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3 commentaires
VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
Un joli article !
Il faut toujours pour le grand Antonio à chaque
fois remettre l'ouvrage sur le tapis tellement il fut vilipendé ,
maltraité , etc , etc , ....
Perso , " La Stravaganza " ou " La notte " , et ce , dans la nuit froide et noire de la Sérénissime .
La
clarté cristalline de son violon , de sa flûte , telle qu'elle est
parce qu'il l'a voulue ainsi , suspendue au milieu de l'orchestre , nous
guide , on la suit dans le dédale de partout : elle nous envoûte à tout
jamais , son but .
Il percevait les sons , et les sens , comme peu .
Et nous les rend , 3 siècles après , merveilleusement intacts .
Un vrai artiste authentique , en somme !
Sa plus belle qualité .
Une individualité immortelle .
Et bien sûr , par là , très très précieuse .
Celui qui disait bêtement que Vivaldi avait passé sa vie à écrire le même concerto était Igor Stravinsky !
SUBLIME ! Comme Venise.
Merci Lorenzo.
Gabriella
Il y a encore des musiciens, baroqueux pour la plupart à ma grande surprise, qui font leur la perfide flèche de Stravinsky - qui n'est ni à son honneur ni au leur ce me semble - mais il faut rappeler qu'à l'époque où le musicien russe disait cela, on connaissait de Vivaldi peu de choses et toujours les mêmes qu'on ne savait jouer qu'à la manière pompeuse du XIXe avec des instruments à un diapason bien différent de celui de l'époque du prêtre roux !
Crédits photographiques © OliaiKlod |
"Vouloir partir vivre sur l'eau est un rêve d'enfant qui ne s'encombre pas du réel. C'était le rêve de mon frère Benoît, tel que je le raconte dans Autant la mer. Partir vivre sur l'eau, loin de l'agitation des villes, loin des habitudes bourgeoises, loin de ce qui se répète sans qu'on le remette en question, loin des moules dans lesquels, après quelques fanfaronnades, on se coule si vite (c'est tellement pratique), loin des responsabilités compliquées, loin des enjeux d'argent, loin de la nécessité de se battre pour travailler, loin de la nécessité de jouer des coudes pour être, sinon le premier, celui qui sait passer sans scrupules au-dessus des autres (tous les coups bas sont bons), loin des stratégies honteuses nécessaires pour se faire passer pour celui sur qui compter, loin de tout les arrangements véreux - sans parler de la vie de couple, de la sexualité arrangée, cadrée, fichée, tristement réglée. Partir loin de tout ça qu'il est répugnant d'endosser à son tour : le monde bavard des hommes qui produisent, réclament, vendent, mentent, se réjouissent de réussir un coup, se désolent outre mesure d'en avoir raté un autre. Cette misère que mon frère, encore très jeune, n'avait pas connue directement mais qu'il devinait facilement par l'observation des autres (The Others), il voulait la fuir au plus vite, et je le comprends."