"Qui revoit dans sa mémoire une ville qu’il a visitée, que ce soit en touriste ou en pèlerin d’art, il s’attache d’habitude à quelques repères, aussi nettement distincts de la masse bâtie que le sont pour un marin les amers sur lesquels il se guide en approchant d’un port, et ces repères sont presque tous des monuments. Il est singulier qu’on concentre ainsi – par un mouvement moins naturel qu’il n’y paraît – le caractère et presque l’essence même d’une cité dans quelques constructions, tenues généralement pour emblématiques, sans songer que la ville ainsi représentée par délégation tend à perdre pour nous de sa densité propre, que nous soustrayons de sa présence globale et familière tout le capital de songeries, de sympathie, d’exaltation, qui vient se fixer sur ces seuls points sensibilisés. A la limite, une sensibilisation de ce genre, exacerbée et rendue systématique par la culture de Guide Bleu qui gagne aujourd’hui partout du terrain, finit par rendre une «ville d’art» classée à peu près exsangue pour le visiteur. Le touriste qui s’arrête deux jours à Venise pour «voir la ville» n’a pas le moindre soupçon de la vie populaire peu tapageuse,mais spontanée et charmante, qui s’embusque partout le long des calli, des rii, et des placettes pavées. On en vient à rêver quelquefois, à notre époque où le must architectural, en toute ville qu’il visite, est imposé d’avance au touriste par les média, d’un autre mode d’approche, plus fonctionnel, plus naturel et moins superstitieux, où on ne visiterait les cathédrales que parce qu’on va à la messe, les vieilles demeures que parce qu’on y a des amis, et - puisqu’il est question de Venise - le Pont des Soupirs sinon à titre de locataire des Plombs , tout au moins dans le seul prolongement de la lecture familière et souvent reprise des Mémoires de Casanova."
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
24 juin 2008
La forme d’une ville
23 juin 2008
Cupio dissolvi...
19 juin 2008
Le concert d'Enrico Gatti : joie, joie, pleurs de joie...
18 juin 2008
17 juin 2008
Un jardin
C’était le jardin clos d’un palais oublié
Près d’un petit canal, au fond d’une ruelle
Où les enfants venaient jouer à la marelle
Dans l’ombre tranquille et muette des figuiers
Personne jamais n’ouvrait la grille rouillée
Où deux têtes de lion restaient en sentinelles
N’entraient que les oiseaux, et quelques chats fidèles
Du pas nonchalant des fantômes familiers
Quel était le mystère des allées secrètes
Quelle statue blanche gardait le puits mousseux
Où gisait ignoré un espoir malheureux
Un jour ont disparu le palais, son jardin
Et même les enfants qui avaient tant d’entrain
Sont morts, ou sont passés derrière la murette
16 juin 2008
Chat à Venise
Chronique bordelaise
15 juin 2008
Du côté de San Alvise
14 juin 2008
Venezia non è un albergo

7 commentaires:
- Maité a dit…
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Je viens de signer la pétition. Comment se fait-il qu'il y ait aussi tant de boutiques, bars, cyber-espace, etc... tenus par des chinois ? Merci encore pour tous vos articles si intéressants
- 15 juin, 2008
- IL GATTO DEL RABBINO a dit…
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Si tu as une e-mail, je peux t'envoyer un article intéressant et des statistiques édifiantes sur la conquête de Venise par les Chinois en ce XXIe siècle.
Le juste retour des voyages de Marco Polo ? - 15 juin, 2008
- géraud a dit…
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C'est tenu par le chinois car les vénitiens tiennent les gondoles.
Les bars, restaurants sont vendus par les vénitiens aux chinois bien souvent au moment ù ces mêmes vénitiens quittent Venise. - 16 juin, 2008
- Lorenzo a dit…
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Savez vous que la librairie de San Lucà, une institution va bientôt fermer ses portes. La raison ? Le loyer demandé avec le renouvellement du bail par le propriétaire serait multiplié par quatre.Triste un monde qui voit les librairies disparaître !
- 16 juin, 2008
- géraud a dit…
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Une boutique de prêt à porter de luxe pourra faire place nette de la poussière des pages des livres.
- 17 juin, 2008
- Jaio a dit…
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Il est trop tard pour penser aux v�nitiens qui renstent et � ceux qui, comme moi voudraient le devenir. L'immobilier est grimp� aux �toiles par cette sp�culation.C'est pourtant un paradoxe. Les rez-de chauss�e ne sont pas habitables � cause de l'eau qui s'infiltre de plus en plus � mar�e-haute. R�sultat: De moins en moins de v�nitiens et de plus en plus d'apparts lou�s au jour ou � la semaine aux touristes � des prix d�fiant toutes les limites. Le soir, Venise est completement vide. A 10h, il n'y a plus personne. Serenissime= Sans bruits d'aucune sorte pour dormir:-)
- 19 juin, 2008
- Michelaise a dit…
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Oui, vous avez tous raison, Venise livrée à la spéculation touristique, Venise qui se remplit et se vide en mouvements pendulaires, Venise bafouée et travestie en "pute" à touristes qui livre à chacun la même image frelatée... Oui vous avez raison c'est triste le soir de déambuler dans une ville déserte et mal éclairée, qui ne fait plus d'effort pour les né-natifs, ni même pour les habitants car eux n'ont pas besoin de clinquant !
Oui vous avez raison, le tourisme est tellement caricatural dans la Serenissime... Oui vous avez raison des paquebots qu'on se prend sur le coin de la figure cela a quelque chose démesuré qui fait froid dans le dos.
Mais...
Mais il y a 30 ans Venise était encore plus triste, avec ses maisons délabrées, ses magasins minables et ses ruelles presque insalubres. C'était sinistre à certains endroits, glacial l'hiver, insalubre l'été... pitoyable en un mot. Cette vague de spéculation nous a valu bien des restructurations qui auraient sinon été trop coûteuses, trop utopiques... Certes c'est mal maitrisé, suspect d'enrichissements sans cause et de manœuvres malséantes... Mais Venise s'est embellie aussi !
Je ne sais pas trop s'il faut être aussi désespéré... moi j'habite un petit village sur les bords de l'estuaire qui bénéficie l'hiver des conforts que l'afflux des touristes de l'été nous permet de nous offrir... il nous reste à la morte saison des luxes qui n'existeraient pas sans cette plaie de la fréquentation de masse. Alors allez savoir ! Certes dans mon village la folie ne dure qu'un ou deux mois... le reste de l'année, l'estuaire nous appartient ! Mais quand l'effet été se fait sentir, on se raisonne en se disant qu'il faut bien vivre, que c'est une "industrie" moins dévastatrice, moins polluante, moins envahissante qu'une autre ! - 05 juillet, 2008
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... ou comme un rêve.

2 commentaires :
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Gérard a dit…
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" .. Sa parfaite dignité de vie, son sentiment de l'honneur, sa modération, sa clémence et son humanité, ses qualités de juriste, non moins remarquables que ses vertus chevaleresques, cette haute sagesse, cette loyauté avisée, cette fleur de courtoisie, cette éloquence ferme et fine (...) font de lui le type même du « prudhomme », c'est-à-dire du parfait chevalier selon la définition de Saint Louis, et le représentant le plus accompli de la civilisation française en Orient au treizième siècle. "
Il y eut jadis un temps pour la guerre .
C'était hier .
Aujourd'hui , il nous semble que celui appelant la culture rassemblée , bref la courtoisie , est bel et bien venu .
Quand vont-ils comprendre ?
Jamais !
Ce sont des Rustres !
Continuons quand même .
Sans cesse . -
22 juin, 2008
- Lorenzo a dit…
- Pour les lecteurs qui ne le sauraient pas, la citation de Gérard vient d'un ouvrage paru dans les années 30 et écrit par RenéGrousset, 'L'Épopée des croisades'.
- 24 juin, 2008
Demain comme un cauchemar...
C'est pour cela que je dis et redis que Venise et son avenir sont l'image de ce que sera l'avenir de notre continent, voire de l'humanité. Tant pis si l'on me prend pour un pessimiste imbécile. Ce que nous saurons faire pour sauver Venise et sauver sa vraie vie quotidienne - il ne s'agit pas vous le comprendrez de la vie des touristes, des pigeons de la place (les vrais, ceux à plume pas ceux qu'on plume!) et des vendeurs de souvenirs de pacotille made in Taïwan - nous saurons le réaliser partout ailleurs.
Regardez cette photo incroyable. Le paquebot qui ressemble à un gratte-ciel surplombe la ville. Son tirant d'eau est énorme et pourtant il a pu accoster devant le quai des Esclavons. On peut imaginer le mouvement des eaux, les flux souterrains qui sont venus heurter les fondations des quais et plus loin des immeubles dont une grande partie à cet endroit est construite sur pilotis comme du côté du Rialto. C'est bien le symbole d'une époque où le "tout profit" et la culture de masse affrontent ce monde très spécifiquement à l'échelle humaine dont Venise, avec son écosystème et son organisation urbaine, est le dernier symbole vivant.
5 commentaires:
- IL GATTO DEL RABBINO a dit…
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J'ai vu, à Venise, un camion semi-remorque sur une barge ravitailler (en je ne sais en quoi) un tel monstre des mers. C'était une image incroyable : le semi-remorque me donnait l'impression d'être un petit camion jouet qui allait tenir dans ma main.
- 16 juin, 2008
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Anonyme a dit…
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C'est la seule image de Venise que je ne peut pas aimer ... quelle distance!
- 17 juin, 2008
- Jaio a dit…
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Inimaginable...Et le maire est un philosophe?
- 19 juin, 2008
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Anonyme a dit…
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"Venise et son avenir sont l'image de ce que sera l'avenir de notre continent, voire de l'humanité" : une analyse tout à fait pertinente.
- 15 août, 2008
- Mehdi a dit…
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"critère de classe" ? Seriez vous secrêtement communiste, Lorenzo ?
Image déplorable du reste. A première vue, j'ai pensé à un immeuble . - 30 octobre, 2009
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13 juin 2008
Venise n'est pas un décor sans vie. Ne la laissons pas mourir !

Mais, en dépit des hordes qu’on ne peut plus arrêter, nombreux sont ceux qui cherchent des solutions ou du moins des aménagements. C’est ainsi que les monuments comme les musées peu à peu s’aménagent pour accueillir ces hordes sans trop de dommage. C’est ainsi que la municipalité cherche le moyen de réguler la transformation des logements en chambre d’hôtes et autres studios loués aux étrangers. Mais comment freiner l’exode des administrations, des entreprises du tertiaire qui avaient leur siège - ô combien prestigieux - à Venise ? Le développement industriel s’il a pu pallier une grande partie du problème de l’emploi au début du XXe siècle a apporté tellement de nuisances qu’il n’est pas envisageable, surtout dans le contexte actuel de la mondialisation, de le redéployer. Attirer des entreprises quand la plupart s’en vont ? Ce qui attire ce sont les palais vacants que l’on rénove et aménage pour des soirées somptueuses mais qui n’apportent rien à la ville que la préservation de ses monuments. Cacciari mise sur l’art contemporain et la création… Pourquoi pas, mais on flirte toujours ainsi avec la calcification de la Cité des Doges : musée ou laboratoire de création, ce n’est pas ce qui fait vivre une ville et rouvrira boucheries et épiceries…

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15 commentaires:
- anita a dit…
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.... coup de gueule ????
....coup de sang ... coup de chaud ... coup de chair ... coup de coeur blessé qui ( nous ) angoisse et reprend son rythme ... mais ouf ! quelle peur !
anita - 14 juin, 2008
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Douille a dit…
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Un très bel article!!! Une belle analyse!
Même si je ne suis pas fan d'art moderne (mais je ne crache pas dessus) je pense que c'est peut-être le salut de Venise... - 14 juin, 2008
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Anonyme a dit…
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Bonjour Lorenzo ... et encore bravo et merci pour ce blog passionnant.
Par curiosité, est-ce que vous avez une idée du pourcentage d'étrangers qui composent la population résidente de Venise, quelle est la nationalité qui domine et que représente la communauté Française la-dedans ? Et quelle est la sociologie de cette communauté: étudiants, actifs, retraités ...? - 14 juin, 2008
- Lorenzo a dit…
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Je me penche sur la question et vous donne bientôt un tableau des étrangers à Venise.
- 14 juin, 2008
- Anonyme a dit…
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Merci beaucoup ...
Olivier - 14 juin, 2008
- Maité a dit…
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y-a-t'il réellement des logements sociaux aux mulini stucky, quand j'y suis allée le mois dernier, il me semble que ce n'était que l'hôtel ? on avait même parlé d'une partie de l'université ?
- 14 juin, 2008
- Lorenzo a dit…
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Une partie de l'ancienne propriété et des locaux environnants ont effectivement été aménagée en logements de type social et résidences étudiantes, mais effectivement le bâtiment principal abrite l'hôtel Hilton.
- 14 juin, 2008
- IL GATTO DEL RABBINO a dit…
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Et qu'en est-il de ce projet de la municipalité vénitienne de transformer la moitié de l'arsenal qui lui appartient en Silicon Valley ?
Et comment peut-on gagner sa vie à Venise en ne vendant que des livres en français... - 15 juin, 2008
- IL GATTO DEL RABBINO a dit…
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Un truc un peut hors-sujet : la lutte anticamelote de contrefaçon s'intensifie dès demain, lundi 16 juin 2008. Des précisions là http://lubiesland.blogspot.com/2008/06/fuori.html
- 15 juin, 2008
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- Lorenzo a dit…
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A défaut de la gagner au moins avec les livres et à Venise, on le perd pas !
- 16 juin, 2008
- géraud a dit…
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http://www.comune.venezia.it/flex/cm/pages/ServeBLOB.php/L/IT/IDPagina/5824
...les étrangers à Venise. La France à 257 résidents au 31/12/2007. Les résidents étrangers plus nombreux sur la commune de Venise sont les ressortisissants du bengladesh, de Roumanie, des nouvelles républiques yougoslaves, de Chine, d'Afrique... - 16 juin, 2008
- géraud a dit…
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Ce qui est intéressant est de lire que 20000 résidents n'ont pas la nationalité italienne sur le territoire de la commune non de la ville de Venise ! (environ 270000 habitants).
- 16 juin, 2008
- Lorenzo a dit…
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S'il y a 257 résidents français permanents on peut compter en tout près de 1.500 français, ceux qui vont et viennent, ceux qui suivent des études sans être inscrits ni à la questure ni au consulat... Sans compter ce clochard dont j'ai oublié le nom qui est bien de nationalité française - à moins qu'il soit belge - et qui arpente la piazza, fait peur aux touristes japonaises mais n'est pas méchant bien que très souvent aviné..
- 16 juin, 2008
- géraud a dit…
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Je pense aussi dans ses proportions le nombre de français non inscrits ayant un appartement/palais etc à Venise équivaut à celui des français résidents.
Et les français sont le premier groupe de touriste à Venise. - 17 juin, 2008
- Gérard a dit…
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Al Gore se trompe . Aucun bon sens paysan de sa part . Venise ne risque rien . J'suis plutôt optimiste . Et puis , il y a quelque chose de tout juste perceptible , quelque chose de vraiment miraculeux qui rôde dans cette cité . Comme si il fallait qu'elle soit épargnée . Elle s'en sortira toujours .
- 25 juin, 2008