai retrouvé ces clichés datant de l'été 2015. Je n'étais plus venu à Venise l'été depuis dix ans et depuis dix ans, nous n'avions plus la maison de la Toletta n'était plus disponible. Contre toute attente, la Providence, une fois encore, s'était manifestée. Il y avait sur la Fondamenta dei Preti, celle qui longe le rio Santa Marina et mène au campo Sta Maria Formosa un appartement en duplex au dernier étage d'un palazzo occupé par quatre étudiants. Deux étaient repartis dans leurs familles pour les vacances, et un troisième travaillait et ne devait partir que plus tard dans l'été. La mansarde, un ancien grenier, était libre, l'étudiante suédoise qui venait d'y passer l'année était rentrée dans son pays. C'est là que je m'installais. Un espace assez vaste sous d'énormes poutres anciennes. Éclairé par une fenêtre donnant sur les toits qui face au campanile de l'église, la chambre disposait d'un lavabo. 
 
J'y emménageais pour quelques semaines en attendant l'arrivée de Baptiste, le jeune étudiant dont j'étais le mentor et à qui j'avais fait découvrir la Sérénissime deux ans plus tôt (voir billet du 25/VI/2020) qui venait passer quelques mois à l'université.


Le seul colocataire présent travaillait et rentrait tard. J'avais les lieux pour moi. Très rapidement, j'aménageais la mansarde dont la décoration ad minima et le confort spartiate me ramena des années en arrière, à l'époque où j'étais encore étudiant. Mon premier logement fut ce que les agences appellent pudiquement à Venise un  «  monolocale» pianoterra de 18 m² qui était en réalité un cellier doté de deux fenêtres.
 

 

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