VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
16 juin 2008
Chronique bordelaise
15 juin 2008
Du côté de San Alvise
14 juin 2008
Venezia non è un albergo

7 commentaires:
- Maité a dit…
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Je viens de signer la pétition. Comment se fait-il qu'il y ait aussi tant de boutiques, bars, cyber-espace, etc... tenus par des chinois ? Merci encore pour tous vos articles si intéressants
- 15 juin, 2008
- IL GATTO DEL RABBINO a dit…
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Si tu as une e-mail, je peux t'envoyer un article intéressant et des statistiques édifiantes sur la conquête de Venise par les Chinois en ce XXIe siècle.
Le juste retour des voyages de Marco Polo ? - 15 juin, 2008
- géraud a dit…
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C'est tenu par le chinois car les vénitiens tiennent les gondoles.
Les bars, restaurants sont vendus par les vénitiens aux chinois bien souvent au moment ù ces mêmes vénitiens quittent Venise. - 16 juin, 2008
- Lorenzo a dit…
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Savez vous que la librairie de San Lucà, une institution va bientôt fermer ses portes. La raison ? Le loyer demandé avec le renouvellement du bail par le propriétaire serait multiplié par quatre.Triste un monde qui voit les librairies disparaître !
- 16 juin, 2008
- géraud a dit…
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Une boutique de prêt à porter de luxe pourra faire place nette de la poussière des pages des livres.
- 17 juin, 2008
- Jaio a dit…
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Il est trop tard pour penser aux v�nitiens qui renstent et � ceux qui, comme moi voudraient le devenir. L'immobilier est grimp� aux �toiles par cette sp�culation.C'est pourtant un paradoxe. Les rez-de chauss�e ne sont pas habitables � cause de l'eau qui s'infiltre de plus en plus � mar�e-haute. R�sultat: De moins en moins de v�nitiens et de plus en plus d'apparts lou�s au jour ou � la semaine aux touristes � des prix d�fiant toutes les limites. Le soir, Venise est completement vide. A 10h, il n'y a plus personne. Serenissime= Sans bruits d'aucune sorte pour dormir:-)
- 19 juin, 2008
- Michelaise a dit…
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Oui, vous avez tous raison, Venise livrée à la spéculation touristique, Venise qui se remplit et se vide en mouvements pendulaires, Venise bafouée et travestie en "pute" à touristes qui livre à chacun la même image frelatée... Oui vous avez raison c'est triste le soir de déambuler dans une ville déserte et mal éclairée, qui ne fait plus d'effort pour les né-natifs, ni même pour les habitants car eux n'ont pas besoin de clinquant !
Oui vous avez raison, le tourisme est tellement caricatural dans la Serenissime... Oui vous avez raison des paquebots qu'on se prend sur le coin de la figure cela a quelque chose démesuré qui fait froid dans le dos.
Mais...
Mais il y a 30 ans Venise était encore plus triste, avec ses maisons délabrées, ses magasins minables et ses ruelles presque insalubres. C'était sinistre à certains endroits, glacial l'hiver, insalubre l'été... pitoyable en un mot. Cette vague de spéculation nous a valu bien des restructurations qui auraient sinon été trop coûteuses, trop utopiques... Certes c'est mal maitrisé, suspect d'enrichissements sans cause et de manœuvres malséantes... Mais Venise s'est embellie aussi !
Je ne sais pas trop s'il faut être aussi désespéré... moi j'habite un petit village sur les bords de l'estuaire qui bénéficie l'hiver des conforts que l'afflux des touristes de l'été nous permet de nous offrir... il nous reste à la morte saison des luxes qui n'existeraient pas sans cette plaie de la fréquentation de masse. Alors allez savoir ! Certes dans mon village la folie ne dure qu'un ou deux mois... le reste de l'année, l'estuaire nous appartient ! Mais quand l'effet été se fait sentir, on se raisonne en se disant qu'il faut bien vivre, que c'est une "industrie" moins dévastatrice, moins polluante, moins envahissante qu'une autre ! - 05 juillet, 2008
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... ou comme un rêve.
Peut-être
que toutes les bonnes volontés se réveilleront et qu'on en finira avec
les décisions imposées par Rome ou Bruxelles. Des femmes et des hommes
réaliseront qu'il n'y a rien à attendre des institutions, figées dans
des principes et des théories dont l'intérêt du citoyen est désormais
exclu et qui ne sont régis que par des intérêts bassement financiers.2 commentaires :
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Gérard a dit…
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" .. Sa parfaite dignité de vie, son sentiment de l'honneur, sa modération, sa clémence et son humanité, ses qualités de juriste, non moins remarquables que ses vertus chevaleresques, cette haute sagesse, cette loyauté avisée, cette fleur de courtoisie, cette éloquence ferme et fine (...) font de lui le type même du « prudhomme », c'est-à-dire du parfait chevalier selon la définition de Saint Louis, et le représentant le plus accompli de la civilisation française en Orient au treizième siècle. "
Il y eut jadis un temps pour la guerre .
C'était hier .
Aujourd'hui , il nous semble que celui appelant la culture rassemblée , bref la courtoisie , est bel et bien venu .
Quand vont-ils comprendre ?
Jamais !
Ce sont des Rustres !
Continuons quand même .
Sans cesse . -
22 juin, 2008
- Lorenzo a dit…
- Pour les lecteurs qui ne le sauraient pas, la citation de Gérard vient d'un ouvrage paru dans les années 30 et écrit par RenéGrousset, 'L'Épopée des croisades'.
- 24 juin, 2008
Demain comme un cauchemar...
C'est pour cela que je dis et redis que Venise et son avenir sont l'image de ce que sera l'avenir de notre continent, voire de l'humanité. Tant pis si l'on me prend pour un pessimiste imbécile. Ce que nous saurons faire pour sauver Venise et sauver sa vraie vie quotidienne - il ne s'agit pas vous le comprendrez de la vie des touristes, des pigeons de la place (les vrais, ceux à plume pas ceux qu'on plume!) et des vendeurs de souvenirs de pacotille made in Taïwan - nous saurons le réaliser partout ailleurs.
Regardez cette photo incroyable. Le paquebot qui ressemble à un gratte-ciel surplombe la ville. Son tirant d'eau est énorme et pourtant il a pu accoster devant le quai des Esclavons. On peut imaginer le mouvement des eaux, les flux souterrains qui sont venus heurter les fondations des quais et plus loin des immeubles dont une grande partie à cet endroit est construite sur pilotis comme du côté du Rialto. C'est bien le symbole d'une époque où le "tout profit" et la culture de masse affrontent ce monde très spécifiquement à l'échelle humaine dont Venise, avec son écosystème et son organisation urbaine, est le dernier symbole vivant.
5 commentaires:
- IL GATTO DEL RABBINO a dit…
-
J'ai vu, à Venise, un camion semi-remorque sur une barge ravitailler (en je ne sais en quoi) un tel monstre des mers. C'était une image incroyable : le semi-remorque me donnait l'impression d'être un petit camion jouet qui allait tenir dans ma main.
- 16 juin, 2008
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Anonyme a dit…
-
C'est la seule image de Venise que je ne peut pas aimer ... quelle distance!
- 17 juin, 2008
- Jaio a dit…
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Inimaginable...Et le maire est un philosophe?
- 19 juin, 2008
-
Anonyme a dit…
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"Venise et son avenir sont l'image de ce que sera l'avenir de notre continent, voire de l'humanité" : une analyse tout à fait pertinente.
- 15 août, 2008
- Mehdi a dit…
-
"critère de classe" ? Seriez vous secrêtement communiste, Lorenzo ?
Image déplorable du reste. A première vue, j'ai pensé à un immeuble . - 30 octobre, 2009
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13 juin 2008
Venise n'est pas un décor sans vie. Ne la laissons pas mourir !
Tous
les habitants de Venise peuvent maintenant se réunir sur la Piazza.
Lorsque j’étais étudiant, le nombre d’habitants du centre historique
venait de descendre à 80.000 habitants. Cent ans avant, du temps de mes
grands parents, il y avait plus de 120.000 habitants. Je crois que les
troupes napoléoniennes pénétrèrent dans une Venise peuplée de près de
200.000 personnes… 62.000 habitants au 1er janvier 2007... Et ce
phénomène va se poursuivre puisque les spécialistes prévoient moins de
60.000 habitants en 2010 ! Les causes sont multiples : logements trop
chers ou insalubres, vie quotidienne devenue trop chère, de moins en
moins d’emploi en dehors des métiers – certes honorables – de serveur,
de porteur de bagages ou de vendeur de souvenirs. Trente fois moins de
boulangeries, de boucheries, de merceries, de papeteries, de drogueries
et de quincaillerie qu’il y a trente ans ! C'est pareil partout me
direz-vous, mais ici c'est encore plus visible et dramatiuqe... Cent
fois plus de boutiques à touristes… Et des masses de plus en plus
nombreuses déferlant sur la ville. Terrible constat. L’agonie sera
longue et pénible...Mais, en dépit des hordes qu’on ne peut plus arrêter, nombreux sont ceux qui cherchent des solutions ou du moins des aménagements. C’est ainsi que les monuments comme les musées peu à peu s’aménagent pour accueillir ces hordes sans trop de dommage. C’est ainsi que la municipalité cherche le moyen de réguler la transformation des logements en chambre d’hôtes et autres studios loués aux étrangers. Mais comment freiner l’exode des administrations, des entreprises du tertiaire qui avaient leur siège - ô combien prestigieux - à Venise ? Le développement industriel s’il a pu pallier une grande partie du problème de l’emploi au début du XXe siècle a apporté tellement de nuisances qu’il n’est pas envisageable, surtout dans le contexte actuel de la mondialisation, de le redéployer. Attirer des entreprises quand la plupart s’en vont ? Ce qui attire ce sont les palais vacants que l’on rénove et aménage pour des soirées somptueuses mais qui n’apportent rien à la ville que la préservation de ses monuments. Cacciari mise sur l’art contemporain et la création… Pourquoi pas, mais on flirte toujours ainsi avec la calcification de la Cité des Doges : musée ou laboratoire de création, ce n’est pas ce qui fait vivre une ville et rouvrira boucheries et épiceries…
Égoïstement,
nous qui avons la chance extraordinaire de pouvoir nous rendre souvent à
Venise, d’y avoir un logement, des amis, des habitudes, nous cherchons à
préserver notre ville et c’est parfois au détriment des vénitiens
eux-mêmes et de la ville après tout. Plus nombreux seront les étrangers à
choisir de vivre quelques mois dans l’année à Venise, à louer ou à
acheter des pieds à terre ici comme d’autres sur la Côte d’Azur ou en
Dordogne, plus difficile sera la recherche de logements pour les
vénitiens de souche. Le problème ne se pose qu’avec ceux qui comme moi
vont et viennent, s’installent quelques semaines et repartent. Le reste
du temps la maison est vide ou au mieux prêtée à des amis ou louée… Si
au moins nous vivions toute l’année à Venise… Peut-être faudrait-il
encourager les forestieri à rester toute l’année. Après tout,
le climat est très bon à Venise. Peu de pollution, une vie calme, les
attraits d’une grande ville et d’un village en même temps. En Périgord,
des villages ont repris vie grâce aux nouveaux colons britanniques ou
hollandais. Cela ne s’est jamais fait sans grincement de dents mais au
moins les maisons sont restaurées, occupées, les écoles rouvertes, des
magasins apparaissent là où il fallait prendre sa voiture et faire
trente kilomètres pour trouver un supermarché… On pourrait envisager
l’obligation pour l’étranger d’apprendre le vénitien et de suivre des
cours de vie vénitienne… On pourrait imposer un quota d’artistes,
d’écrivains, de créateurs et de simples retraités amoureux de la ville
pour ne pas en faire une sorte de Greenwich village artificiel,
ghetto de vieillards ou d’artistes argentés… Et puis, il faut briser le
globe sous lequel on a enfermé la ville. Depuis sa création, elle a
bougé, elle s’est reconstruite, transformée, agrandie… Construisons là
ou il y a de la place - et il y en a - laissons aux jeunes architectes
italiens, (Venise en regorge), la possibilité de s’exprimer et d’innover
en partant des contingences locales certes très prégnantes mais
nécessaires à respecter pour que se pérennise l’idée même de Venise. Le
pont autrichien était déjà une aberration, alors le béton armé, la
brique industrielle ou les structures de verre et de bois ne sont pas
des audaces mais des conneries (pardonnez cet écart de langage). .
Je
vois seulement quand je passe dans les rues combien la ville change.
Rien qu’en sortant de chez moi pour aller acheter le journal quand
j’habitais Cannareggio, Calle del’Aseo, derrière le Cinéma Italia, et que le kiosque de la Lista di Spagna
était fermé, je partais vers la gare, je passais devant trois
coiffeurs, une quincaillerie, un droguiste, cinq épiciers, deux
marchands de fruits et légumes, trois boulangeries, une mercerie, deux
bouchers, un charcutier, quatre boulangers, un marchande de jouets, deux
buralistes (ils vendaient encore du sel à cette époque), un serrurier, deux drapiers, un marchande de bonbons, un grand magasin Standa, quatre pharmacies, un nombre incalculable de petits bars avec des stands de Totocalcio,
un réparateur de radios et télévisions, un négoce de vaisselle et
d’articles ménagers, une salle des vente, six restaurants, un libraire,
deux antiquaires, un parfumeur, un ébéniste, un plombier, trois
bijoutiers, deux pressings, et des magasins de vêtements. Il y avait
certes déjà un marchand de gravures et deux boutiques de souvenirs…
L’énumération est fastidieuse, je sais, mais je voudrais faire
comprendre à celui qui découvre Venise aujourd’hui combien il est triste
de se promener dans des rues figées dans un passé artificiel, vides de
leurs commerces ou remplies de boutiques attrape gogos Made in Taïwan.
Imaginez combien les rues étaient bruissantes, les conversations
animées, la vie bouillonnante partout, et cela depuis un millenaire…
Aucune nostalgie dans ces lignes, je rêve seulement que la vie revienne
dans ces rues et sur ces campi autrement qu’artificiellement avec des
carnavals populaires et des fêtes de luxe pour happy few.
Mais soyons résolument optimistes, les autorités cherchent des solutions et parfois proposent de bonnes choses. Les Mulini Stucky qui seront à la fois un hôtel de luxe et des logements sociaux, l'arsenal réorganisé et réexploité, la venue de la collection Pinault au Palais Grassi,
d'autres projets de qualité qui créeront des emplois ailleurs que dans
le tourisme... Et puis que diable, Venise reste toujours aussi belle et
les jeunes qui s'en éloignent sont remplacés par de jeunes vénitiens
d'adoption qui la découvrent : visiteurs ébahis, étudiants déterminés,
certains resteront et formeront la Venise de demain. Je suis certain que
tous, vénitiens d'adoption ou de souche, ils refuseront de devenir des
sortes d'indiens dans une réserve, imbibés d'alcool et d'ennui ! Quant
aux touristes, ils ne seront plus une horde de consommateurs ignares et
pressés, mais des voyageurs informés et bien élevés dont
l'émerveillement sera teinté de respect et de sollicitude. _____
15 commentaires:
- anita a dit…
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.... coup de gueule ????
....coup de sang ... coup de chaud ... coup de chair ... coup de coeur blessé qui ( nous ) angoisse et reprend son rythme ... mais ouf ! quelle peur !
anita - 14 juin, 2008
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Douille a dit…
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Un très bel article!!! Une belle analyse!
Même si je ne suis pas fan d'art moderne (mais je ne crache pas dessus) je pense que c'est peut-être le salut de Venise... - 14 juin, 2008
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Anonyme a dit…
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Bonjour Lorenzo ... et encore bravo et merci pour ce blog passionnant.
Par curiosité, est-ce que vous avez une idée du pourcentage d'étrangers qui composent la population résidente de Venise, quelle est la nationalité qui domine et que représente la communauté Française la-dedans ? Et quelle est la sociologie de cette communauté: étudiants, actifs, retraités ...? - 14 juin, 2008
- Lorenzo a dit…
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Je me penche sur la question et vous donne bientôt un tableau des étrangers à Venise.
- 14 juin, 2008
- Anonyme a dit…
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Merci beaucoup ...
Olivier - 14 juin, 2008
- Maité a dit…
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y-a-t'il réellement des logements sociaux aux mulini stucky, quand j'y suis allée le mois dernier, il me semble que ce n'était que l'hôtel ? on avait même parlé d'une partie de l'université ?
- 14 juin, 2008
- Lorenzo a dit…
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Une partie de l'ancienne propriété et des locaux environnants ont effectivement été aménagée en logements de type social et résidences étudiantes, mais effectivement le bâtiment principal abrite l'hôtel Hilton.
- 14 juin, 2008
- IL GATTO DEL RABBINO a dit…
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Et qu'en est-il de ce projet de la municipalité vénitienne de transformer la moitié de l'arsenal qui lui appartient en Silicon Valley ?
Et comment peut-on gagner sa vie à Venise en ne vendant que des livres en français... - 15 juin, 2008
- IL GATTO DEL RABBINO a dit…
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Un truc un peut hors-sujet : la lutte anticamelote de contrefaçon s'intensifie dès demain, lundi 16 juin 2008. Des précisions là http://lubiesland.blogspot.com/2008/06/fuori.html
- 15 juin, 2008
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- Lorenzo a dit…
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A défaut de la gagner au moins avec les livres et à Venise, on le perd pas !
- 16 juin, 2008
- géraud a dit…
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http://www.comune.venezia.it/flex/cm/pages/ServeBLOB.php/L/IT/IDPagina/5824
...les étrangers à Venise. La France à 257 résidents au 31/12/2007. Les résidents étrangers plus nombreux sur la commune de Venise sont les ressortisissants du bengladesh, de Roumanie, des nouvelles républiques yougoslaves, de Chine, d'Afrique... - 16 juin, 2008
- géraud a dit…
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Ce qui est intéressant est de lire que 20000 résidents n'ont pas la nationalité italienne sur le territoire de la commune non de la ville de Venise ! (environ 270000 habitants).
- 16 juin, 2008
- Lorenzo a dit…
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S'il y a 257 résidents français permanents on peut compter en tout près de 1.500 français, ceux qui vont et viennent, ceux qui suivent des études sans être inscrits ni à la questure ni au consulat... Sans compter ce clochard dont j'ai oublié le nom qui est bien de nationalité française - à moins qu'il soit belge - et qui arpente la piazza, fait peur aux touristes japonaises mais n'est pas méchant bien que très souvent aviné..
- 16 juin, 2008
- géraud a dit…
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Je pense aussi dans ses proportions le nombre de français non inscrits ayant un appartement/palais etc à Venise équivaut à celui des français résidents.
Et les français sont le premier groupe de touriste à Venise. - 17 juin, 2008
- Gérard a dit…
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Al Gore se trompe . Aucun bon sens paysan de sa part . Venise ne risque rien . J'suis plutôt optimiste . Et puis , il y a quelque chose de tout juste perceptible , quelque chose de vraiment miraculeux qui rôde dans cette cité . Comme si il fallait qu'elle soit épargnée . Elle s'en sortira toujours .
- 25 juin, 2008
12 juin 2008
Venise au quotidien
Au risque de me répéter encore et encore, c'est au quotidien le plus simple, le plus courant, qu'on peut le mieux se pénétrer de l'esprit de Venise. Au petit matin, quand la ville encore endormie est livrée aux balayeurs, quand les mariniers amènent au Rialto les vivres dont le marché débordera quelques heures plus tard. Les premiers cafés remontent leur grille. Quelques volets s'ouvrent laissant apparaître un instant des visages mal réveillés... Dans la vaporetto, le capitaine lit le Gazzettino. Il fait encore frais. Les passagers, comme partout ailleurs dans les petits matins du monde des villes, semblent à peine émerger de leurs rêves. Des odeurs d'après-rasage et de poudre de riz se mêlent aux parfums de la lagune. C'est le matin à Venise. Les touristes dorment encore. Les enfants se préparent pour l'école. Odeurs de café et de brioches. Les cloches qui sonnent mettent un peu de gaieté dans cette routine qui ailleurs pourrait sembler pesante et qui prend ici un aspect magique. A cause de l'eau, à cause des lieux...
1 commentaire:
- Maité a dit…
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J'ai eu l'occasion de traverser le canale di Santa Marta vers 5h du matin et j'ai découvert une vraie ruche ; le contraste était fort entre le calme absolu de la ville et cet endroit grouillant de camions qui déchargaient des tonnes de marchandises en tout genre, afin que Venise vive son quotidien. A presto
- 13 juin, 2008
10 juin 2008
Biblioteca venetiana (1)
C'est le cas d'un ouvrage que je cherchais depuis de nombreuses années et dont j'ai fini par dénicher un exemplaire dans le catalogue d"un libraire transalpin. Il date de 1706 et vient juste d'arriver sur mon bureau. Imaginez un peu ma joie quand le facteur a sonné l'autre matin, un petit paquet à la main. Bien emballé, le livre tardait à se montrer.
J'étais impatient.
Un petit ouvrage qui tient dans la main, un de ces in-12 que les typographes hollandais avaient inventé au XVIIe.
A la fin, l'éditeur a placé le catalogue des œuvres de l'auteur et la liste des globes Mon exemplaire disponibles...
Vicenzo Coronelli, bouillant moine franciscain, cosmographe officiel de la Sérénissime avait eu l'idée, dès 1697, de composer un plan topographique détaillé (repris en fait du plan dessiné en 1627 par Alessandro Badoer). Il le publie par l'intermédiaire de l'imprimeur Tramontin, dans ce "Guida dei Forestieri", premier guide de Venise pour les étrangers, enrichi de ce superbe plan qui devait servir "per passeggiarla in gondola e per terra" (pour se promener en gondole ou à pied). L'ouvrage eut beaucoup de succès et on le trouvera dans les meilleures bibliothèques de l'époque.
C'est un tout petit ouvrage mais qui contient de très riches informations. S'il indique comme tous les guides d'aujourd'hui (mais très brièvement) les meilleurs endroits où loger et se nourrir, il décrit surtout la ville, ses monuments, en détaillant les endroits où voir les peintures les plus marquantes, dans quelle église rencontrer tel musicien, tel organiste. Coronelli donne de nombreux renseignements statistiques qui permettent de se faire une idée très détaillée de la vie dans la Venise de l'époque, parvenue à l'apogée de sa puissance et de sa fortune mais amorçant déjà son déclin. 2 commentaires:
-
Anonyme a dit…
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e la pianta ce l'hai ?
- 12 juin, 2008
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Lorenzo a dit…
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Sfortunatamente, no. Mais je viens d'en repérer un exemplaire dans une librairie américaine sur le net. A suivre donc ! Au passage, il faut noter qu'aucun des exemplaires répertoriés dans les grandes bibliothèques comme la BN à Paris n'ont l'ouvrage avec la carte. Seul un exemplaire de la fin du XVIIe à la Marciana en possède une...
- 16 juin, 2008







