Je ne sais pas vous, mais moi j'ai un faible depuis toujours pour Meryl Streep. Son physique, son jeu, sa voix. Et maintenant savoir qu'elle aussi se laisse prendre au merveilleux piège que Venise tend depuis toujours à ceux qui savent percevoir en elle autre chose qu'un musée à ciel ouvert ou un réserve de drôles d'indiens vivant d'une drôle de manière et hors du temps des autres.
.
Le Gazzettino annonçait en première page son récent séjour, en famille. Elle est descendue quelques jours incognito au Monaco & Grand Canal qui possède une des plus jolies vues sur le Canalezzo et le Bassin de Saint Marc. Le secret avait été bien gardé, la réservation faite avec un nom d'emprunt, l'arrivée tellement discrète que le personnel et les clients présents eurent du mal à cacher leur surprise...
Le Gazzettino annonçait en première page son récent séjour, en famille. Elle est descendue quelques jours incognito au Monaco & Grand Canal qui possède une des plus jolies vues sur le Canalezzo et le Bassin de Saint Marc. Le secret avait été bien gardé, la réservation faite avec un nom d'emprunt, l'arrivée tellement discrète que le personnel et les clients présents eurent du mal à cacher leur surprise...
.
Son mari, le sculpteur Don Gummer l'accompagnait avec leurs trois enfants. Le journal dit qu'elle a passé beaucoup de temps à se détendre mais aussi qu'elle a sacrifié à l'inévitable tradition du shopping dans les boutiques des Mercerie... Je revois la prestation de l'actrice dans ce film qui n'a pris ce me semble aucune ride "Out of Africa" où elle incarnait l'écrivain Karen Blixen aux côtés de Robert Redford.
.
Rien à voir avec Venise, en dépit de ses visites répétées à la Guggenheim, mais connaissez vous les sculptures monumentales de ce monsieur (le mari) ? Certaines sont exposées dans des musées américains et plusieurs pièces sont des commandes publiques qui trônent sur des campus (dans l'Ohio notamment) ou sur des places publiques. Son travail est intéressant. Toujours gigantesque, toujours en métal et toujours très géométrique. Cela me rappelle le travail de Nathalie Lamire-Fabre, aujourd'hui galeriste à Bordeaux mais aussi celui de Chillida le basque et de Sirvent le catalan qu'elle me fit découvrir et acheter quand leurs œuvres, dessins et gravures restaient abordables. En voici quelques vues.




Elève
Pour finir et parce que je cherche toujours le lien avec Venise, 

Plus de 400 ans après, elle suscite toujours un réel sentiment religieux mais aussi une volonté d’appartenance chez les vénitiens de tout âge et de tout milieu. Une vraie fête populaire très suivie. Cette festivité, comme celle du Redentore, commémore la terrible épidémie de peste qui pendant entre 1630 et 1631 décima une grande partie de la population, laissant la République anéantie. 
Les pèlerins se rendront à la basilique, à la suite du Patriarche de Venise, le 




Quelques années plus tard, à Venise, j'ai rencontré un vieil anglais qui fut longtemps bibliothécaire au Royal College de Watford où j'ai trompé l'ennui de mes quatorze ans. Il descendait à la Calcina, sur les Zattere. Juste en face de la terrasse du Cucciolo où j'avais mes habitudes. Un jour que nous prenions notre macchiato quotidien, je vis s'avancer cet homme que je reconnus aussitôt. Je me présentais. Il ne se souvint pas de moi mais à l'énoncé des noms de mes camarades de Cadogan House, il se rappela le petit français un peu gauche qui avait rejoint l'école vers la mi-septembre et passait presque tous ses après-midis dans la grande bibliothèque quand les garçons faisaient l'exercice en uniforme où se rendaient en cours de sciences. Il me fit adresser la revue du collège. 

posté par lorenzo 
Son commentaire de l’œuvre de Bettini dans une récente interview parue dans 
















Avec l'invasion des armées de Napoléon et le pillage systématique à peine camouflé par des velléités d'organisation et de classement rationnel au bénéfice de l'humanité (surtout l'humanité proche, famille et amis du corse), l'appropriation de ces beaux objets nés du savoir-faire des artisans vénitiens s'accéléra. C'est ainsi qu'on retrouve régulièrement chez les antiquaires, sous le marteau des commissaires-priseurs et dans les successions, dations et donations de la vieille Europe comme aux Amériques de très beaux objets qui au fil des temps deviennent de plus en plus côtés parce que de plus en plus rares.



J'ai raconté en son temps dans je ne sais plus quel périodique cette soirée. Il mouillait au large à l'époque. Sa beauté était saisissante ; rutilant, abordant le grand pavois avec San Giorgio auréolé d'un superbe coucher de soleil à sa droite et le Lido dont les réverbères allumés donnaient une image irréelle de scène de théâtre...
La musique, le décor (il y avait ce soir là je l'ai dit, un coucher de soleil des plus majestueux et le spectacle des vedettes amenant les invités, les sifflets incessants pour les accueillir, les marins en grande tenue et dans un garde à vous impeccable, les jeunes filles ravissantes dans leurs robes fleuries).